Note(s)

[1]  SAYOUS, André-E., 'La haute bourgeoisie de Genève entre le début du XVIIe et le milieu du XIXe siècle', Revue historique n°180 (juillet-décembre 1937), p. 31.

[2]  Le premier jeudi du mois de septembre. Jour de fête protestante pour commémorer le massacre de la Saint-Barthélémy.

[3]  La nuit du 11 au 12 décembre. Cette fête correspond à la commémoration d'une victoire militaire genevoise sur le comte de Savoie en 1602.

[4]  LÜTHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, 2 vol., Paris, 1959. Un autre ouvrage met en évidence le même phénomène, mais il n'a pas la même vocation que Lüthy. DERMIGNY, Louis, Cargaisons indiennes : Solier et Cie, 1781-1793, Paris, 1959-1960.

[5]  Un très complet ouvrage sur l'histoire genevoise de cette période, dont le premier chapitre traite des élites, est paru juste après la soutenance de ce travail. HERRMANN, Irène, Genève entre République et canton, les vicissitudes d'une intégration nationale (1814-1846).

[6]  Le dernier de ces ouvrages, écrit par François Ruchon, est une référence incontestée de l'histoire politique. Auparavant la partie historique de l'ouvrage anniversaire de la fin de l'annexion, publié en 1914 et distribué aux écoliers, est de la main de Laurent Rambal, un radical. Henri Fazy, auteur de la biographie 'officielle' de James Fazy, son parent, n'est pas plus impartial. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), 2 vol., Genève, 1953; RAMBAL, Laurent (éditeur), Genève-Suisse: Le livre du Centenaire : 1814-1914, Genève, 1914; FAZY, Henri, James Fazy, sa vie et son oeuvre, Genève, 1887.

[7]  Notamment PIUZ, Anne-Marie, MOTTU-WEBER, Liliane, L'économie genevoise, de la Réforme à la fin de l'Ancien-Régime XVIe-XVIIIe siècles, Genève, 1990; MOTTU-WEBER, Liliane, Economie et refuge à Genève au siècle de la Réforme : la draperie et la soierie (1540-1630), Genève, Paris, 1987; BABEL, Antony, Histoire économique de Genève : des origines au début du XVIe siècle, Genève, 1963.

[8]  MAYER, Arno J., La persistance de l'Ancien Régime : l'Europe de 1848 à la Grande Guerre, [trad. de l'anglais par Jonathan Mandelbaum revue par l'auteur], Paris, 1990.

[9]  Dans le discours d'Arno Mayer, la 'bourgeoisie' correspond à la nouvelle élite libérale et industrielle, qui naît au XIXe siècle avec l'industrialisation. Elle ne correspond pas à la bourgeoisie genevoise, qui plonge ses racines dans la Réforme.

[10]  Voir par exemple, KOCKA Jürgen, Les bourgeoisies européennes au XIXe siècle, Paris, 1997; HAUPT, Heinz-Gerhard, CROSSICK, Geoffrey, Die Kleinbürger, eine europäische Sozialgeschichte des 19. Jahrhunderts, Munchen, 1998; PONTEIL, Félix, Les classes bourgeoises et l'avènement de la démocratie (1815-1914), Paris, 1968.

[11]  Voir par exemple Les noblesses européennes au XIXe siècle, actes du colloque organisé par l'école française de Rome et le Centro per gli studi di politica estera e opinione pubblica de l'Université de Milan, Paris, Padoue, 1988; BOISNARD, Luc, La noblesse dans la tourmente, Paris, 1992.

[12]  Voir MORAZE, Charles, Les bourgeois conquérants, 2 vol., Bruxelles, 1985.

[13]  Notamment Arno Mayer et Pierre Lebrun. MAYER, Arno, op. cit.; LEBRUN, Pierre, 'Essai sur la révolution industrielle en Belgique: 1770-1847', in Histoire quantitative et développement de la Belgique, 1ère série, vol. 2/1, Bruxelles, 1979.

[14]  André Sayous est le seul historien qui ait tenté d'en dresser le portrait, en expliquant en détail les racines des familles bourgeoises (françaises, italiennes...), jusqu'à donner une définition claire du patriciat genevois. Voir SAYOUS, André-E, op. cit., p. 30-57.

[15]  Sur le rythme des admissions à la bourgeoisie, voir COVELLE, Alfred Louis, Le livre des Bourgeois de l'ancienne République de Genève, Genève, 1897. Alfred Perrenoud, qui a travaillé sur l'ensemble de la population genevoise fournit de précieux renseignements sur les caractéristiques de la bourgeoisie, voir PERRENOUD, Alfred, La population de Genève du XVIe au début du XIXe siècle, étude démographique, thèse d'Histoire Economique et Sociale, n°257, Univ. De Genève, 1979.

[16]  La publication au XXe siècle d'un tableau reprenant les réceptions à la bourgeoisie dès 1814 en est un exemple. DEONNA, Henry, Armoiries des familles possédant la Bourgeoisie de Genève en 1792, Genève, 1922.

[17]  Galiffe père et fils ont réalisé en l'espace de plusieurs décennies un travail généalogique remarquable. Cependant, dans certains cas, les recueils Galiffe sont grandement incomplets pour le XIXe siècle, D'autres viennent les compléter. Voir GALIFFE, James, Notices bibliographiques sur les familles genevoises, Genève, 1829; GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, 6 volumes, 1836-1908; DUFOUR-VERNES, Louis, CHOISY, Albert, Recueil généalogique suisse, 3 volumes, Genève,1902-1918. Un ouvrage plus récent permet de compléter quelques généalogies, BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998. Son auteur a également publié deux tomes concernant les milieux protestants français.

[18]  Voir GRANGE, Cyril, Les gens du bottin mondain [1903-1987] : y être, c'est en être, Paris, 1996.

[19]  HENRY, Louis, Anciennes familles genevoises, étude démographique: XVIe-XXe siècle, INED, Travaux et documents, Cahier 26, Paris, 1956.

[20]  Plusieurs de ces familles n'étaient en réalité que partiellement bourgeoises, un rameau au moins restant non-bourgeois. Ce rameau a d'autant plus de chances de pouvoir intégrer la bourgeoisie qu'il porte un patronyme connu. Dans cette situation, qui touche par exemple les Chaponnière, Bungener est le plus confus, tandis que les Galiffe précisent l'origine bourgeoise ou non-bourgeoise de la famille. Dans certains cas, comme la famille Ador, ce sont les ouvrages familiaux qui induisent en erreur, en datant l'accession à la bourgeoisie après 1792. BRON, Marie, 'Les ancêtres Ador', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 25.

[21]  PERRENOUD, Alfred, op. cit.

[22]  Par exemple la famille Baumgartner, qui fait partie des familles étudiées dans cette thèse.

[23]  Les recueils généalogiques donnent généralement les dates des mandats politiques. Voir GALIFFE, op. cit.

[24]  Voir BURGUIERE, André, KLAPISCH-ZUBER, Christiane, SEGALEN, Martine, ZONABEND, Françoise [sous la direction de], Histoire de la famille, 2 volumes, Paris, 1986; ROSANVALLON, Pierre, Le sacre du citoyen, histoire du suffrage universel en France, Paris, 1992.

[25]  TANNER, Albert, Arbeitsame Patriotenwohlanständige Damen. Bürgerturm und Bürgerlichkiet in der Schweiz 1830-1914, Zurich, 1994.

[26]  Voir par exemple GERBER, Roland, Gott ist Burger zu Bern, ein spätmittelalteriche Stadtgesellschaft zwischen Herrschaftsbildung und sozialem Ausgleich, Weimar, 2001.

[27]  SARASIN, Philipp, La ville des bourgeois. Elites et société urbaine à Bâle dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Paris, 1998.

[28]  André Sayous souligne l'inexistence dans le cas genevois de malversations financières de ses dirigeants successifs. SAYOUS, André-E, op. cit., p. 35.

[29]  Voir AERTS, Erik, BEAUD, Claude, STENGERS, Jean, Liberalism and paternalism in the 19th century, Tenth international economic history congress, Leuven, 1990.

[30]  Voir par exemple SEITZ, Jean, Histoire de la Banque à Genève, (publié à l'occasion du 75e anniversaire du Comptoir d'Escompte de Genève), Genève, 1931; BABEL, Antony, La Caisse Hypothécaire et le développement économique du Canton de Genève, Genève, 1947.

[31]  L'écrivain français tenait par ailleurs en estime la bourgeoise de Genève, en affirmant un caractère spécifique: 'N'est-il pas glorieux pour une petite ville de 26'000 habitants de forcer le voyageur à consacrer trois pages à la description de son caractère?'. Voir STENDHAL, Mémoires d'un touriste, vol. 2, Lausanne, 1961, p. 89.

[32]  La biographie de David Lenoir, publiée à 120 exemplaires, est par exemple absente des dépôts d'archives et des bibliothèques genevoises. L'exemple que nous avons pu consulter se trouvaient dans les archives de la famille Baumgartner. Voir LENOIR, Emile, David Lenoir: 1819-1905: souvenirs de sa vie, Genève, 1905. Cette tradition se poursuit, comme le montre l'ouvrage historique sur la famille Pictet, publié à l'occasion du 500e anniversaire de l'accession de la famille à la bourgeoisie. Ce monumental ouvrage a un tirage presque confidentiel, mais a heureusement été déposé à la BPU et aux AEG. CANDAUX, Jean-Daniel, Histoire de la Famille Pictet, 2 vol., Genève, 1974.

[33]  Les fonds privés se trouvent soit au Département des Manuscrits de la BPU (toutes les cote 'Ms'), soit aux AEG. La raison de la présence des fonds dans l'une ou l'autre institution est floue: la BPU appartient à la Ville de Genève, tandis que les AEG sont une structure cantonale. Un conflit entre conservateurs et radicaux n'entre pas en ligne de compte, puisque la municipalité est née d'une impulsion radicale, la même qui a rédigé la constitution cantonale.

[34]  Ces archives sont issues d'Antoine Baumgartner (1803-1893), docteur en médecine, et concerne essentiellement les familles Baumgartner et Moilliet.

[35]  Nous tenons ici à remercier Monsieur Jean-Louis Baumgartner pour son aide et sa disponibilité.

[36]  Les registres des contrats de mariage et des testaments se trouvent aux AEG (rue de l'Hôtel de Ville), tandis que les déclaration de successions se trouvent à l'annexe des AEG (rue de la Terrassière).

[37]  Voir notamment: DAUMARD, Adeline (dir.), Les fortunes françaises au XIXe siècle, Paris, 1973; DAUMARD, Adeline, Les bourgeois et la bourgeoisie en France, Paris, 1987.

[38]  Voir notamment BUSINO, Giovanni, Elites et élitisme, Paris, 1992.

[39]  Pour autant qu'ils soient nés à l'intérieur de la cité. Le point de départ de la bourgeoisie est moins important. Les Lettres les plus anciennes qui soient connues datent de 1339, soit près de 50 ans avant les Franchises d'Adhémar Fabri, actes fondateurs de la commune de Genève. Voir SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 132.

[40]  Les Lettres de Bourgeoisie peuvent toutefois, en de rares occasions, être offertes par les autorités. C'est par exemple le cas lors de services rendus à la République, ou pour des personnalités (par exemple pour des pasteurs). Le Livre des Bourgeois, datant de 1897, permet de retrouver toutes les familles bourgeoises de Genève, ainsi que la date de leur accession à la Bourgeoisie, et le coût des Lettres de Bourgeoisie. COVELLE, Alfred Louis, Le livre des Bourgeois de l'ancienne République de Genève, Genève, 1897. Il existe aussi des études similaires correspondant à la population des habitants, GEISENDORF, Paul-Frédéric, Le livre des Habitants de Genève, 2 vol., Genève, 1857-1963; PERRENOUD, Alfred, PERRET, Geneviève, Livre des Habitants de Genève (1684-1792), Genève, 1985.

[41]  Les personnes ayant déjà des enfants négocient souvent l'accession groupée à la bourgeoisie, comprenant eux-mêmes et leurs enfants masculins. Dans le Livre des Bourgeois, ainsi que sur les Lettres de Bourgeoisie, ce cas de figure est toujours précisé, avec le nom des enfants qui obtiennent la bourgeoisie. Voir COVELLE, Alfred Louis, op. cit.

[42]  La Constitution de 1794 est précédée d'une Déclaration des droits et devoirs de l'homme social, qui stipule dans son article premier: 'tout homme est seul propriétaire de sa personne et de ses facultés. (...) tous les hommes sont égaux en droits, quoiqu'ils ne le soient ni en force ni en moyens'. Le concept d'égalité est réaffirmé dans la Constitution elle-même dans l'article 1 du Titre I: 'Il n'y a dans la République de Genève que des citoyens et des étrangers'. Voir AEG, Constitution genevoise sanctionnée par le souverain le 5 février 1794, l'an 3 de l'Egalité, [sans numérotation de page]; AEG, Déclaration des droits et devoirs de l'homme social, consacré par la nation genevoise le 9 juin 1793, p. A2.

[43]  COVELLE, Alfred Louis, op. cit.

[44]  Voir BRON, Marie, 'Les ancêtres Ador', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 25.

[45]  Ibidem.

[46]  A ce sujet, voir DAUMARD, Adeline, 'Noblesse et aristocratie en France au XIXe siècle', in Les noblesses européennes au XIXe siècle, actes du colloque organisé par l'école française de Rome et le Centro per gli studi di politica estera e opinione pubblica de l'Université de Milan, Paris, Padoue, 1988, p 83 ss.

[47]  C'est par exemple le cas du comte Capo d'Istria et de Pellegrino Rossi, qui sont reçus bourgeois par les autorités. CRAMER, Frédéric-Auguste, Jean-Jacques Rigaud, ancien premier syndic de Genève: notice biographique; revue et publiée par Jean-Adrien Naville-Rigaud, Genève, 1879, p. 64-65.

[48]  Voir AEG, recensements, cotes de F1-4 à L1-4.

[49]  Voir au sujet de cette institution, PETER, Marc Ernest, La Société économique et la gestion des biens de l'ancienne République de Genève de 1798 à 1814, Genève, 1955.

[50]  L'article 6 du Titre I précise: ' le Conseil d'Etat pourra accorder ou vendre le droit de cité, soit de commune, dans la ville'. Ce droit de cité, rattaché à la ville de Genève qui n'a d'autre gouvernement que l'autorité cantonale, trouve un équivalent dans les autres communes du canton. Cependant, l'octroi par une tierce commune de son droit de cité est subordonné à l'autorisation du pouvoir cantonal. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828, p. 4.

