Les états du cerveau

Centre interfacultaire de neurosciences

|jeudi 3 décembre| Lors de la visite proposée par le Centre interfacultaire de neurosciences, vous aurez l’occasion d’aborder toutes les étapes de la recherche sur le cerveau et le comportement. Ce jour-ci, vous pourrez ainsi vous familiariser avec l'un des sujets suivants:

  • Comment notre cerveau perçoit-il les visages? Notre cerveau est capable de reconnaître en un seul coup d'œil une multitude d'objets, de visages, ou de paysages, sous différents angles de vue ou différents éclairages. Grâce aux techniques de neuro-imagerie fonctionnelle, il est maintenant possible de déterminer les régions du cerveau impliquées dans la reconnaissance des visages et dans la détection des expressions émotionnelles.
  • Comment notre environnement influence-t-il la prise de drogue? L'addiction est une maladie du cerveau qui prive un individu de son libre arbitre et l'oblige à répéter de manière compulsive un comportement. Les addictions les plus courantes concernent des substances peu toxiques (chocolat), toxiques (nicotine) ou des drogues dures (cocaïne) mais il existe aussi des addictions sans drogues telles que les pratiques sportives excessives, la prise alimentaire démesurée ou encore le jeu irrépressible. Ce comportement addictif est très dépendant de l'association faite avec un environnement. Par exemple, un individu habitué à s'injecter une dose de cocaïne dans un endroit précis tel un parc ou une boite de nuit aura assimilé ce lieu à l'effet de plaisir que procure le drogue.
  • Peut-on prédire nos erreurs en mesurant l'activité cérébrale? Nous faisons constamment des erreurs sans en connaître consciemment les raisons. Les nouvelles techniques de neuro-imagerie telles que l'électro-encéphalographie (EEG) permettent de mieux comprendre les causes de ces erreurs. Ainsi, l'information contenue dans les enregistrements cérébraux pourrait servir à prédire l'erreur.
  • Comment le sommeil influence-t-il notre mémoire émotionnelle? On sait qu'une nuit de sommeil ou une petite sieste peuvent améliorer nos performances dans certaines tâches impliquant la mémoire. On sait aussi que l'on a tendance à mieux se souvenir des évènements émotionnels que des évènements neutres, mais le lien entre mémoire émotionnelle et sommeil n'est pas encore élucidé.
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