Le Centre

Le mot du Directeur - HIDDEN

Venir étudier au Centre interfacultaire en droits de l’enfant (CIDE), c’est un peu partir à l’aventure.
 
Il s’agit d’abord de quitter le centre urbain où se trouvent la plupart des universités. Il faut longuement remonter le fleuve du Rhône et la vallée large entourée de pics escarpés dans lequel il coule. Presque deux heures en train depuis l’Alma mater, l’Université de Genève, jusqu’à Sion. Et puis encore deux kilomètres de périple jusqu’à une étendue de verdure où, au cœur d’un verger, se niche le CIDE.
 
L’aventure est également de quitter l’anonymat des cohortes d’étudiant-e-s et les salles de cours bondées. Au CIDE, impossible de demeurer dans l’anonymat. Dans le petit bâtiment, les salles de cours et les bureaux des collègues professeur-e-s, assistant-e-s, collaborateurs/trices et personnel administratif se jouxtent et tout le monde partage un espace commun qui n’est pas infini, du moins l’hiver. Puis, quand arrive la douceur du printemps et la chaleur de l’été, les grandes terrasses et le verger donnent un air vacancier trompeur.
 
Mais surtout, l’étudiant-e qui s’inscrit au Master interdisciplinaire en droits de l’enfant embarque dans une aventure intellectuelle où il /elle est requis-e de suspendre sa posture disciplinaire de juriste, de psychologue, de sociologue, d’enseignant, ou de travailleur social, pour ne citer que ces domaines. L’étudiant-e est immédiatement confronté-e à un bombardement de transgressions disciplinaires, auquel nous l’aidons à donner sens par un cours en inter- et transdisciplinarité et une empathique réassurance que le sentiment d’être dérouté s’estompe progressivement et agréablement.
 
Disons-le, nous sommes fiers que le CIDE se positionne comme un lieu d’excellence académique qui allie la réflexion et la recherche dans un domaine aussi complexe que celui des droits de l’enfant, de l’enfant en société, comme membre et acteur de droits propres, mais également comme être à protéger à travers une trame de lois et de réglementations… En même temps, nous estimons que notre rôle d’universitaire pour nous-mêmes, mais également pour les étudiants que nous formons, est aussi celui d’un scientifique praticien qui ne redoute pas de se mêler des problèmes de la Cité et de contribuer à les résoudre sur des bases aussi objectives que possible.
 
Les formations continues, les conférences internationales, nos partenariats avec d’autres entités académiques en Europe et dans le monde, nos liens de proximité avec les organisations non gouvernementales, une certaine conception de la nécessité d’incarner la défense et la promotion des droits humains de tous mais tout particulièrement des enfants… voici encore d’amples raisons de nous rejoindre à Sion.
 
Que votre aventure débute !

Prof. Philip Jaffé

Directeur du Centre interfacultaire en droits de l'enfant
Membre du Comité des droits de l'enfant à l'ONU