[51]  Cette égalité est précisée dans l'article 3 du Titre I: ' la constitution ne reconnaît ni patriciat, ni classe privilégiée : tous les Genevois sont égaux devant la loi.'A noter toutefois que le terme de 'Bourgeoisie' n'est pas employé, Ibidem.

[52]  CRAMER, Frédéric-Auguste, op. cit., p. 65.

[53]  Passé dans le langage courant, cette expression a une origine intéressante. A chaque début de législature, il est traditionnel d'entendre un discours du Premier syndic prononcé à la première séance du Conseil Représentatif renouvelé. Jean-Jacques Rigaud, qui a occupé à onze reprises le poste de premier magistrat, commence tous ses discours de début de législature de la même manière, en attirant l'attention des élus sur la période de calme qui prévaut à Genève depuis la Restauration. Une manière de motiver les députés et de les rendre attentifs au rôle qu'ils jouent dans la stabilité de l'Etat. En charge de ce discours en avril 1842, dernière année d'existence du Conseil Représentatif, Jean-Jacques Rigaud parle des '27 années de bonheur'. AEG, RIGAUD, Jean-Jacques, Discours prononcés par M. le Syndic Rigaud au Conseil représentatif, à la séance du 19 avril 1842, Genève, 1842.

[54]  André Sayous fait une distinction au sein de cette aristocratie entre 'petite' et 'haute bourgeoisie'. C'est cette dernière qui correspondrait au patriciat, terme qui évite la confusion avec la haute bourgeoisie de la seconde moitié du XIXe siècle. SAYOUS, André-E., 'La haute bourgeoisie de Genève entre le début du XVIIe et le milieu du XIXe siècle', in Revue historique, n°180 (1937:juil./déc.), p. 26.

[55]  Voir à ce sujet le chapitre d'Alfred Perrenoud sur les structures sociales genevoises du XVIIIe siècle dans PERRENOUD, Alfred, La population de Genève du XVIe au début du XIXe siècle, tome I, Genève, 1979, Deuxième partie, Chapitre III, p. 145-228.

[56]  AEG, Règlement sur le commerce de la ville et République de Genève, vu et approuvé en petit et grand conseil, Genève, 1649, art. I.

[57]  Il s'agit des professions suivantes: tireur d'or (dès 1682), horloger (dès 1690), orfèvre (dès 1701) et graveur (dès 1716). PERRENOUD, Alfred, op. cit., p. 185

[58]  Ibidem.

[59]  FAZY, Henri, Les constitutions de la République de Genève : étude historique, Genève, 1890, p. 188.

[60]  L'adjectif 'calvinien' s'applique pour tout ce qui se rapporte directement aux actions et écrits de Jean Calvin, en opposition à ce qui est 'calviniste' et fruit d'une interprétation. La prédestination est une théorie calvinienne, tandis que les mouvements puritains sont d'inspiration calviniste.

[61]  BIELER, André, la pensée économique de Calvin, Univ. de Genève, Fac. Des SES, Thèse 172, Genève, 1959, p. 321.

[62]  Ibidem, p. 323.

[63]  Ibidem, p. 323.

[64]  Voir à ce sujet l'article 'vocation' dans l'encyclopédie du protestantisme. Voir GISEL, Pierre [ed.], Encyclopédie du protestantisme, Genève, 1995, p. 1627-1655.

[65]  C'est Luther qui a le premier étendu le concept de vocation aux activités professionnelles. Calvin a repris la notion exposée par Luther en se démarquant de lui, par un lien direct qu'il établit entre la vocation et l'état d'un individu. Ibidem, p. 1629.

[66]  BIELER, André, op. cit., p. 484.

[67]  MIEGGE, Mario, Vocation et travail, essai sur l'éthique puritaine, Genève, 1989, p. 15.

[68]  'Chacun docques doit réputer à son endroict que son estat luy est comme une station assignée de Dieu, à ce qu'il ne voltige et circuisse ça et là inconsidérément tout le cours de sa vie', passage tiré l'Institution de Calvin, Livre III chapitre 20, cité par ibidem, p. 14.

[69]  Notamment par le négociant Baudichon de la Maisonneuve. Voir NAEF, Henri, Les origines de la Réforme à Genève. L'ère de la triple combourgeoisie, l'épée ducale et l'épée de Farel, Genève, 1968.

[70]  FAZY, Henri, Les constitutions de la République de Genève : étude historique, Genève, 1890, p. 44.

[71]  Dans une petite brochure représentant sans doute le texte d'une conférence. ROGET, Amédée, L'Eglise et l'Etat à Genève du vivant de Calvin : étude d'histoire politico-ecclésiastique, Genève, 1867.

[72]  Ibidem, p. 89.

[73]  Roget note à juste titre que Calvin a reçu des Lettres de Bourgeoisies en 1559, soit 23 ans après son arrivée à Genève. Ses Lettres ne lui conféraient toutefois aucune voix délibérative dans les conseils. Ibidem.

[74]  Voir CHENEVIERE, Marc-Edouard, La pensée politique de Calvin, Genève, 1937.

[75]  Il n'est certes pas le seul à adopter un point de vue nuancé. Paul-Elysée Martin dans l'Histoire de Genève publiée par la SHAG, prend une position identique, quoique très prudemment: 'Il semble que l'expérience l'incline [Calvin] vers un régime aristocratique tempéré d'éléments démocratiques'; SHAG, op. cit., p. 242-243.

[76]  Cette phrase est en réalité le titre d'un chapitre de l'ouvrage de Marc-Chenevière sur la pensée politique de Calvin, op. cit., p. 150-154.

[77]  Ecrits de Calvin vraisemblablement tirés des Edits Politiques de 1543; cité par Ibidem, p. 151. Il n'a pas été possible de remonter à la source originale, les références de l'auteur n'étant pas suffisamment précises.

[78]  Ibidem, p. 162.

[79]  Ibidem, p. 150. La mise en italique est de l'auteur.

[80]  Ibidem, p. 152.

[81]  Ibidem, p. 153.

[82]  Ibidem, p. 199.

[83]  En avril 1538, SHAG, op. cit., p. 234.

[84]  Le chapitre 6 de l'Histoire de Genève intitulé: 'Les Combourgeoisies avec Fribourg et Berne' est une bonne synthèse de cette problématique; ibidem, p 171-186.

[85]  Terme repris en sous-titre dans l'encyclopédie du protestantisme, Voir GISEL, Pierre [ed.], op. cit., p. 1637.

[86]  Pour toute information concernant Calvin, voir notamment, WENDEL, François, Calvin: sources et évolution de sa pensée religieuse, Genève, 1985.

[87]  Voir FLAMMER , A., Le Droit Civil de Genève, ses principes et son histoire, Genève, 1875.

[88]  Ibidem, p. 15.

[89]  Idem.

[90]  Ibidem, p. 18.

[91]  Cette modification intervient lors de la première réforme qui touche les Edits Civils, en 1713. Lors de cette même réforme la bourgeoisie accommode également les dispositions concernant le mariage entre cousins issus de germains, prohibé par Calvin. Ibidem, p. 36.

[92]  Tiré de MIEGGE, Mario, Ibidem, p. 96.

[93]  BIELER; André, op. cit., 1959, p. 170-171.

[94]  Jacques Savary Desbrulons, cité par Sylvie Streckeisen, dresse un lien entre les commerçants genevois et le commerce des colonies. De fait, plusieurs bourgeois de Genève avaient investi au XVIIe et XVIIIe siècle dans des plantations. STRECKEISEN, Sylvie, 'La place de Genève dans le commerce avec les Amériques aux XVIIe et XVIIIe siècles', in SAVARY, Claude, LABARTHE, Gilles, Mémoires d'esclaves, Genève, 1997, p. 31-51. Cette publication accompagnait une exposition organisée par le musée d'ethnographie sur l'esclavage. A ce sujet la bourgeoisie est divisée. Madame de Staël et son groupe de Coppet on effectivement beaucoup lutté pour l'abolition. BERCHTOLD, Alfred, 'Sismondi et le groupe de Coppet face à l'esclavage et au colonialisme, in Sismondi Européen: actes du Colloque international tenu à Genève les 14 et 15 septembre 1973, Genève, Paris, 1976, p. 169-198.

[95]  Ces placements, plus connus sous le nom de 'demoiselles de Genève', étaient des rentes viagères placées par des financiers genevois. Ce système complexe rendait possible le placement sur d'autres 'têtes' que celle de l'investisseur. Pour optimiser les rendements de ces placements, les Genevois ont développé précocement l'étude démographique pour savoir quelle population maximisait son espérance de vie. Suite à la conclusion qu'il s'agissait de jeunes filles de bonnes familles, des groupes de 'demoiselles' sur lesquelles des sommes importantes étaient placées se sont formés. Seuls deux auteurs étudient ces placements, CRAMER, Marc, 'Les Trente têtes genevoises et les billets solidaires', in Revue suisse d'économie politique et de statistique, n°82 (1946), pp. 109-138; LUTHY, Herbert, 'Chapitre III point 3: les emprunts viagers et les trente immortelles de Genève', in op. cit., vol. II, p 464-591. A la BPU, se trouve un carnet troublant dans lequel sont répertoriés à la main des dizaines de jeunes bourgeois, laissant supposer qu'il s'agit d'un 'carnet de travail' d'un investisseur, soucieux d'observer l'évolution démographique de cette population. BPU, Liste alphabétique indiquant le nom et la date de naissance d'un grand nombre de genevois des deux sexes nés à Genève de 1720 à 1789, document manuscrit, [s.d.], cote Ms Suppl. 115.

[96]  BLONDEL, L., FATIO, E., MARTIN, C., La maison bourgeoise dans le canton de Genève, Genève, 1984, p. XV.

[97]  SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 489.

[98]  LÜTHY, op. cit. ,p. 50

[99]  Etienne Dumont (1759-1829), pasteur puis homme de lettres. Libéral convaincu, il joue un rôle capital à la Restauration. Il est l'un des membres les plus actifs du Conseil Représentatif, dont il a rédigé le règlement. Voir sa biographie MARTIN, Jean, Etienne Dumont : 1759-1829, l'ami de Mirabeau, le voyageur, le patriote genevois, Neuchâtel, 1942. Herbert Lüthy donne encore les noms des pasteurs Isaac-Salomon Anspach, Esaïe Gasc et Jacob Vernes. LUTHY, op. cit. ,p. 563.

[100]  Etienne Dumont prononce le 28 mars 1783, à seulement 24 ans, un célèbre sermon intitulé: '« Sermon sur la connaissance de soi ». Martin a publié quelques paragraphes de ce sermon ou apparaît toute la fougue de Dumont. 'Ami infidèle, l'amitié ne sera plus rien dès qu'elle pourra nuire à votre avancement.' Ibidem, p. 11.

[101]  LÜTHY, op. cit., p. 54.

[102]  AEG, Ordonnances et règlement nouveau de la République de Genève concernant les habits, noces, banquets etc..., Fait et passé en petit et grand conseil le 27 octobre 1626. Revu accru au sujet des nouveaux abus et publié le 5 septembre 1631, Genève, 1631.

[103]  Nombre fixé par l'article XXI, Ibidem.

[104]  La limite était alors fixée à 1 écu par convive (article XVIII), AEG, Ordonnances somptuaires, Genève, 1739.

[105]  Article XVI, AEG, Ordonnances somptuaires, Genève, 1772.

[106]  Article VIII, AEG, Ordonnances somptuaires, Genève, 1785.

[107]  Titre III, AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828.

[108]  Au sujet de cette loi, centrale dans l'histoire européenne, consulter EWALD, François [éd.], Naissance du Code Civil, la raison du législateur, Paris, 1989.

[109]  Thèse qui traite des tentatives de Pierre-François Bellot, syndic, pour réformer le droit civil genevois une fois les Français partis. ZOGMAL, Alain, Pierre-François Bellot (1776-1836) et le Code Civil. Conservatisme et innovation dans la législation genevoise de la Restauration, Genève, 1998.

[110]  Jusqu'en 1907, le droit civil est une compétence cantonale. A Genève, le droit civil (Code Napoléon) est resté en vigueur pendant toute cette période, malgré de rares aménagements. FLAMMER, op. cit., p. 44ss. L'un des aménagements du droit civil, concernant le mariage est présenté dans le chapitre 6 de ce travail, au point 1.6.

[111]  PERRENOUD, Alfred, op. cit., p. 193.

[112]  Ibidem.

[113]  Ibidem.

[114]  Parmi ces nouveaux bourgeois, Perrenoud montre que le poids des professions de 'production' est bien plus important que les professions 'libérales'. Dans ces premières catégories professionnelles, on trouve 57 réceptions entre 1725-1750, puis 149 entre 1751-1775, et enfin 309 entre 1775-1792. Ibidem, p. 187.

[115]  On retrouve ici une tendance générale que connaissent les aristocraties d'autres pays. Avant la Révolution française, les aristocraties peinent à renouveler leurs populations, ce qui les obligera au XIXe siècle à effectuer parfois des mésalliances, notamment dans le cas de la France vers la noblesse d'empire. Voir Les noblesses européennes au XIXe siècle, actes du colloque organisé par l'école française de Rome et le Centro per gli studi di politica estera e opinione pubblica de l'Université de Milan, Paris, Padoue, 1988.

[116]  LÜTHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, 2 vol., Paris, 1959.

[117]  Voir à ce sujet dans le 2e volume, la partie 2 du Chapitre II qui s'intitule 'Le 'réseau genevois' dans le commerce international'. LÜTHY, op. cit., pp77-130.

[118]  Ibidem, p. 80.

[119]  Au sujet de la famille Mallet voir CHOISY, Albert, Notice généalogique et historique sur la famille Mallet de Genève, Genève, 1930.

[120]  STEPCZYNSKI, Marian (dir.), Genève et la Suisse : Un mariage d'amour et de raison. Genève, 1992, p. 47.

[121]  LÜTHY, op. cit., p. 562. Un autre travail d'estimation sur la fortune des familles genevoises à la même période a été effectué par Charles Aubert, sur la base des sources fiscales. Cet auteur fournit une liste des fortunes par famille en fonction des montants payés à la taxe des gardes. Ce classement laisse apparaître les familles suivantes en tête de liste: Lullin, Saladin, Thellusson, Boissier, Necker, Picot, Plantamour, Vernet et Fabri. AUBERT, Charles, Les De la Rüe. Marchands, magistrats et banquiers à Genève et à Gênes 1556-1905, Genève, 1984, p. 221-225.

[122]  Dans les Ordonnances ecclésiastiques de 1561, le Consistoire était composé des pasteurs et de 12 'anciens' soit 2 conseillers, 4 représentants du Conseil des Soixante et 6 représentants du Conseil des Deux-Cents. Cette répartition a été quelque peu modifiée par la révision des Ordonnances de 1576, qui a établi pour les 'anciens' une représentation équitable entre les deux Conseils. Ordonnances de 1561, Opera Calvini, t. X, par. I, p. 100; Ordonnances de 1576, 'Le Consistoire', titre III.

[123]  Organe exécutif de la République de Genève.

[124]  Le Conseil des Cinquante s'était substitué au Conseil des Soixante. Il s'agissait d'un organe intermédiaire entre le Petit Conseil (exécutif) et le Conseil des Deux-Cents (législatif).

[125]  Mais Heyer avoue que bien souvent les Pasteurs laissaient passer avant eux tous les Conseils, HEYER, Henri, L'Eglise de Genève, esquisse historique de son organisation, Genève, 1909, p. 77.

[126]  La haute-ville se trouve au sommet de la colline Saint-Pierre, autour de la Cathédrale, et est le quartier d'installation des anciennes familles bourgeoises.

[127]  HEYER, Henri, op. cit.

[128]  Les parents proches sont tous issus des premier et second degrés, soit au maximum des cousins issus de germains. Ce chiffre a été avancé par LÜTHY, qui dit citer le comte de Lautrec. Il n'a pas été possible de remonter à la source originale. LÜTHY, op. cit., vol. I, p. 40.

[129]  Un jubilé de famille 1571-1871, Genève, 1871, p. 54.

[130]  Certains auteurs discutent de l'existence réelle d'une crise économique à cette période, prenant le contre-pied des affirmations d'Herbert Lüthi. Cette question n'a pas lieu d'être pour ce travail. Notre affirmation de l'existence de ruines en cascade se base sur divers éléments: la présentation de plusieurs faillites de banques genevoises installées à Paris par Herbert Lüthy, ainsi que de nombreux témoignages de ruines personnelles détectés jusqu'à aujourd'hui dans les archives privées. CULLEN, Louis Michael, 'La crise économique de la fin de l'Ancien-Régime' in POUSSOU, Jean-Pierre [ed.], L'économie française au XVIIIe et XIXe siècle, perspectives nationale et internationale, mélanges offerts à François Crouzet, Paris, 2000. Voir LUTHI, op. cit., p. 569-570.

[131]  Père de l'économiste Charles Sismondi.

[132]  SALIS, Jean (de), Sismondi 1773-1842, la vie et l'oeuvre d'un cosmopolite philosophe, Paris, 1932, p. 18-19.

[133]  Père de Jean-Gabriel Eynard.

[134]  Ibidem, p. 19.

[135]  Luethi parle de 'débâcle genevoise', LÜTHY, Herbert, op. cit., p. 559ss.

[136]  Voir notamment BURNET, Edouard-Louis, Le premier tribunal révolutionnaire genevois, juillet-août 1794 : études critiques, Genève, 1925. Une bonne illustration de cette période se trouve dans une récente biographie de Sismondi, au chapitre 5 intitulé: 'La terreur genevoise (1794)', WAEBER, Paul, Sismondi, une biographie: les devanciers et la traversée de la Révolution. Chroniques familiales, tome I, Genève, 1991.127-161.

[137]  Ibidem.

[138]  Ce terme est utilisé par Paul-Emile Martin dans son histoire de Genève. SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 518.

[139]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 92.

[140]  Ibidem. La famille Cazenove, originaire d'Anduze (Cévennes), a reçu la Bourgeoisie de Genève en 1703, et faisait partie des autorités politiques de la République. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, tome 6, Genève, 1908, p. 62-80.

[141]  Ibidem.

[142]  Voir SARASIN, Philip, La ville des bourgeois. Elites et société urbaine à Bâle dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Paris, 1998.

[143]  TANNER, Albert, Arbeitsame Patriotenwohlanständige Damen. Bürgerturm und Bürgerlichkiet in der Schweiz 1830-1914, Zurich, 1994, p. 477-482.

[144]  SAYOUS, André-E., 'Les placements de fortune à Genève depuis le Xve siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle', in Revue Economique Internationale, mai 1935, Bruxelles, 1935. Concernant le patriciat genevois, Paul Barbey a produit une remarquable synthèse. BARBEY, Paul, Etat et gouvernement, les sources et les thèmes du discours politique du patriciat genevois entre 1700 et 1770, Thèse de la fac. De Droit, Univ. de Genève, Genève, 1990.

[145]  Voir en particulier GOLAY, Eric, Quand le peuple devient roi, mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794, Genève, 2001.

[146]  ROUSSEAU, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne, 1764. Version électronique disponible sur le site de l'Université de Toulouse, Lettre IX, p. 94.

[147]  Ces Lettres écrites de la Montagne se voulaient être une réponse aux Lettres de la campagne, écrites par le procureur général Tronchin, mais publiées sous couvert de l'anonymat en 1763. Ces dernières sont une justification du système politique bourgeois, et servent la cause du seul patriciat. SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 448-449.

[148]  ROUSSEAU, Jean-Jacques, op. cit., p. 93.

[149]  L'Emile et le Contrat social. SHAG, op. cit., p. 446.

[150]  Dans sa septième Lettre, Rousseau dit: 'les Syndics sont des magistrats annuels que le peuple élit et choisit'; ROUSSEAU, Jean-Jacques, op. cit., Lettre VII, p. 61. Eric Golay a bien relevé la nature de ce discours lorsqu'il dit: 'Dans ces écrits relatifs aux événements genevois, Rousseau lui-même -et ce n'est pas le moindre paradoxe, puisqu'il fut ensuite adulé tout au long de la période de révolution populaire- soutint exclusivement le combat de la bourgeoisie'.Voir GOLAY, Eric, op. cit., p. 37.

[151]  ROUSSEAU, op. cit., Lettre IX p. 93.

[152]  GOLAY, Eric, op. cit.

[153]  Pour les années 1780, et sur la base des registres des impôts, Lüthy décrit le cas genevois comme celui d'une 'aisance générale', où le nombre de familles millionnaires égale à 200. Cette fortune serait composée à 85% en portefeuilles. LÜTHY, op. cit., tome II, p. 562.

[154]  La famille Fazy, qui doit sa fortune à l'industrie des indiennes en est un exemple. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoise depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, tome IV, Genève, 1976, p. 205.

[155]  La Société Economique est une institution créée lors de l'Annexion et qui est chargée de gérer les biens de l'ancienne République. Un comité d'anciens bourgeois se trouve à sa tête, et fonctionne comme un gouvernement parallèle. Au sujet de la Société Economique, voir PETER, Marc Ernest, La Société économique et la gestion des biens de l'ancienne République de Genève de 1798 à 1814, Genève, 1955.

[156]  Un ouvrage collectif publié par Marian Stepczynski reprend en détail cette problématique. STEPCZYNSKI, Marian (dir.), Genève et la Suisse : Un mariage d'amour et de raison. Genève, 1992.

[157]  Ibidem.

[158]  Ibidem, p. 65.

[159]  Idem.

[160]  L'article premier du Titre I précise: 'sont citoyens de la République, s'ils sont de la religion Réformée ou Protestante (...)' suit une énumération de cas. Un catholique ne peut donc pas être citoyen de Genève en 1796, et est donc automatiquement un étranger. AEG, Constitution genevoise sanctionnée par le souverain le 5 février 1794, Genève, 1794, [sans numérotation de page].

[161]  Voir l'article II (articles constitutifs): 'l'acte public d'une religion différente de la religion protestante ou réformée n'est [pas] permis dans la République'. AEG, Constitution genevoise sanctionnée par le souverain le 5 février 1794, l'an 3 de l'Egalité, modifiée en complétée le 6 octobre 1796, l'an 5, Genève, 1798, p. 3.

[162]  HEYER, Henri, L'Eglise de Genève, Esquisse historique de son organisation, Genève, 1909, p. 89.

[163]  Ibidem, p. 90.

[164]  Ibidem.

[165]  Ibidem.

[166]  Les terme en italique sont de l'auteur. MUNIER, David-François, Lettre sur l'organisation de l'Eglise protestante nationale de Genève, Lausanne, 1861, p. 5.

[167]  Forcé à l'exil avec son ami Alexandre Marcet.

[168]  Texte non-daté, mais postérieur à la restauration. BPU, Archives privées de Gaspard de la Rive,. Ms Fr. 2312, document 14.

[169]  CRAMER, Frédéric-Auguste, Jean-Jacques Rigaud, ancien premier syndic de Genève: notice biographique; revue et publiée par Jean-Adrien Naville-Rigaud, Genève, 1879, p. 20.

[170]  AEG, discours du 8 décembre 1830, Mémorial du Conseil Représentatif.

[171]  La publication le plus intéressante concernant l'histoire économique genevoise pendant la période française a été publiée par Edouard Chapuisat. CHAPUISAT, Edouard, 'Le commerce et l'industrie à Genève pendant la domination française: (1798-1813)', in Mémoires et documents de la SHAG, volume 28, Genève, 1902- 1908.

[172]  Cet ouvrage est un témoignage unique de la situation économique de Genève en 1800. Sismondi dresse un diagnostique aussi précis que possible, aussi bien sur l'état du commerce que des infrastructures routières, de l'instruction publique, etc. SISMONDI, Charles, Statistiques du Département du Léman, [publiées d'après le manuscrit original et présentées par H. O. Pappe], Genève, 1971.

[173]  Ibidem, p. 190.

[174]  Ibidem, p. 91.

[175]  Ibidem, p. 100.

[176]  VEYRASSAT, Béatrice, Réseaux d'affaires internationaux, émigrations et exportations en Amérique Latine au XIXe siècle. Le commerce suisse aux Amériques, Genève, 1993.

[177]  MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982, p. 132-137.

[178]  Plusieurs familles Ferrier existent à Genève. Celle dont il est question concerne Henri Ferrier, originaire d'Uzès dans la sud de la France. Elle a reçu l'Habitation en 1691 et la Bourgeoisie en 1705. Elle n'est donc pas anciennement bourgeoise. BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 312.

[179]  Soit cinq ans seulement avant la fin du statut bourgeois. La famille Darier est originaire de Beaune en Dauphiné et est présente à Genève dès 1738. Ibidem, p. 243.

[180]  Ibidem, p. 244.

[181]  Ibidem, p. 134.

[182]  Ibidem, p. 132.

[183]  En l'occurrence celui alliée aux familles précitées.

[184]  GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, vol. 6, Genève, 1892, p. 74.

[185]  BUNGENER, Eric, op. cit., p. 416.

[186]  CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, vol. 1, Genève, 1902, p. 285.

[187]  HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 27.

[188]  La famille Lullin est anciennement bourgeoise. Ses Lettres datent d'avant la Réforme. Le lien familial entre les deux beaux-frères passe par la famille Morin. BUNGENER, op. cit., p. 454. Pour un bref historique de la banque, voir 1795-1995 Ferrier Lullin & Cie, Genève 1995..

[189]  La famille Plantamour est active dans le grand négoce, et a été reçue à la Bourgeoisie en 1697. Ibidem, p. 653.

[190]  Les De Candolle, originaires de Provence, sont arrivés à Genève en 1552. Ils obtiennent la bourgeoisie dès 1555. Ibidem, p. 123.

[191]  LOMBARD ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 94.

[192]  Voir CANDAUX, Jean-Daniel, Histoire de la Famille Pictet, Genève, 1974.

[193]  Créée en 1805, elle a repris les activités de Ferrier, Léchet & Cie. Jean-François Chaponnière y est associé pendant trois ans. 1795-1995 Ferrier Lullin & Cie, Genève 1995, p. 39.

[194]  MOTTET, op. cit., p. 145.

[195]  Ibidem. P. 143.

[196]  Ibidem, p. 148. Cette caisse sera à l'origine de la Banque du Commerce, créée en 1846.

[197]  Au sujet de cet établissement, voir COUGNARD, Jules, La Caisse d'épargne du canton de Genève, 1816-1916, Genève, 1917; HILER, David, De la caisse d'épargne à la banque universelle : l'exemple de la Caisse d'Epargne de Genève, Genève, 1993.

[198]  Voir en particulier Fazy, James, Lettre de M. Prime-Ronde banquier, à Messieurs les directeurs et administrateurs du pont de la Lune, Genève, 1825.

[199]  CRAMER, Frédéric Auguste. Mémoire sur les causes du paupérisme dans le canton de Genève et sur les moyens pratiques d'y remédier. 1851, p. 6-7, cote BPU Ms Suppl. 1388 [document manuscrit].

[200]  Ibidem.

[201]  Voir chapitre 1 de ce travail, point 2.1.

[202]  GANTER, Edmond, op. cit. p. 365. Cette interprétation catholique des événements n'est sans doute pas abusive.

[203]  Ibidem, p. 353.

[204]  Ibidem.

[205]  Ibidem, p. 354.

[206]  Ibidem, p. 354. Ganter indique que le chiffre de 4'000 catholiques provient de la préfecture.

[207]  SISMONDI, Charles, Statistiques...., p. 71.

[208]  CARDINAUX, Michèle, Démographie genevoise au XIXe siècle. Des sources aux chiffres: synthèse rétrospective, mém. de lic. Histec, Univ. De Genève, Genève, 1997, p. 31.

[209]  En parcourant les recensement cantonaux de cette période, il est surprenant de constater que dans quelques cas, les enfants issus de mariages mixtes sont systématiquement inscrits comme protestants, tandis que dans d'autres cas ce n'est pas le cas. Michel Oris et Gilbert Ritschard ont lancé en janvier 2003 un projet financé par le Fonds National Suisse qui devrait permettre d'analyser précisément la manière dont les catholiques ont été comptabilisés.

[210]  GANTER, op. cit., p. 355.

[211]  Ibidem.

[212]  Ibidem.

[213]  Passant de 3'612 personnes en 1882 à 9'320 en 1850, CARDINAUX, op. cit., p. 31.

[214]  Passant de 21'267 personnes en 1822 à 21'774 en 1850; Ibidem.

[215]  HATOS, Pál, 'La naissance du 'protestantisme' à Genève au XIXe siècle : les débuts du protestantisme culturel au miroir d'une analyse d'histoire conceptuelle', in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, tome 28 (1998), p. 35.

[216]  MONTET, Albert (de), Dictionnaire biographique des Genevois et des Vaudois qui se sont distingués dans leur pays et à l'étranger, 2 volumes, Lausanne, 1877, p. 93.

[217]  Ibidem.

[218]  Ibidem.

[219]  SAUSSURE, Horace Benedict (de), Projet de Réforme pour le Collège de Genève, Paris, 1828. L'édition originale date de 1774, alors que de Saussure décède en 1799. Cependant, l'édition de 1828 contient un avertissement qui précise que le texte original n'a pas été modifié. Ce projet d'Horace de Saussure sera vivement combattu par Louis Bertrand, qui publia, quelques temps après, une brochure combattant chaque argument avancé par de Saussure. Cette intéressante polémique a été analysée par Charles Magnin et Marco Marcacci lors du Colloque consacré à Horace de Saussure. Voir BERTRAND, Louis, De l'instruction publique, Genève, 1774; MAGNIN, Charles, MARCACCI, Marco, 'Instruction Publique, politique et économie, quelques enjeux clés de la Réforme du Collège proposée par De Saussure en 1774', in Acte du Colloque Horace Bénédict de Saussure, à paraître.

[220]  Voir HOFSTETTER, Rita, op. cit., 1998.

[221]  Ibidem, p. 32.

[222]  Ce fait a été présenté dans le Chapitre 1 de ce travail, voir 'Une bourgeoisie patricienne'.

[223]  SAUSSURE, op. cit., 1828, p. 1.

[224]  Ibidem, p. 3.

[225]  Idem.

[226]  GISEL, Pierre [ed.], Encyclopédie du protestantisme, Genève, 1995, p. 1639.

[227]  SAUSSURE, op. cit., 1828, p. 6.

[228]  Voir ROUSSEAU, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne, 1764. Version électronique disponible sur le site de l'Université de Toulouse, Lettre IV, p. 40.

[229]  SAUSSURE, op. cit., p. 12.

[230]  Ibidem, p. 22.

[231]  AEG, Rapport fait à la compagnie Académique au nom de la commission nommée pour l'examen de cette question : Y a-t-il des réformes à faire dans le Collège de Genève ?, Genève, 1828.

[232]  MUTZENBERG, Gabriel, op. cit., 1978.

[233]  Ibidem, p. 257. Concernant cette question, voir en particulier le chapitre 2 du second Livre, intitulé 'les débats'; Ibidem, p 257-290.

[234]  Ibidem, p. 239.

[235]  AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 11.

[236]  Ibidem, p. 10. Toutes ces données chiffrées se trouvent annexe à ce travail.

[237]  D'autres données statistiques existent, mais elles ne sont pas systématiques sur une aussi longue période. Concernant le nombre d'élèves du Collège, voir notamment les chiffres de Macaire. Voir MACAIRE, Isaac-François, Rapport fait au Conseil représentatif au nom de la commission nommée pour l'examen du projet de loi sur les Collèges de Genève et de Carouge : lu dans la séance du 14 mars 1836, Genève, 1836, cité par MUTZENBERG, op. cit. 1978, p. 175.

[238]  Le problème des chiffres avancés par la commission est qu'une classe ne peut être suivie sur plusieurs années. En effet, les étudiants redoublant causent un biais aussi bien en aval (un redoublant va grossir les rang de la classe postérieure) qu'en amont (un redoublant doit être soustrait du nombre d'élèves de sa classe). Ce biais peut être contourné, en supprimant les redoublants du degré de référence, mais en ajoutant ceux du degré supérieur. Le graphique 1 exprime ainsi la différence du résultat obtenu, par rapport au résultat donné par le tableau statistique. Tout élève arrivé, ou parti, en cours de scolarité est alors visible. La supposition qui a été faite de voir les enfants non-promus recommencer le degré n'a pas d'influence sur le résultat général, puisque sans ces enfants, les résultats obtenus (soit les déficits d'élèves) seraient encore plus prononcés. AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 11.

[239]  AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 10.

[240]  SAUSSURE, Horace (de), op. cit., 1774.

[241]  AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 10.

[242]  Ibidem.

[243]  Ibidem.

[244]  Ibidem.

[245]  En dehors des ouvrages cités on la retrouve notamment dans plusieurs travaux universitaires de moindre importance. Voir notamment FEYLER, Josette, L'école enfantine genevoise: naissance, évolution, perspectives, mém. Lic. FAPSE, Univ. de Genève, Genève, 1976, p. 8.

[246]  Rita Hofstetter cite dans sa bibliographie un rapport fait à la compagnie Académique par une commission de réforme en 1830 seulement. Cette commission ne peut que faire suite au rapport de 1828, et surtout à la persistance du problème posé. HOFSTETTER, Rita, op. cit., p. 361; Premier rapport fait à la compagnie Académique dans sa séance du 19 mai 1830, au nom de la commission nommée pour la révision des institutions du Collège, Genève, 1830.

[247]  AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 12.

[248]  Ibidem, p. 13.

[249]  Ibidem, p. 14.

[250]  Ibidem, p. 20.

[251]  Ibidem, p. 22.

[252]  Ibidem, p. 23.

[253]  Voir à ce sujet, PANCHAUD, Georges, 'Une offensive des Libéraux 'éclairés' au début du XIXe siècle: l'introduction de l'enseignement mutuel', in Ces impossibles réformes scolaires, Lausanne, 1983, p. 155-198; BOVET, Pierre, 'Ecoles nouvelles d'autrefois. Louis Perrot et les débuts de l'enseignement mutuel en Suisse française', in Cahier de pédagogie expérimentale et de psychologie de l'enfant, n°10, Genève, 1938.

[254]  Ibidem, p. 3.

[255]  Le terme d''enseignement mutuel ' a été adopté par la Société pour l'amélioration de l'enseignement élémentaire, fondée à Paris en 1814. Voir PANCHAUD, Georges, op. cit., p. 157. Charles Pictet de Rochemont et François d'Ivernois sont tous deux membres du Conseil Provisoire de 1814, et envoyés à Vienne pour négocier le statut de la future République de Genève. Il est révélateur de constater que les Français ont préféré franciser le nom en 'enseignement mutuel', tandis que les Genevois parlent plutôt d'école 'lancastérienne'. Il faut dire que d'Ivernois avait fui la révolution de 1792 et s'était réfugié en Angleterre. SHAG, Histoire de Genève de 1798 à 1931, Genève, 1956, p. 52-54.

[256]  Correspondant à l'argent reçu du gouvernement pour ses services rendus au Congrès de Vienne. PANCHAUD, Georges, op. cit., p. 157.

[257]  La Société pour l'avancement de l'instruction religieuse de la jeunesse a créé deux écoles lancastériennes dont elle suit l'évolution avec attention. AEG, Rapport fait à la Société pour l'avancement de l'instruction religieuse de la jeunesse, sur les deux écoles lancastriennes établies par cette société, Genève, 1820; AEG, Second rapport fait à la Société pour l'avancement de l'instruction religieuse de la jeunesse sur les deux écoles lancastriennes établies par cette société, Genève, 1821.

[258]  AEG, Compte-rendu au Conseil Représentatif de l'administration du Conseil d'Etat pendant l'année 1826, Genève, 1827, p. 14.

[259]  Soit l'école de la Monnaie et l'école de Bel-Air. AEG, Rapport fait à la compagnie Académique..., p. 10

[260]  A ce sujet, le compte-rendu annuel précise que le nombre d'enfants confiés à des écoles lancastériennes a diminué de 77 en une année. Cette baisse est expliquée par une épidémie de petite vérole. Voir, AEG, Compte-rendu..., 1827, p. 14.

[261]  Idem.

[262]  Le projet en question est explicité dans une brochure d'une vingtaine de pages. Voir DIODATI, Edouard, quelques reflexions sur les écoles d'enfants, Genève, 1826.

[263]  Ibidem. Le nom de chaque donateur est inscrit sur une liste qui se trouve à la fin de la brochure.

[264]  Ibidem, p. 1.

[265]  Idem.

[266]  Ibidem, p. 22.

[267]  Ibidem, p. 2.

[268]  Ces archives sont déposées aux AEG.

[269]  AEG, Circulaire du comité de l'école rurale des jeunes filles, Genève, 1826, papiers Rigaud, volume 46.

[270]  Ibidem.

[271]  Ibidem.

[272]  Ibidem.

[273]  Parmi les 18 signataires (dont 12 femmes), la présence du syndic Masbou et des professeurs Chenevière et Liotard est à signaler. Ibidem.

[274]  Ce sentiment est par exemple visible dans la question du suffrage universel en France. Voir ROSANVALLON, Pierre, Le sacre du citoyen, histoire du suffrage universel en France, Paris, 1992, p. 349-355.

[275]  BPU, PREVOST, Pierre, Note relative à l'éducation, 1791, cote Ms Suppl. 1076/8.

[276]  Ibidem. Nous n'avons pas trouvé de sources concernant l'établissement évoqué dans cette citation.

[277]  C'est par exemple le cas de l'école des petits enfants de Saint-Gervais, qui ouvre ses portes en 1826. FEYLER, op. cit., p. 15.

[278]  Journal de Genève, 7 mai 1829.

[279]  BPU, PREVOST, Jean-Louis, Histoire de la famille Prévost, [document manuscrit], [s.d.], cote Ms Fr 4731 A & B.

[280]  Voir en particulier la création de l'institut Lecoultre (1817-1855) qui obéit à cette logique, HOFSTETTER, Rita, op cit., p. 138. Gabriel Mutzenberg, dans le Chapitre 3 du livre II intitulé 'La réponse des écoles privées, trace un rapide portrait des différentes écoles privées, en indiquant à chaque fois l'origine de l'école et son domaine de prédilection. MUTZENBERG, Gabriel, op. cit., 1978, p. 209-238.

[281]  Les archives de cette école privée (1814-1960) ont été déposées à la CRIEE (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur l'Enseignement et l'Education), reliée au Département de l'Instruction Publique de Genève. Le fonds est extrêmement vaste, allant des listes de classes aux contenus des cours. Voir aussi Ibidem.

[282]  HOFSTETTER, Rita, Le drapeau dans le cartable, histoire des écoles privées à Genève au XIXe siècle, Carouge, 1994.

[283]  ARLETTAZ, Gérard, Libéralisme et société dans le canton de Vaud 1814-1845, Lausanne, 1980.

[284]  Dans l'ouvrage de Stepczynski, il est clairement montré que le sentiment des élites vis-à-vis de l'occupation française à d'abord été favorable. Il n'est devenu négatif que dans un deuxième temps. STEPCZYNSKI, Marian (dir.), Genève et la Suisse : Un mariage d'amour et de raison. Genève, 1992.

[285]  Ibidem, p. 72.

[286]  Ibidem, p. 75.

[287]  C'est par exemple le cas de Jean Janot, un des chefs du parti des Représentants, ancien syndic banni en 1792, et réélu à sa charge en 1794. Jean Janot a tenu durant la Restauration un journal publié près de 100 ans plus tard par Ami Bordier. JANOT, Jean, En 1814 : journal d'un citoyen genevois, édité par Ami Bordier, Genève, 1912, p. 199.

[288]  STEPCZYNSKI, Marian, op. cit., p. 75.

[289]  CRAMER, Frédéric-Auguste, op.cit., p. 29-30.

[290]  Article 8 du Titre II de la Constitution. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828, p. 8.

[291]  L'article 7 du Titre II précise que 'le Conseil représentatif aura le pouvoir législatif'. Cette disposition est complétée par l'article 10 : ' dans les séances périodiques, tous les membres du Conseil Représentatif pourront faire des propositions. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828, p. 10 & 12. Cette édition de la Constitution, vraisemblablement la seconde, comporte l'avantage d'indiquer clairement toutes les modifications qui sont intervenues depuis son adoption en 1814. Ainsi, la version originale est comprise dans cette édition.

[292]  Article 8 du Titre II: 'il ne pourra être fait aucun changement à la Charte constitutionnelle qu'à la pluralité des deux-tiers des suffrages dans les deux conseils', soit le Conseil Représentatif et le Conseil d'Etat. Ibidem.

[293]  Chaque année, trente députés étaient renouvelés, sur un total de 273. Les sortants n'étaient pas directement rééligibles. Ibidem.

[294]  Cette loi est annexée à la constitution de 1814 publiée en 1828. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828.

[295]  Ce cens passe de 63 à 25 florins entre 1814 et 1819. SHAG, Histoire de Genève de 1798 à 1931, Genève, 1956, p. 79.

[296]  C'est par exemple le cas auprès des auteurs de la 'pétition des 16', soit 23 personnalités (car 7 signataires se sont ajoutés après le dépôt de cette pétition) qui avaient demandé le report du vote. Tous les signataires sont d'origine bourgeoise. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), 2 vol., Genève, 1953. p. 58.

[297]  Ce sont surtout les auteurs proches des radicaux, à l'image d'Henri Fazy, qui ont une forte tendance, dans leurs écrits, à homogénéiser la classe bourgeoise au sein d'un seul groupe dit 'conservateur'. Voir par exemple, FAZY, Henri, Les constitutions de la République de Genève : étude historique, Genève, 1890. Plus récemment, l'intérêt des historiens s'est focalisé sur les libéraux, dont l'identité politique reste floue. Jean Batou, en particulier, lors d'un colloque sur le libéralisme genevois a posé une nouvelle fois l'éternelle question de la proximité entre conservateurs et libéraux. Voir BATOU, Jean, 'Un libéralisme conservateur?', in DUFOUR, Alfred, ROTH, Robert, WALTER, François, [éd.], Le libéralisme genevois, du Code Civil aux Constitutions (1804-1842), Bâle, 1994, p. 247ss.

[298]  Le terme de 'nouvelles autorités' est à apprécier en regard de la période française. Plus largement, le gouvernement provisoire est composé d'anciens magistrats, en poste avant 1792, notamment Ami Lullin et Joseph Des Arts. STEPCZYNSKI, Marian (dir.), op. cit.

[299]  Ibidem, p. 75.

[300]  La Régénération correspond aux mouvements révolutionnaires des années 1830, qui touchent pratiquement l'ensemble des cantons suisses, à l'exception notable de Genève. Voir à ce sujet ARLETTAZ, Gérard, 'La démocratie au temps des Républiques. Idéologies et mentalités politiques dans la société suisse, 1815-1848', in Etudes et Sources, n° 9 (1983), Berne, 1983, p. 5-35.

[301]  La loi sur la publicité des séances du Conseil Représentatif demandait l'ouverture d'une tribune afin que la population puisse suivre les débats. En décembre 1831, il n'y a que deux orateurs, MM Bridel et De Lor qui expriment un avis contraire. La loi sur la presse date elle de 1827, et n'a été dans un premier temps que prolongée en février 1832, en attendant que la situation des petits journaux d'opposition se calme. AEG, Mémorial du Conseil Représentatif, vol. 7, Genève 1831-1832, p. 577ss; Ibidem, vol. 8, p. 815ss.

[302]  Nous avons rattaché Jean-Jacques Rigaud à la tendance conservatrice, alors que des contemporains le qualifient parfois de 'libéral'. C'est le cas par exemple du 'conservateur sans concession' Paul Elisée Lullin dans son journal. LULLIN, Paul Elisée, Journal de ce qui se passe d'intéressant pour l'histoire de Genève, dès le premier novembre 1841 à octobre 1846, BPU.

[303]  CRAMER, op. cit. Frédéric Cramer a siégé en même temps que Rigaud au Conseil d'Etat, et s'en est retiré en même temps. Ecrit quelques temps après la mort de Rigaud intervenue en 1854, l'ouvrage de Cramer est complété de plusieurs fragments de la plume de Rigaud lui-même, narrant différents événements importants sur la période 1814-1842. La publication retardée de cet ouvrage, soit plus de vingt ans après sa rédaction, est sans doute à attribuer à des raisons politiques. En 1855, Fazy reconquiert le Conseil d'Etat, tandis que l'opposition conservatrice est toujours sous le choc de la Révolution de 1846. Cette dernière est par ailleurs totalement absente des témoignages de Rigaud, rédigés en 1845.

[304]  Jean-Jacques Rigaud souffre de palpitations cardiaques qui se déclarèrent dès le début des années 1840. En juin 1845, soit quelques semaines après son retrait de la politique, il est victime d'une crise de paralysie, de laquelle il ne se remettra jamais complètement. CRAMER, Frédéric, op. cit., p. 295.

[305]  Dans la Constitution de 1814, les âges minimum légaux sont les suivants: 25 ans pour être électeur (art. 7 Titre I), 30 ans pour entrer au Conseil Représentatif (art. 1 Titre II) et 35 ans pour entre au Conseil d'Etat (art. 1 Titre III). AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828, p. 5, 6 et 13.

[306]  Soit, en 1825, 1827, 1829, 1831, 1833, 1835, 1837, 1839, 1841, 1842 et 1843. Jean-Jacques Rigaud sera encore député à la Diète Fédérale en 1830, 1832, 1833, 1834, 1835, 1837, 1838 et 1841. CRAMER, Op. cit., p. 86 & 96.

[307]  Rigaud est successivement membre du bureau de bienfaisance (1812), secrétaire du comité de la Classe des Beaux-Arts (1813) et secrétaire du gouvernement provisoire, directeur de l'Hôpital puis auditeur dès 1816. Son rôle de secrétaire lui confère la délicate mission d'inscrire les votes de la Constitution de 1814 dans le registre des votations. Ibidem, p. 24, 25, 29.

[308]  CRAMER, op. cit., p. 14.

[309]  L'origine de la famille Rigaud est située dans le Chablais. Les persécutions religieuses les poussèrent à rejoindre la cité de Calvin et à acquérir la bourgeoisie en 1595. CRAMER, op. cit. p. 14; COVELLE, Alfred Louis, Le livre des Bourgeois de l'ancienne République de Genève, Genève, 1897.

[310]  Le frère de Jean-Jacques Rigaud (1785-1854) est Edouard Rigaud (1790-1861), dit Rigaud-Constant suite à son mariage avec Henriette de Constant de Rebecque (1800-1869). BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 713.

[311]  CRAMER, op. cit., p. 49.

[312]  La formule est de Rigaud lui-même. Il est difficile d'en donner une origine précise. L'idée sous-jacente est de préférer des réformes successives à une révolution violente.

[313]  Jean-Jacques Rigaud, in Mémorial du Conseil Représentatif, année 1833, t II, p. 579-580.

[314]  Pierre-François Bellot (1776-1836), juriste de talent, est notamment le 'conseiller intime' de Jean-Jacques Rigaud. BORGEAUD, Charles, Histoire de l'Université de Genève, l'Académie et l'Université au XIXe siècle, 1814-1900, Genève, 1934, p. 235; Au sujet de Bellot, voir ZOGMAL, Alain, Pierre-François Bellot (1776-1836) et le code civil, conservatisme et innovation dans la législation genevoise de la Restauration, Thèse de la Faculté de Droit, Université de Genève, Genève, 1998.

[315]  RIGAUD, Jean-Jacques, 'Politique fédérale et cantonale en 1830' fragments II, in CRAMER, op. cit., p. 396

[316]  DELON, Michel, Dictionnaire européen des Lumières, Paris, 1997, p. 645-648. Ce dernier précise par exemple que le terme est apparu d'abord en Espagne en 1812, puis est 'attesté dès 1823 dans le lexique de Claude Boiste'. Ibidem, p. 645.

[317]  Ibidem, p. 647.

[318]  Le 12 juin 1762, les exemplaires de l''Emile' et de 'Contrat Social' avaient été saisis par les autorités chez les libraires. La condamnation avait suivi le 19 juin. Lorsque dans les années 1820, il est question d'ériger une statue au philosophe originaire de Genève, des conservateurs, dont Charles Malan crient au scandale. SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 446-450; Voir notamment MALAN, Charles, La statue de Rousseau, réponse d'un citoyen de Genève chrétien à la demande qui lui est faite de contribuer à l'érection de ce monument, Genève, 1828; MALAN , Charles, Rousseau n'a-t-il rien fait pour sa patrie ?, Genève, 1828.

[319]  Jean-Baptiste Say (1767-1832). Célèbre pour avoir diffusé, en 1803 la pensée d'Adam Smith en France. Voir notamment sa publication la plus célèbre: SAY, Jean-Baptiste, Traité d'économie politique, Paris, 1803.

[320]  Etienne Dumont (1859-1829). Une biographie retrace l'histoire de ce libéral. MARTIN, Jean, Etienne Dumont: 1759-1829, l'ami de Mirabeau, le voyageur, le patriote genevois, Neuchâtel, 1942.

[321]  Charle Simonde de Sismondi (1773-1842), dit Sismondi. Les ouvrages biographiques concernant Sismondi sont plus nombreux que pour les deux précédents. Nous nous contentons ici de citer le plus récent. De plus, William Rappard a publié une intéressante étude comparative des principaux économistes genevois du XIXe siècle. Voir WAEBER, Paul, Sismondi, une biographie: les devanciers et la traversée de la Révolution. Chroniques familiales, tome I, Genève, 1991; RAPPARD, William, Economistes genevois du XIXe siècle : Necker, Bellot, Sismondi, Cherbuliez, Rossi, Genève, 1966.

[322]  Voir SALIS, Jean (de), Sismondi 1773-1842, la vie et l'oeuvre d'un cosmopolite philosophe, Paris, 1932.

[323]  Ibidem, p. 5.

[324]  L'ouvrage édité par Jean Trembley comprend, dans son chapitre IX, plusieurs biographies de savants genevois. TREMBLEY, Jacques Ed, Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1987.

[325]  SALIS, Jean (de), op. cit., p. 4-5.

[326]  RIGAUD, Jean-Jacques, 'Restauration de Genève, année 1813-1814' fragments I, in CRAMER, op. cit., p. 369.

[327]  Le résultat s'explique en grande partie par le système de votation 'à l'oreille', qui consiste à indiquer oralement la nature de son vote à un scrutateur, qui doit alors consigner ce dernier dans le registre de la votation. Le peu de confidentialité de ce mode de votation influence de manière certaine le résultat. Jean-Jacques Rigaud, un des scrutateurs, témoigne dans ses mémoires sur ce vote : 'Quelques soins que nous missions à consigner secrètement sur le registre des votes, le seul fait qu'après chaque vote nous devions faire une barre sur une page différente, suivant que le vote était affirmatif ou négatif, rendait facile aux nombreux spectateurs de découvrir quel était le vote de chaque individu.' Ibidem, p. 371.

[328]  NAEF, Henri, La famille Naef et le lignage de Gattikon en Suisse Romande, Lausanne, 1932, p. 158.

[329]  Ibidem.

[330]  SISMONDI, Jean Charles Léonard, Sur les lois éventuelles, Genève, 1814.

[331]  SALIS, Jean (de), op. cit., p. 247.

[332]  Ibidem. Les deux autres 'sacrifices' dont parle Sismondi, sont d'une part la non-publication d'un discours prononcé aux promotions, et surtout son ralliement au projet de Constitution.

[333]  François Ruchon considère Rigaud comme libéral dès 1830, RUCHON, op. cit, vol I, p. 168.

[334]  Paul Lullin, un conservateur sans concession, classera en 1841 Rigaud parmi les personnalités 'flottantes', c'est-à-dire ni radicale ni conservatrice. Le terme de 'libéral' n'est pas utilisé par Lullin. LULLIN, Paul, Journal des événements de 1841 à 1846, manuscrit, BPU Ms Suppl. 1400-1401.

[335]  Au sujet de Fazy-Pasteur, voir MOLINA-DESMEULES, Carrière politique d'un libéral genevois du XIXe siècle: Marc-Antoine Fazy-Pasteur, mém. Lic. Fac. Des Lettres, Univ. De Genève, Genève, 1982.

[336]  Voir notamment BRULHART, Armand, Guillaume-Henri Dufour : génie civil et urbanisme à Genève au XIXe siècle, Lausanne, 1987; DURAND, Roger [éditeur], Guillaume-Henri Dufour dans son temps 1787-1875, Actes du colloque Dufour, Genève, 1991.

[337]  Le monde des ingénieurs ne s'affirme comme acteur du développement économique en Suisse qu'à partir de 1848. PAQUIER, Serge, 'La naissance de l'ingénieur électricien, origines et développement des formations nationales électrotechniques', in BADEL, Laurence [ed.], Histoire de l'électricité, actes du troisième colloque international d'histoire de l'électricité, Paris, 1994, p. 252. La question de la place des ingénieurs à Genève pendant le XIXe siècle est traitée dans le chapitre 14 point 1 de ce travail.

[338]  La famille Dufour est bourgeoise de Genève depuis 1641, lorsque Jacques achète ses lettres de bourgeoisie. DURAND, Roger [éditeur], Guillaume-Henri Dufour dans son temps 1787-1875, Actes du colloque Dufour, Genève, 1991, p. 27.

[339]  AEG, 'Rapport sur le projet de loi constitutionnel relatif à l'abaissement du cens électoral, présenté le 16 avril 1832', in Mémorial du Conseil Représentatif, vol. 9 (1832) , p.1183.

[340]  L'abaissement du cens vise à contrebalancer le désintérêt de la population pour la vie politique. Il passe de 25 à 15 florins en 1832, puis à seulement 7 florins en 1835. Le mouvement de baise du cens s'est donc considérablement accéléré dès 1830. SHAG, Histoire de Genève de 1798 à 1931, Genève, 1956, p. 79, 85 et 86.

[341]  SHAG, op. cit., p. 84; RUCHON, op. cit., vol. I, p. 176-177; Cette loi a été adoptée le 24 janvier 1831, AEG, Mémorial du Conseil Représentatif, séance du 19 janvier 1831, vol. 6 (1830-1831), p. 609.

[342]  MONNIER, Marc, David-Etienne Gide, Genève, 1869, p. 15.

[343]  SHAG, op. cit., p. 86.

[344]  William Rappard cite dans son ouvrage plusieurs lettres écrites par Rossi pour exprimer sa décision. RAPPARD, William, op. cit., 1941, p. 66-67.

[345]  BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], vol. 3, cote Ms Fr 4741/3.

[346]  Au sujet de cette crise, voir HILER, David, LESCAZE, Bernard, Révolution inachevée, révolution oubliée: 1842, Genève, 1992, p. 39 & 160.

[347]  FAZY, James, D'une organisation municipale pour la commune de Genève, 1841, p. 8. Dans la même brochure, Fazy accuse les syndics de 1814 de 'suivre le despotisme établi'. Ibidem, p. 1.

[348]  Cette question est explicité ci-dessous.

[349]  CRAMER, op. cit., p. 246.

[350]  Cramer rapporte ce durcissement, Ibidem, p. 245. Rigaud, dans son huitième et bref fragment commentant le 22 novembre 1841, donne un avis identique, mais précise que la Révolution était inéluctable, sur la question municipale, ou sur une autre. RIGAUD, Jean-Jacques, 'Opinion de Rigaud sur la Révolution du 22 novembre 1841' fragments VIII, in CRAMER, op. cit., p. 369.

[351]  Fazy écrit dans une brochure au sujet du gouvernement, qu'il appelle le 'tuteur distrait': 'jamais il ne pourra ni ne saura s'identifier avec les intérêts véritables de la ville'. FAZY, James, op. cit., 1841, p. 6.

[352]  Voir à ce sujet FULPIUS, Lucien, L'organisation des pouvoirs politiques dans les Constitutions genevoises du XIXe siècle, Thèse de la Fac. de Droit n°433, Univ. De Genève, Genève, 1942.

[353]  L'éclairage au gaz, par exemple, implique un bouleversement considérable des modes de pensée, notamment par la simple disparition d'un combustible visible. Voir SCHIVELBUSCH, Wolfgang, La nuit désenchantée, Paris, 1993.

[354]  Le premier projet date de 1816. Même s'il est extrêmement sommaire, la date est incontestable. Voir PERROUX, Olivier, L'éclairage public à Genève, mém lic. Histec, Université de Genève, Genève, 1995.

[355]  Guillaume-Henri Dufour était ingénieur.

[356]  Un article traite de ces débats du gaz au sein du Conseil Représentatif. ULMI, Nicolas, 'les immenses avantages de la clarté', in Bulletin du Département d'Histec, Université de Genève, Genève, n°22, p. 33-56.

[357]  Notamment Gaullieur et Henri Fazy, qui affirmaient que le 3 mars 1841, le Conseil Représentatif avait repoussé en votation, une nouvelle fois et pour 5 années, un débat sur l'autonomie municipale. Ruchon affirme que ce vote n'a pas eu lieu, ce qui est confirmé par le Mémorial du Conseil Représentatif. Voir GAULLIEUR, Eusèbe-Henri-Alban, Genève depuis la constitution de cette ville en république jusqu'à nos jours : (1532-1856), Genève, 1856, p. 439; FAZY, Henri, op. cit., p 235;RUCHON, François, La Révolution du 22 novembre 1841 et l'autonomie municipale de la Ville de Genève, Genève, 1942, p. 21. Ce dernier ouvrage, écrit à l'occasion du Centenaire de la Ville de Genève a été grandement et presque textuellement repris pour l'Histoire politique, publiée en 1953. Quelques passages cependant n'ont pas été repris.

[358]  Lors de l''affaire Louis Napoléon' en 1839, lorsque les autorités ont mis le colonel Dufour à la tête des troupes, au lieu de Rilliet-Constant à qui devait logiquement revenir cette responsabilité. LULLIN, Journal des événements de 1841 à 1846, manuscrit, BPU Ms Suppl. 1400-1401. Nous apportons d'autant plus de crédit à cette source que Ruchon lui-même, référence en matière d'histoire politique genevoise écrivit de Lullin: 'une plume honnête et bien renseignée', RUCHON, Op. cit., vol. I p. 365.

[359]  Les revendications de l'Association du trois mars étaient principalement la suppression du cens électoral et la création d'une autorité municipale pour la cité.

[360]  Cité par FAZY, Henri, op. cit., p. 128.

[361]  Les raisons du départ de Rossi sont diverses: le manque d'intérêt de la part des autorités suisses pour son projet de révision du Pacte Fédéral et à des raisons financières seraient les deux causes principales. En 1833, Rossi est nommé à la Chaire d'économie politique de Paris, laissée vacante par le décès de Jean-Baptiste Say, mort en 1832. LEDERMANN, Làszló, Pellegrino Rossi, l'homme et l'économie 1787-1848, une grande carrière internationale au XIXe siècle, Paris, 1929, p. 101-109.

[362]  FAZY, Henri, James Fazy, sa vie et son oeuvre, Genève, 1887 ; FRACHEBOURG, Jean-Claude, James Fazy : (1794-1878) : l'homme, le démocrate, le magistrat, Genève, 1979. Cette dernière référence est une conférence donnée dans le cadre de l'Institut National Genevois, institution créée par James Fazy, à l'occasion du centenaire de la mort du leader radical.

[363]  FAZY, Henri, op. cit., p. 1.

[364]  COVELLE, Alfred Louis, Le livre des Bourgeois de l'ancienne République de Genève, Genève, 1897. Par ailleurs, un arbre généalogique de la famille Fazy, qui montre que James est un descendants d'Antoine, se trouve dans MOLINA-DESMEULES, Marianne, Carrière politique d'un libéral genevois du XIXe siècle: Marc-Antoine Fazy-Pasteur, mém. Lic. Fac. Des Lettres, Univ. De Genève, Genève, 1982.

[365]  CRAMER, op. cit., p. 48.

[366]  FAZY, Henri, op. cit., p. 28.

[367]  SAINT-SIMON, Claude-Henri, Introduction aux travaux scientifiques, Paris, 1807.

[368]  FAZY, James, Le privilège de la Banque de France considéré comme nuisible aux transactions commerciales, Paris, 1818.

[369]  Voir plus particulièrement BOUGLE, C., 'L'achèvement de la révolution', in L'oeuvre de Saint-Simon, Paris, 1925. P. 193-197.

[370]  tiré du premier numéro de l'Europe Centrale, journal créé par Fazy à Genève, le 17 décembre 1833, et cité par FAZY, Henri, op. cit, p. 87.

[371]  Tiré de SAINT-SIMON, Claude-Henri (de), De la réorganisation de la société européenne ou de la nécessité et des moyens de rassembler les peuples de l'Europe en un seul corps politique en conservant à chacun son indépendance nationale, Paris, 1814, cité par Oeuvres choisies de C-H de Saint-Simon, tome 2, Bruxelles 1859, p. 262.

[372]  Ibidem, p. 3.

[373]  La souscription ouverte 'devant le tombeau de Newton' avait pour but de nommer les trois meilleurs scientifiques de chaque discipline, qui se verraient attribuer une somme d'argent. 'Les hommes de génie jouiront alors d'une récompense digne d'eux et de vous'. Cf. SAINT-SIMON, Claude Henri (de), 'Première lettre', in Lettres d'un habitant de Genève à ses contemporains, Genève 1803.

[374]  FAZY, Henri, op. cit., p. 8.

[375]  Ibidem, p. 33.

[376]  RUCHON, François, op. cit. , p.164.

[377]  SENARCLENS, Jean (de), Un journal témoin de son temps, histoire illustrée du Journal de Genève (1826-1998), Genève, 1999, p. 17.

[378]  Fazy, Henri, op. cit., p. 85.

[379]  Le premier numéro date du 17 décembre 1833. Un prospectus l'avait précédé le 20 novembre 1833.

[380]  Journal de Genève du 29 avril 1834.

[381]  Mémorial du Conseil Représentatif, séance du 7 mars 1834, 6e année, 1833-1834, pp. 815-816.

[382]  Dès l'édition du 24 juin 1834, l'Europe Centrale parut trois fois par semaine.

[383]  Ruchon indique que la participation aux élections passa de 47.8% des électeurs en 1819 à seulement 24,1% en 1824. RUCHON, François, op. cit., p. 147.

[384]  FAZY, Henri, op. cit., p. 69.

[385]  Isaac Cornuaud (1743-1820) était un ancien leader des Natifs. Par ses écrits, il avait notamment joué un rôle prépondérant lors de la prise d'arme de 1782. Dans l'histoire de Genève de Martin, publiée par la SHAG, il est dit de lui : « ami de Voltaire, [il] écrivit une foule de brochures et des Mémoires qui abondent en réflexion intelligente ». De plus, pendant la Révolution de 1792, Isaac Cornuaud « fut l'artisan le plus actif » de la taxe révolutionnaire qui imposait plus sévèrement les « aristocrates ». En 1798, il était opposé à l'Annexion de Genève à la France. SHAG, op. cit., p. 489, 521. ; RAPPARD, William, Economistes genevois du XIXe siècle : Necker, Bellot, Sismondi, Cherbuliez, Rossi, Genève, 1966p. 69. CHERBULIEZ, Emile (editeur), Mémoires de Isaac Cornuaud sur Genève et la Révolution de 1770 à 1795, Genève, 1912 ; Cornuaud, Isaac, Lettre d'un Genevois au citoyen M*** à Paris, sur la réunion de Genève à la France, Genève, An 6 [1798].

[386]  SILBERNER, Edmund, L'oeuvre d'Antoine-Elisée Cherbuliez, Thèse des Sciences Economiques et Sociales n°44, Univ. de Genève, 1935.

[387]  RAPPARD, William, op. cit., 1966.

[388]  Ibidem, p. 262.

[389]  CHERBULIEZ, Antoine, Notice sur la vie et les travaux de feu Pierre-François Bellot, doyen de la faculté de droit de Genève, Genève, 1838, p. 21, cité par RAPPARD, op. cit., p. 71.

[390]  CHERBULIEZ, Antoine-Elisée, Dissertation sur les causes naturelles du droit positif, Genève, 1826.

[391]  Le terme de « protégé » est utilisé par Marcacci. Ce dernier précise que David Munier « plusieurs fois recteur, dont la longue carrière professorale se signala par l'absence de production savante ». MARCACCI, Marco, Histoire de l'Université de Genève 1559-1986, Genève, 1987, p. 83.

[392]  BORGEAUD, Charles, Histoire de l'Université de Genève, l'Académie et l'Université au XIXe siècle, 1814-1900, Genève, 1934, p. 562. Antoine Elysée Cherbuliez est professeur de Droit de 1833 à 1836, puis professeur de Droit et d'Economie Politique de 1836 à 1847.

[393]  RAPPARD, op. cit., p. 119.

[394]  Ibidem, p. 264.

[395]  Une lettre détaillée de Cherbuliez à Auguste De la Rive en expose les motifs. Elle est citée intégralement par RAPPARD, op. cit. ,p. 80-82.

[396]  C'est-à-dire la Rétention, qui est décrite dans l'article 8 de la Constitution de 1814. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828.

[397]  AEG, Mémorial du Conseil représentatif, 1829-1830, t. I, pp 126ss.

[398]  Le résultat obtenu alors par Antoine Cherbuliez n'est guère brillant. Il n'est élu qu'au second tour avec 738 voix sur 1251 suffrages. AEG, Mémorial du Conseil représentatif, 1831-1832, t. I, pp 456.

[399]  AEG Mémorial du Conseil représentatif, 1831-1832, t. II, pp 926ss.

[400]  Ibidem, pp 1176ss.

[401]  AEG, Mémorial du Conseil représentatif, 1832-1833, t. II, pp 725ss.

[402]  CHERBULIEZ, Antoine-Elisée, Riche ou pauvre, exposition succincte des causes et des effets de la distribution actuelle des richesses sociales, Paris, Genève, 1840.

[403]  RAPPARD, op. cit., 1966.

[404]  CHERBULIEZ, op. cit, 1840, p 272.

[405]  Ibidem, p 276.

[406]  Ibidem, p 202-208.

[407]  RAPPARD, op. cit., 1966, p. 111.

[408]  AEG Mémorial de l'assemblée Constituante, Genève, 1841.

[409]  En dehors des livres d'histoire générale, un ouvrage de David Hiler et Bernard Lescaze, publié à l'occasion du 150e anniversaire de l'événement, traite spécifiquement de la révolution de 1842. HILER, David, LESCAZE, Bernard, Révolution inachevée, révolution oubliée: 1842, Genève, 1992.

[410]  RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), 2 vol., Genève, 1953, p. 282.

[411]  Ibidem, p. 281.

[412]  Ibidem, p. 301.

[413]  HILER, David, LESCAZE, Bernard, op. cit.

[414]  CRAMER, op. cit., p. 30.

[415]  Idem.

[416]  Voir chapitre précédent.

[417]  Le 4 novembre 1841, une lettre signée par 80 députés, parmi lesquels on trouvait peu de libéraux-modérés du Trois Mars, dont le colonel Dufour, est adressée aux seigneurs syndics. Elle demande la création d'une commission de doléances. Le Conseil d'Etat répond le 8 novembre 1841, par un refus poli: 'Il a trop de confiance dans ses concitoyens pour croire qu'ils veuillent jamais obtenir des changements politiques par des voies de désordre, auxquels il serait de son devoir de répondre par la force'. AEG, Registre du Conseil d'Etat, 8 novembre 1841, p 475.

[418]  Idem.

[419]  BPU, LULLIN, Paul, Journal des événements de 1841 à 1846, [document manuscrit]. Paul Elisée Lullin (1800-1872), allié Dunant, ancien syndic et grand promoteur de la restauration de 1814. La famille Lullin est bourgeoise avant la Réforme, et tient un rôle important dans toute l'histoire genevoise. En l'occurrence, Paul-Elisée Lullin n'a qu'un lointain lien de parenté, remontant au XVIe siècle, avec Ami Lullin, grand artisan de la restauration. Voir BUNGENER, op. cit. , p.454.

[420]  Ibidem, p. 1.

[421]  Voir en particulier HILER, David, LESCAZE, Bernard, op. cit.

[422]  Notamment concernant les étiquettes politiques des acteurs de la Révolution de 1842. SHAG, Histoire de Genève, 2 vol., Genève, 1956. Le témoignage de Lullin est cependant cité dans cet ouvrage, et n'apparaît donc pas comme nouveau.

[423]  AEG, Mémorial du Conseil Représentatif, séance du 22 novembre 1841, 14e année, 1841-1842, t. I, p. 202ss

[424]  En 1834 Fazy-Pasteur publie une brochure très critique envers le texte fondateur du régime de la restauration. FAZY-PASTEUR, Marc-Antoine, La Constitution du Canton de Genève, mise en parallèle avec les constitutions des Cantons de Zürich, Berne, Fribourg, Soleure, Bâle et Vaud, Genève, 1834.

[425]  AEG, Mémorial du Conseil Représentatif, séance du 22 novembre 1841, 14e année, 1841-1842, t. I, p. 212.

[426]  Idem.

[427]  Les Intérêts Genevois, journal de l'Association, publie en novembre 1841 'l'adresse des 16' de 1814, à la tête desquels se trouve Sismondi. Le but est de montrer que la contestation de 1841 n'est que le prolongement de cette adresse sur laquelle 's'appuient les citoyens qui composent l'Association du Trois-Mars'. Voir AEG, Intérêts genevois, n°24, [20 novembre 1841], p. 309, cote Rigaud 101.

[428]  Voir SISMONDI, Charles, A l'Association du Trois Mars, Genève, 1841.

[429]  De plus, malade et très diminué physiquement, Sismondi n'avait pu achever son ultime discours et dut être raccompagné chez lui (à Chêne) avant la fin de la séance. Voir SISMONDI, Charles (de), Discours de M. de Sismondi à l'Assemblée constituante: le 30 mars 1842, Genève, 1842.

[430]  Publié à trois reprise entre 1836 et 1843. SISMONDI, Charles, Etudes sur les constitutions des peuples libres, Bruxelles, 1843.

[431]  Ibidem, p. 219.

[432]  Ibidem, p. 237.

[433]  Ce dernier ne s'attarde pas sur la composition de la foule, qu'il se borne à estimer à environ 4'000 personnes en début d'après-midi. RUCHON, op. cit., p. 279.

[434]  Ruchon écrit: 'la foule était houleuse, mais personne n'avait d'armes'. Ibidem, p. 281; FAZY, Henri, 'Coup d'oeil historique', in Le Livre du Centenaire 1814-1914, Genève, 1914, p. 36. Cet ouvrage anniversaire a été distribué en 1914 aux enfants sortant des écoles primaires, comme cadeau de fin d'étude.

[435]  Jean-Jacques Rigaud habite la première maison de la rue des Granges, soit en face du parlement. NAVILLE; Paul, Guide la vieille ville, Genève, 1973, p. 49.

[436]  RUCHON, op. cit., p. 61.

[437]  Soit le Nouvelliste Vaudois, qui publie le texte dans son édition du 23 novembre 1841. Cependant, Ruchon précise que le papier de Fazy est daté du 22 novembre à 11 heures. Idem.

[438]  Cela ouvre l'épineuse question de la position de la communauté catholique. En effet, l'électorat catholique est un élément important de la politique genevoise, convoité par les deux camps. Sortant trop de notre sujet, ce point ne sera cependant pas développé.

[439]  Evénement rapporté par Rigaud lui-même dans ses mémoires, BPU, Mémoires de Jean-Jacques Rigaud, II, p. 183ss, Ms Suppl. 1290-1291.

[440]  SISMONDI, op. cit., 1843, p. 36. Ce passage est tiré de l'essai intitulé: 'Des droits que le peuple peut ou doit conserver'. Cette notion est par ailleurs analysée en détail pour le cas français par Rosenvallon. Voir ROSANVALLON, Pierre, Le sacre du citoyen, histoire du suffrage universel en France, Paris, 1992.

[441]  Ibidem, p. 72.

[442]  Ibidem, p. 62.

[443]  Ibidem, p. 190.

[444]  SISMONDI, Charles, Nouveaux principes d'économie politique ou de la richesse dans ses rapports avec la population, Paris, 1827, p. 8.

[445]  Ibidem, p. 9.

[446]  Ibidem, p. 10.

[447]  Idem.

[448]  Ibidem, p. 7.

[449]  Idem.

[450]  LULLIN, op. cit., jeudi 25 novembre 1841, p. 24-25.

[451]  Journal proche du gouvernement.

[452]  LULLIN, Op. cit., mardi 30 novembre 1841, p. 30.

[453]  Anecdote rapportée par LULLIN; op. cit., 19 décembre 1841, p. 51.

