2016

Trous noirs et ondes gravitationnelles

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En septembre dernier, tout juste un siècle après les prédictions d’Einstein, des ondes gravitationnelles ont été observées pour la première fois sur Terre. Retour sur la genèse de cette découverte et les perspectives qu’elle apporte, le 26 mai prochain, lors d’une conférence publique.

Le 14 septembre 2015 à 11h51, quelque part en Amérique: deux «sismographes» placés dans des sites distants de 3000 kilomètres s’agitent avec 7 millisecondes de décalage. Cette différence, détectée pour la première fois sur Terre, s’explique par une déformation de l’espace-temps qui a provoqué des «ondes gravitationnelles». Celles mesurées ce jour-là ont été engendrées il y a 1,3 milliard d’années par la fusion de deux trous noirs, respectivement 29 et 36 fois plus massifs que le Soleil.

Albert Einstein postulait déjà l’existence de telles ondes dans sa théorie de la relativité générale publiée en 1915. La mesure réalisée en septembre dernier permet de confirmer ses prédictions, mais elle ouvre surtout une nouvelle fenêtre sur notre Univers: jusqu’ici, les trous noirs ne pouvaient en effet pas être étudiés directement, car ils n’émettent pas de lumière.

Dans une conférence qui se tiendra le jeudi 26 mai à Uni Dufour, Michele Maggiore, professeur au Département de physique théorique (Faculté des sciences), expliquera comment ces infimes vibrations ont pu être détectées et les conséquences scientifiques de cette récente découverte qui ouvre une nouvelle ère de l’astrophysique. La conférence sera également donnée à l’EPFL, le mercredi 25 mai à 19h30 (auditoire C01).


Trous noirs et ondes gravitationnelles
Conférence de Michele Maggiore
UNI DUFOUR
JEUDI 26 MAI – 19h

23 mai 2016
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