Participation de l’UNIGE au Festival sur les droits humains
Plusieurs membres de l’Université de Genève interviendront lors du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), du 7 au 16 mars, sur des thématiques comme le lien entre précarité, populismes et fascismes, les droits des femmes ou encore la prison de Guantánamo.
Le samedi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le Bureau de l’égalité de l’UNIGE participera à trois débats dont le premier, «Viols de guerre: quel accès à l’avortement?», se tiendra à 14h30 à la Maison des arts du Grütli. Brigitte Mantilleri, responsable du Bureau de l’égalité, introduira ensuite, à 18h à la Maison des arts du Grütli, une conférence-débat intitulée «Le sport, un combat pour le droit des femmes?» Plusieurs invités dont Laurence Fischer, championne du monde de karaté, débattront pour savoir si le sport est un vecteur d’égalité ou s’il favorise les discriminations liées au genre.
Brigitte Mantilleri sera également à l’Auditorium Arditi à 21h pour lancer le débat «Traite des femmes: l’Europe laxiste». Selon l’ONU, environ 700 000 femmes et enfants, dont 60% proviennent de l’Union européenne, sont victimes chaque année de la traite (exploitation sexuelle, travail forcé, prélèvement d’organes, etc.).
Nicolas Levrat, directeur du Global Studies Institute, introduira une discussion «Précarité, populismes et fascismes», le mardi 11 mars à 20h30, à l’Auditorium Arditi. La directrice du Bureau du commissaire aux Droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Isil Gachet, y parlera, aux côtés d’autres intervenants, de l’aggravation de la crise et des politiques d’austérité qui poussent de plus en plus de citoyens à se tourner vers le fascisme, menaçant la stabilité de la société en Europe.
Enfin, le professeur Marco Sassòli de la Faculté de droit s’exprimera à l’occasion d’un débat intitulé «Guantánamo: l’impasse judiciaire» le samedi 15 mars à 20h30 à la Maison des arts du Grütli. Il sera accompagné, entre autres, du secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture, Gerald Staberock, et du frère du numéro 2 d’Al-Qaida détenu à Guantánamo, Zaccharia Bin al Shibh.
Pour l’administration Bush qui l’a créé, Guantánamo était un symbole de sa «guerre contre le terrorisme». Mais pour ceux qui critiquent les Etats-Unis, Guantánamo est un symbole pour une approche dans la lutte contre le terrorisme qui est erronée, contraire au droit humanitaire et aux droits humains et inefficace, car facilitant le recrutement de nouveaux combattants. Ce, même si d’autres endroits et pratiques dans le monde sont bien plus horribles d’un point de vue humanitaire.
Festival du film et forum international sur les droits humains
MAISON DES ARTS DU GRÜTLI (Rue du Général Dufour 16, Genève)
AUDITORIUM ARDITI (Avenue du Mail 1, Genève)
DU 7 AU 16 MARS
2014