2010

Le féminin dans l’histoire et la recherche

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Plusieurs événements sont organisés à l’UNIGE à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. Un colloque intitulé «Victime: substantif féminin» réunira à Uni Bastions des spécialistes des disciplines historiques et littéraires autour de la question de l’influence du genre dans la perception et la représentation d’une victime. Le Bureau de l’égalité convie quant à lui à une soirée en compagnie des boursières d’excellence de l’Université: une prestation à deux voix intitulée «Regards croisés sur le langage: mémoire et traduction vues par les neurosciences et les études bouddhiques».

Les 8 et 9 mars, le colloque «Victime: substantif féminin» propose de réfléchir à la différence qui peut exister entre la représentation des victimes masculines et féminines. En partant de textes littéraires, d’images et d’autres créations artistiques, les intervenants tenteront de dégager les traits qui caractérisent les victimes féminines, dans le but de contribuer à mieux connaître l’histoire culturelle du sexe dit «faible» dans son rapport à la souffrance et à la soumission.

«Victime: substantif féminin»
Uni Bastions, salle B101
Les 8 et 9 mars 2010, 9h15-17h45
Entrée libre

Programme détaillé (pdf)


La soirée organisée le 8 mars par le Bureau de l’égalité mettra à l’honneur les boursières d’excellence de l’Université et leurs recherches académiques. Les boursières d’excellence sont des chercheuses de niveau post-doctoral ayant un grand potentiel scientifique. Le subside prend la forme de postes de maîtres-assistantes d'une durée de trois ans, rattachés directement aux décanats des facultés, afin de leur assurer une réelle indépendance, laquelle devrait leur permettre de satisfaire par exemple aux conditions d'obtention d'une bourse de professeure boursière du Fonds national.

«Regards croisés sur le langage: mémoire et traduction vues par les neurosciences et les études bouddhiques»
Uni Dufour, salle 259
Lundi 8 mars, dès 17h30
Présentations suivies d’un apéritif
Entrée libre

POUR L'HISTOIRE

Dès le milieu du XIXe siècle, des femmes ont manifesté pour obtenir de meilleures conditions de travail et des salaires plus élevés. La première Journée de la femme est américaine. Elle est fêtée le 28 février 1909, selon une déclaration adoptée par le Parti socialiste d’Amérique. L’année suivante, la première Conférence internationale de la femme se tient à Copenhague, organisée par l’Internationale socialiste qui instaure la Journée internationale de la femme, sur proposition de Clara Zetkin, enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande, figure historique du féminisme.

En 1910, il y a tout juste cent ans, la Conférence revendique le droit de vote pour les femmes. Un an plus tard, la Journée internationale de la femme est emmenée par plus d’un million de personnes en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse. Fêtée à l’Est, puis négligée à l’Ouest, elle est sortie des oubliettes par les mouvements féministes dès les années 1960. Dans la foulée de l’Année internationale de la femme, en 1975, l’ONU commence à marquer officiellement cette journée et, depuis 1977, le 8 mars est décrété “Journée internationale de la femme”.

4 mars 2010
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