[454]  Dans le collège de Saint-Gervais, c'est Dufour qui arrive en tête avec 1171 suffrages. RUCHON, op. cit., p. 285.

[455]  Les réunions de l'assemblée Constituante ont fait l'objet d'un procès-verbal publié. Voir AEG, Mémorial de la Constituante, Genève, 1841-1842.

[456]  'le vieux libéral reculait', écrit Ruchon. De fait, c'est surtout une crainte de nature religieuse qui le pousse à rejoindre définitivement les conservateurs, comme il l'explique au sein de l'assemblée constituante. Ibidem, p. 455; RUCHON, op. cit., p. 295.

[457]  Les résultat de cet ouvrage de référence sont de 91 élus conservateurs (52%), 53 catholiques (30%) et 32 radicaux (18%). SHAG, Ibidem, p. 106.

[458]  Les catholiques sont 42 chez Lullin, alors qu'on en trouve 53 dans l'Histoire de Genève. SHAG, Ibidem, p. 106; LULLIN, op. cit.

[459]  SHAG, Ibidem, p. 95.

[460]  LULLIN, op. cit.

[461]  LULLIN, Idem.

[462]  Tous les résultats nominatifs sont tirés du placard officiel que Lullin a collé à l'intérieur de son journal. LULLIN, Idem.

[463]  Voir à ce sujet l'ouvrage de Trembley qui comporte de brèves biographies de tous les savants genevois ayant une renommée internationale. TREMBLEY, Jacques Ed, Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1987.

[464]  Voir BRIDEL, Yves, FRANCILLON, Roger, La « Bibliothèque universelle » (1815-1924), miroir de la sensibilité romande au XIXe siècle, Lausanne, 1998.

[465]  AEG, Règlement sur le commerce de la ville et République de Genève, vu et approuvé en petit et grand conseil, Genève, 1649, art. II.

[466]  Voir ROUSSEAU, Jean-Jacques, Emile, ou de l'éducation, Amsterdam, 1762. Rappelons que ce livre a été condamné par les autorités genevoises de même que le 'Contrat social'. Les exemplaires ont été détruits en juin 1762. SHAG, Histoire de Genève des origines à 1798, Genève, 1951, p. 446-447.

[467]  HEYER, Henri, L'Eglise de Genève, Esquisse historique de son organisation, Genève, 1909, p. 33.

[468]  Ne sont considérés ici que les hommes. Cette même question posée à la femme ne sera pas abordée, tant elle est plus délicate. Les témoignages sont moins nombreux et les voies professionnelles limitées. Une illustration extrême de la difficulté à traiter de la vocation pour des femmes existe avec le système dit 'des trente demoiselles', soit de rentes viagères placées sur la tête de filles de familles bourgeoises, à la fin du XVIIIe siècle. Un décès signifiant la fin de la rente, les activités tant récréatives qu'éducatives de ces jeunes filles demeurent un petit mystère pour l'historien, qui se doute bien que ces activités devaient être particulièrement limitées. Conséquemment, il n'est pas insensé de se poser des questions sur la nature réelle des vocations de ces demoiselles. Voir au chapitre 1, note 85.

[469]  Le Département des Manuscrits de la BPU dispose de documents issus de Pierre Prévost et de ses enfants.

[470]  L'arbre généalogique de la famille se trouve au chapitre 8, schéma généalogique 8.5.

[471]  Alexandre Prévost, qui écrit ces lignes, est à ce moment banquier en Angleterre.

[472]  Tiré de BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, [récit autobiographique manuscrit], cote Ms Fr. 4756, p.50-51.

[473]  Voir MIEGGE, Mario, Vocation et travail. Essai sur l'éthique puritaine, Genève, 1989.

[474]  Voir sa position dans l'arbre généalogique de la famille. Chapitre 8 schéma généalogique 8.5.

[475]  BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, [récit autobiographique manuscrit], cote Ms Fr. 4756, p.53.

[476]  Né en 1788, il est l'aîné de 8 ans sur Jean-Louis, de 11 ans sur Guillaume et de 13 ans sur Georges. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoise depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, 6 volume, 1836-1908, p. 376.

[477]  Voir en particulier, en dehors des ouvrages historiques sur l'Université, les travaux de Gabriel Mutzenberg, Rita Hofstetter et Charles Magnin. MUTZENBERG, Gabriel, Genève 1830, restauration de l'école, Thèse de la Faculté de Science économique et sociale, Université de Genève, Lausanne, 1978; HOFSTETTER, Rita, Les lumières de la démocratie. Histoire de l'école primaire publique à Genève au XIXe siècle, Berne, 1998; BORGEAUD, Charles, Histoire de l'Université de Genève, Genève, 1900-1959; MARCACCI, Marco, op. cit., Genève, 1987.

[478]  Rita Hofstetter cependant a publié un ouvrage sur les écoles privées, et en particulier sur l'école Privat, la plus importante institution privée genevoise, qui éduqua les rejetons de l'élite dès 1815. Voir HOFSTETTER, Rita, Le drapeau dans le cartable. Histoire des écoles privées à Genève au XIXe siècle, Genève, 1994.

[479]  Lorsque les radicaux ont congédié cinq professeurs. Voir notamment, MARCACCI, Marco, Histoire de l'Université de Genève 1559-1986, Genève, 1987. Cet épisode de l'histoire genevoise est traité dans le chapitre 9, point 2.1.

[480]  Ce sont les articles 34 et 35, cités par HEYER, op. cit., p. 22.

[481]  Même Rousseau dans son Emile donne une place essentielle à la formation parentale, ce qui ajoute à la confusion des Lumières, puisque de Saussure prône plutôt le développement des institutions publiques. Voir ROUSSEAU, op. cit., 1762.

[482]  Jean-Louis Prévost (1796-1852), autre fils de Pierre Prévost, GALIFFE, James, op. cit.

[483]  Tiré de BPU, PREVOST, Jean-Louis, Histoire de la famille Prévost, [document manuscrit], [s.d.], cote Ms Fr 4731 B, p.106.

[484]  Ibidem

[485]  Consulter à ce sujet, TREMBLEY, Jacques [édit.], Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle, du milieu du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1988.

[486]  MARCACCI, Marco, Histoire de l'Université de Genève, Genève, 1987, p. 124.

[487]  Ibidem, p. 124.

[488]  Idem.

[489]  Le loi est adoptée le 27 janvier 1834. L'origine du processus remonte à une proposition du professeur Boissier faite au Conseil Représentatif le 1er juin 1833. Le premier projet de loi déposé par le Conseil d'Etat date de juin 1883. AEG, Mémorial du Conseil Représentatif, diverses dates; AEG, Receuil des lois, 1834, p. 34-35.

[490]  Voir en particulier MUTZENBERG, Gabriel, op. cit., 1978, p. 263-268.

[491]  RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), tome I, Genève, 1953, p. 227.

[492]  Tiré d'une lettre d'Alexandre Prévost à sa mère. Voir BPU, Correspondance de Jeanne-Louise Prévost-Marcet, lettre du 30 mai 1833, p. 3, cote Ms Fr 4753.

[493]  La question de savoir si la Suisse alémanique est une terre étrangère, ou non, ne doit pas être débattue ici. Genève n'est devenu canton suisse qu'en 1815, et la formation d'une identité nationale suisse à Genève a pris énormément de temps. Pendant une bonne partie du XIXe siècle, dans les écrits de Genevois, l'identité nationale se rattache au canton, et non au pays, et cela depuis 1794, lorsque la constitution précise qu'il 'n'y a dans la République que des citoyens ou des étrangers'. AEG, Constitution genevoise sanctionnée par le souverain le 5 février 1794, Genève, 1794.

[494]  Le Département des Manuscrits de la BPU dispose d'une partie assez importante des archives de la famille, à savoir plusieurs journaux intimes et de la correspondance de plusieurs membres de la famille. Voir l'index de ces archives dans le tome XIX de l'index général. C'est sur la base de ce fonds que nous avons commencé nos recherches sur la famille Prévost.

[495]  Toutes ces archives sont déposées au Département des Manuscrits de la BPU. Pierre Prévost a notamment rédigé un journal, dont les trois derniers volumes ont été conservés, embrassant la période allant de 1803 à 1830 (cote Ms Fr 4742, Ms Fr 4743 et Ms Fr 4744). Jean-Louis Prévost a rédigé une histoire de sa famille en deux longues lettres, destinées à une parente lui en ayant fait la demande (cote Ms Fr 4731 a&b). Enfin, Alexandre Prévost a rédigé, à la fin de sa vie, une autobiographie dont un volume est également conservé dans ce fonds (cote Ms Fr 4756). D'autres documents de familles se trouvent dans ce fonds référencé dans le tome XIX de l'index des archives privées du Département des Manuscrits de la BPU.

[496]  GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, vol. IV, Genève, 1908, p. 145ss.

[497]  Famille de banquiers d'origine vaudoise (Moudon). BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 245. La branche française se trouve dans BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. I, France, t. 2, Gaillard, 1997.

[498]  Cette information est relatée par ses enfants, on la trouve notamment dans le journal intime de son fils Alexandre, BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, [récit autobiographique manuscrit], cote Ms Fr. 4756.

[499]  Ce journal se compose de 3 volumes. Nous nous basons ici sur les trois derniers qui couvrent toute la vie de l'auteur dès 1803. BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4741/2/3.

[500]  La première publication française de Malthus par Pierre Prévost sort en 1809. BPU, Ms Fr 4743, volume 3.

[501]  Cette correspondance est conservée au Département des Manuscrits de la BPU.

[502]  Ibidem, p. 11, en date du 24 février 1805.

[503]  Ibidem, p. 22, en date du 19 novembre 1808.

[504]  Ibidem, p. 15.

[505]  CRAMER, Frédéric Auguste. Mémoire sur les causes du paupérisme dans le canton de Genève et sur les moyens pratiques d'y remédier. 1851. BPU cote Ms Suppl. 1388. Ce document est un cahier manuscrit. Nous n'avons pas trouvé de référence de ce même document publié, mais il n'est pas impossible qu'il l'ait été.

[506]  Voir PERRENOUD, Alfred, 'Malthusianisme et protestantisme: un modèle démographique wébérien', in Annales E.S.C., juillet août (n°4), Paris, 1974, pp 975-988.

[507]  Devient ensuite Morris Prévost & Cie. Cet établissement est étudié dans le chapitre 8, point 1.2.

[508]  LENOIR, Emile, David Lenoir (1819-1905), souvenirs de sa vie, Genève, 1905. P. 14. Cet ouvrage semble avoir été exclusivement distribué dans le cercle familial. Il a été tiré à 120 exemplaires.

[509]  Ibidem, p. 17.

[510]  Cette entreprise de négoce et de banque doit disposer de belles connexions avec Genève puisque parmi les jeunes négociants qu'elle accueille, se trouve Alexandre Lombard (1810-1887), troisième fils de Gédéon (1763-1848), fondateur de la banque Lombard Odier & Cie. Alexandre Lombard fait un stage en 1832 chez Melly, Prévost & Cie. Voir LOMBARD, ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 100.

[511]  Tiré de BPU, Journal d'Alexandre Prévost, cote Ms Fr 4756.

[512]  Idem.

[513]  Suite vraisemblablement à un suicide. Voir Idem.

[514]  « Sa position gênée et dépendante lui rendait la vie insupportable. Plus d'une fois, il m'avait entretenu de ses regrets... » voir Ibidem, p. 67.

[515]  Idem.

[516]  Nous datons ces événements juste après le décès d'Antoine-François Haldimand, soit en 1817.

[517]  Tiré de BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, [récit autobiographique manuscrit], cote Ms Fr. 4756. p. 54-55.

[518]  L'exemple le plus connu est celui de Frédéric-César de l'Harpe, précepteur du futur Tsar de Russie Alexandre Ier. Pierre Prévost, après ses études, a été quelques années précepteur en Hollande. BPU, Le Fédéral, édition du 23 avril 1839. Aux sujet des précepteurs, voir aussi MAEDER, Alain, Gouvernantes et précepteurs neuchâtelois dans l'Empire russe (1800-1890), Univ. de Neuchâtel, fac. des lettres, Neuchâtel, 1993; WAEBER, Paul, 'Education princière, machiavélisme ambiant et galanterie : le prince Frédéric de Hesse-Cassel, son professeur, Jean-Jacques Burlamaqui, ses amis Budé de Boisy et Mme Gallatin', in Revue du vieux Genève, Genève, n° 18(1988), p. 19-31.

[519]  BPU, Le Fédéral, édition du 23 avril 1839.

[520]  BPU, PREVOST, Jean-Louis, Histoire de la famille Prévost, [document manuscrit], [s.d.], cote Ms Fr 4731 A & B.

[521]  Idem. Les archives Prévost comportent de plus quelques fragments de cette éducation. BPU, Débris d'un journal de l'éducation des jeunes Delessert, cote Ms Suppl. 1061 env. 37-44.

[522]  Idem.

[523]  Cette correspondance est conservée à la BPU. BPU, Lettres reçue par Alexandre Marcet, cote Ms 4243.

[524]  Plusieurs lettres de sa correspondance proviennent de la banque Delessert et concernent la gestion de son compte, notamment le document n°196 daté du 29 octobre 1820. Idem.

[525]  NAEF, Henri, La famille Naef et le lignage de Gattikon en Suisse Romande, Lausanne, 1932, p. 160.

[526]  Ibidem, p. 161.

[527]  Le journal intime de Stroehlin qui se trouve à la BPU ne comporte que quelques pages d'une écriture difficile à déchiffrer. Nous ne disposons d'aucune correspondance. STROEHLIN, Jean-Baptiste (1813-1889), Journal de 1836. [s'étend de janvier à avril et concerne une période d'étude à Paris]. Ms Suppl. 1354.

[528]  Il a dépensé en 9 mois 1200 francs, soit la somme prévue pour l'année entière. Ibidem, p. 3.

[529]  REFERENCE

[530]  AEG, Archives Privées Forget, Lettre du 25 décembre 1810, p. 2.

[531]  Idem. Pour d'évidentes raisons politiques, l'occupation française n'a pas permis à l'Académie de renforcer les études de droits. Pourtant, les mutations des législations, entreprises par Napoléon, ont véritablement dopé la demande de juristes. Genève ne comptait que quelques avocats, qui tous devaient aller se former en France. Voir également, MARCACCI, Marco, Op cit., p. 117-122.

[532]  AEG, Archives Privées Forget, Lettre du 5 décembre 1810.

[533]  AEG, Archives Privées Forget, portefeuille 1, document 14.

[534]  Idem.

[535]  Voir au chapitre 15 les schémas généalogiques 15.4 et 15.5.

[536]  Une très intéressante étude est parue sur la région toulousaine. En de nombreux points, elle démontre une proximité évidente des coutumes genevoises avec celles du sud de la France. SICARD, Germain [ed.], Notaires mariages fortunes dans le midi toulousain, Toulouse, 1997.

[537]  MENTHA, Paul-Henri, ROSSEL, Virgile, Manuel du Droit civil Suisse, Lausanne, 1907, p. 5.

[538]  A l'image du Jura francophone, partie du canton de Berne, qui dispose d'une législation civile propre. L'Acte de réunion du 14 novembre 1814 de cette région au canton de Berne prévoit l'abrogation du code napoléon, mais cette dernière ne sera jamais réalisée. Ibidem, p 10.

[539]  A l'exception de la région jurassienne, qui dispose d'un droit propre.

[542]  Ce manuel en deux volumes avait pour but d'expliquer le nouveau Code Civil Suisse, fraîchement adopté. Son premier volume en particulier intéresse les historiens car il comporte une excellente synthèse des différents droits civils en vigueur en Suisse au XIXe siècle. C'est à notre sens la meilleure synthèse que nous ayons trouvée sur la question.

[543]  FLAMMER ; A., Le Droit Civil de Genève, ses principes et son histoire, Genève, 1875, p. 15-16.

[544]  Cité par BIELER, André, L'homme et la femme dans la morale calviniste : la doctrine réformée sur l'amour, le mariage, le célibat, le divorce, l'adultère et la prostitution, considérée dans son cadre historique, Genève, 1963, p. 135.

[545]  Nous pensons notamment aux ouvrages suivants: MENTHA, P. H., ROSSEL, op. cit.; FLAMMER, A., op. cit.; GAMPERT, Albert, Unification du droit matrimonial en Suisse, Genève, 1893.

[546]  Sans que cela soit spécialement précisé par l'auteur dans son ouvrage, ce tableau est un état de la situation de 1893. Nous ne pouvons donc considérer cette situation comme celle du XIXe siècle, même s'il est fort probable que les modifications intervenues ne soient que peu importantes.

[547]  On dénombre deux régimes différents: l'union des biens, qui correspond à la Gütenverbindung, et l'unité des biens, qui correspond à la Gütereinheit. Dans ce dernier cas, le mari 'n'est responsable envers la femme ou ses héritiers que de la valeur de ces biens au moment où ils lui ont été remis', Voir ibidem, p. 33.

[548]  GAMPERT, Albert, op. cit. p. 27.

[549]  Tiré de GAMPERT, Albert, op. cit., p. 34.

[550]  Ce point est précisé dans l'article 1428 du Code Civil. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[551]  Voir par exemple le chapitre 7 de l'étude de Guy Chaussinant-Nogaret, intitulée: 'La Restauration: triomphe de l'aristocratie foncière'; CHAUSSINAND-NOGARET, Guy, Une histoire des élites: 1700-1848, Paris, 1975, p. 263-283.

[552]  Ce qui n'est pas difficile à imaginer étant donné les rendements de ces placements viagers, qui ont explosé parallèlement aux progrès de l'espérance de vie. Herbert Lüthy indique que les placements viagers calculés par Necker se basaient sur une espérance de vie de 20 ans, tandis que les demoiselles concernées présentaient une espérance de vie trois fois supérieure. Voir LUETHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, vol. II, Paris, 1959, p. 467-468.

[553]  Toutes les références de cette partie renvoient à FLAMMER, A. Le Droit Civil à Genève, ses principes et son histoire, Genève, 1875.

[554]  PERRENOUD, Alfred, La population de Genève du XVIe au début du XIXe siècle, étude démographique, thèse d'Histoire Economique et Sociale, n°257, Univ. De Genève, 1979, p. 207.

[555]  Article 1401, cité dans FLAMMER; op. cit., p. 166-167.

[556]  Ibidem, art. 1428, p.173.

[557]  Ibidem, art. 1553, p. 197. Ce qui signifie qu'un bien immobilier acheté par l'époux à l'aide de la fortune de sa femme, dont il a la gestion, ne sort pas de son contrôle. Un tel bien immobilier n'obtient donc pas la même protection qu'un immeuble dotal.

[558]  BIELER, op. cit., p. 134.

[559]  La Constitution de 1814 est votée avec une partie additionnelle assez importante, dite des 'lois éventuelles', destinée à la future population des campagnes. Cette procédure a été décidée en absence d'un accord sur le territoire, et considérant que ce dernier donnera forcément naissance à une minorité catholique. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828.

[560]  Citation reprise de GANTER, Edmond, L'église catholique de Genève : seize siècles d'histoire, Genève, 1986, p. 395.

[561]  Voir en particulier la brochure qu'a écrite Bellot sur le sujet; BELLOT, Pierre-François, La législation du mariage considérée sous le rapport du pouvoir auquel il appartient d'en régler les formes et conditions, Genève, 1822.

[562]  Idem.

[563]  Voir PERRENOUD, Alfred, op. cit.

[564]  Voir PINGAUD, Marie-Claude, 'Les renchaînements d'alliance en système de partage égalitaire. Se marier dans les campagnes du Perche XIXe XXe siècle', in BRUNET, Guy, FAUVE-CHAMOUX, Antoinette, ORIS, Michel, Le choix du conjoint, Paris, 1998, p. 211-228; DEROUET, Bernard, 'les pratiques familiales, le droit et la construction des différences (15e-19e siècles)', in Annales H.S.S., n°2 (1997), p. 369-391.

[565]  Marie-Claude Pingaud donne des exemple portant jusqu'au 4e degré. Ibidem, p. 214.

[566]  DELILLE, Gérard, Famille et propriété dans le royaume de Naples (XVe-XIXe siècle), Paris, 1985, p. 281.

[567]  La famille Mestrezat, originaire de Gex dans l'actuel département français de l'Ain, obtint la Bourgeoisie le 13 août 1521. Très engagée politiquement au sein des autorités politiques, c'est par exemple un Mestrezat qui fonda la Chambre des blés au début du XVIIe siècle. GALIFFE, Notices généalogiques, tome I, Genève, 1836, p. 477-489.

[568]  Les anciennes familles bourgeoises comptent leur ancienneté d'après la date d'accession à la bourgeoisie. C'est par exemple le cas de la famille Bordier qui marque en 1871 les 300 ans de bourgeoisie de la famille en organisant un banquet qui réunit tous les descendants vivants de la famille; Un jubilé de famille 1571-1871, Genève, 1871.

[569]  Voir au sujet des liens entre Genève et le commerce de la soie la thèse de Madame MOTTU-WEBER, Liliane, Economie et refuge à Genève au siècle de la Réforme : la draperie et la soierie (1540-1630), Genève, Paris, 1987.

[570]  La famille Mallet, originaire de Rouen, est composée de marchands drapiers lorsque l'un d'eux, Jaques (1530-1598) achète des Lettres de Bourgeoisie; CHOISY, Albert, Notice généalogique et historique sur la famille Mallet de Genève, Genève, 1930, PAGE.

[571]  Les éléments biographiques concernant Antoine Odier sont tirés de différents articles nécrologiques; Journal de Genève du 22 juillet 1858 et du 24 juillet 1858; Bulletin de la Société d'Utilité Publique du 13 décembre 1858, n°5, page 293.

[572]  Pendant qu'il siège au Conseil Représentatif, Antoine Odier est notamment responsable de la Chambre des travaux publics. De 1829 à 1843, il est aussi directeur de l'Hôpital Général. Idem.

[573]  REFERENCE GALLIFE

[574]  Banque née quelques années avant le mariage de James Lombard (1832-1918) avec Blanche Odier (1836-1919) en juin 1856. LOMBARD, ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 105.

[575]  BIELER, op. cit., p. 135.

[576]  Dans le journal de son père, figurent les dates d'arrivée à Genève d'Alexandre, puis de mariage. BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743, p. 59.

[577]  Le terme est utilisé par Jean-Louis Prévost, dans son autobiographie. BPU, Histoire de la famille Prévost, [document manuscrit], p. 137, cote Ms Fr 4731 a & b. Ce document est constitué de deux lettres adressées par Jean-Louis Prévost à une cousine qui lui avait demandé des renseignements sur la famille.

[578]  On en trouve notamment une trace dans les 'mémoires d'un touriste de Stendhal'. STENDHAL, Mémoires d'un touriste, 2 vol., Lausanne, 1961, p. 81.

[579]  Idem.

[580]  Idem. L'anecdote est piquante lorsqu'on sait que des quatre frères Prévost, Jean-Louis est le seul qui ne s'est pas marié.

[581]  AEG, Règlement sur les maîtres de musique et de danse, approuvé au magnifique petit conseil le 19 mars 1788, Genève, 1788. Ce règlement ne sera apparemment jamais modifié par la suite. Arrivé intact à la Restauration, on le trouve dans des archives de juristes.

[582]  Ibidem, art. 10.

[583]  Ibidem, art. 5.

[584]  Ibidem, art. 6.

[585]  Ibidem, art. 10.

[586]  Lettre du 28 janvier 1816 de Mme Aubert-Sarasin à Stefano Aubert, citée dans Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné: 1530-1908, Genève, 1908, p. 47-48.

[587]  Idem.

[588]  Idem.

[589]  Idem.

[590]  Lettre du 28 décembre 1790 de Mme Aubert-Colladon à sa fille Elisabeth, citée dans Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné: 1530-1908, Genève, 1908, p. 38.

[591]  Idem, datée du 3 janvier 1815, citée dans ibidem, p. 47

[592]  Idem.

[593]  Nous pensons en particulier à l'affaire du cercle des étrangers, une véritable maison de jeu qui se trouvait au square du Mont-Blanc et qui avait suscité une levée de boucliers des protestants, opposés aux jeux d'argent. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), 2 vol., Genève, 1953, p. 134.

[594]  Lettre du 30 décembre 1815 de Mme Aubert-Sarasin à Stefano Aubert, citée dans Notes sur la famille Aubert de Genève..., p. 47.

[595]  Famille citée par Jean-Louis Prévost. BPU, Histoire de la famille Prévost...., p. 137.

[596]  STROEHLIN, Jean-Baptiste (1813-1889), Journal de 1836. [s'étend de janvier à avril et concerne une période d'étude à Paris]. BPU, cote Ms Suppl. 1354, p. 1-2.

[597]  Ibidem, p.3.

[598]  LENOIR, Emile, David Lenoir: 1819-1905: souvenirs de sa vie, Genève, 1905, p. 27.

[599]  Tiré de BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743.

[600]  Ibidem, p. 90.

[601]  A l'emplacement de l'actuelle rue Prévost-Martin.

[602]  Idem. Un autre raison semble avoir joué un rôle. Pierre Prévost était en effet adepte des bains dans l'Arve, reconnue au XIXe siècle pour ses vertus curatives, comme le démontre son journal, où sont consignés les dates de ses bains. BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743.

[603]  Tiré de Histoire de la famille Prévost, BPU, cote Ms Fr 4731 a & b, p. 96.

[604]  Tiré de BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743.

[605]  La mise en italique est de l'auteur. STENDHAL, op. cit., p. 81.

[606]  AFB, Lettre d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, lettre du 14 décembre 1854 (n°7, reçue le 15 mars 1855), 1854-1855. Le très long délai entre envoi et réception s'explique par la distance parcourue, puisque la lettre a été postée en Australie.

[607]  Tiré de BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743.

[608]  SICARD; Germain, SICARD, Mireille, 'les contrats de mariage de la noblesse toulousaine en 1786', in SICARD, op. cit., p. 50.

[609]  Idem note précédente.

[610]  AEG, Archives notariales, Maître Jean-François Salomon Binet, acte du 24 avril 1841.

[611]  Extrait de l'article 1391 du Code Civil. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[612]  Article 1393, Idem.

[613]  Tiré du contrat de mariage de Pierre Rigot et Marguerite Lullin; AEG, archives notariées, Me Pierre-Louis Girod, septembre 1796.

[614]  Cette disposition est présente dans le titre XIV des Edits de 1713. AEG, Edits Civils de la République de Genève, Genève, 1713.

[615]  Contrat de mariage entre Pierre André Sayous et Elisabeth Baumgartner; AEG, archives notariées, Me Jean-François Richard, acte du 26 mai 1831.

[616]  Idem.

[617]  Il s'agit en l'occurrence de l'article 5 du contrat; Idem.

[618]  BIELER, André, op. cit., 1963, p. 136.

[619]  BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, cote Ms Fr. 4756, p. 69-70.

[620]  Idem.

[621]  La famille Martin, ou plutôt les familles Martin sont souvent sujettes à confusion. Extrêmement nombreuses, on trouve à Genève trois familles distinctes, soit les Martin de Sionnet, les Martin de Montélimar et les Martin de Tulette. La différence est importante puisque si les seconds et troisième sont originaires du Dauphiné, la famille Martin de Sionnet trouve son origine à Jussy, l'un des mandements de l'ancienne Seigneurie de la cité. De ce fait, les Martin de Sionnet sont anciennement bourgeois puisque les premières Lettres ont été acquises en 1472, tandis que la Bourgeoisie des Martin de Tulette ne date que de 1744, et celle des Martin de Montélimar de 1755. La branche des Martin alliée aux Prévost est issue du rameau cadet des Martin de Sionnet. La famille Martin-Achard est une sous-division (issue des Martin de Tulette), de même que les Martin Du Pan (issus des Martin de Montélimar); BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 473ss.

[622]  En outre, La famille Martin de Sionnet avait donné huit membres du Conseil des Deux-Cents. Ibidem, p. 473.

[623]  Jean-Pierre Schmidtmeyer, Conseiller d'Etat et premier syndic en exercice lors des faits; SHAG, op. cit., 1956, p. 74.

[624]  BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, cote Ms Fr. 4756, p. 65-67.

[625]  De son vrai nom Jeanne Louise Martin.

[626]  Tiré de BPU, Histoire de la famille Prévost, cote Ms Fr 4731 a & b, p. 95-96. Ces deux documents sont en réalité des lettres qui font l'historique de la famille. Par recoupements, nous les avons attribuées à Jean-Louis Prévost (1796-1852), fils de Pierre.

[627]  Idem.

[628]  Voir en particulier le schéma 5.1.

[629]  BPU, Contrat de mariage entre Pierre Prévost et Louise Marcet, acte du 8 février 1788, cote Ms Suppl. 1076 env. 1.

[630]  Tiré de BPU, Journal d'Alexandre-Louis Prévost, cote Ms Fr. 4756, p. 67-68.

[631]  Ibidem, p.69.

[632]  Voir les schémas généalogiques 8.10. et 8.11. dans le chapitre 8, point 2.1.

[633]  De larges extraits de sa plume ont été cités dans un ouvrage destiné à la famille; MIRABAUD, