UNIVERSITÉ DE GENÈVE

FACULTÉ DE MÉDECINE

Département de Médecine interne
Pr Francis Waldvogel

Département de Psychiatrie
Pr François Ferrero

Patients souffrant de troubles somatoformes :

évaluation d'une prise en charge intégrée médico-psychiatrique et revue de la littérature

Thèse
présentée à la Faculté de Médecine de l'Université de Genève
pour obtenir le grade de Docteur en Médecine,

par

Emmanuelle JUNG WIGGINS

(de Genève / Suisse)

sous la direction du
Dr Anne-Françoise Allaz

et du
Dr Marc Archinard

Thèse n° Méd. 10253

Genève, 2000


      Mes remerciements vont au Dr Anne-Françoise Allaz qui a supervisé ce travail et contribué grandement à développer mon intérêt et mes connaissances dans le domaine des troubles somatoformes.

      Je remercie également le Professeur Francis Waldvogel de m'avoir donné l'occasion d'effectuer ma formation post-graduée dans son service et d'avoir encouragé mon intérêt pour les pathologies à l'interface entre la médecine interne et la psychiatrie.

      Je suis très reconnaissante aux Dr Archinard et au Dr Penalosa de m'avoir accueillie dans le service de Psychiatrie de liaison pendant une année.

      Mes remerciements vont également aux médecins praticiens qui ont pris le temps de répondre à mes questions. Sans eux, ce travail n'aurait pas pu voir le jour.

      Enfin, je remercie particulièrement Frederick, mes parents et mes deux frères qui m'ont encouragée et soutenue avec constance et humour pendant mes années de formation post-graduée.


      Les troubles somatoformes sont un problème de santé publique important en raison de leur prévalence, des coûts et de l'invalidité psychique et sociale qu'ils engendrent. Pour le médecin praticien, les patients somatisants représentent une prise en charge difficile.

      Une étude de suivi a été menée auprès des médecins traitants de 51 patients souffrant de troubles somatoformes, hospitalisés à l'Unité de Traitement Intégré Médico-Psychiatrique des Hôpitaux Universitaires de Genève entre 1992 et 1996. Trente-huit médecins ont répondu à un questionnaire semi-structuré sur les effets de cette hospitalisation. Dans 70% des cas, l'hospitalisation a été jugée bénéfique et a facilité la prise en charge ambulatoire du patient. Les bénéfices évoqués sont la clarification du diagnostic et la légitimation du patient.

      Cette étude est comparée aux données publiées, qui révèlent qu'une approche intégrative médicale et psychiatrique du patient somatisant semble être recommandable tant au niveau médical qu'en terme de coût-efficacité.


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