La fascination de l’art pour les états de conscience modifiés
Apparu autour des années 1880-1890, l’intérêt porté plus particulièrement à l’hypnose découle de l’apparition des premières théories sur la psychologie et des nouvelles techniques de traitement des maladies mentales. Le docteur Charcot, médecin à l’hôpital de la Salpêtrière, est notamment connu comme chef de file de cette discipline pour ses travaux sur l’hystérie. Utilisé comme traitement de cette dernière, l’hypnose va devenir un vrai phénomène de mode et va nourrir les imaginaires des artistes qui s’approprieront ses dispositifs de fascination.
«Ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’aujourd’hui encore des artistes utilisent l’hypnose pour créer», observe Pascal Rousseau. Ce regain d’intérêt a coïncidé avec le développement des neurosciences, qui essaient de comprendre le fonctionnement cérébral des états psychologiques.
Sous influence. Autour de quelques relations historiques entre art et hypnose
Conférence du professeur Pascal Rousseau
Uni Bastions, salle B112
Lundi 5 novembre à 18h30
2012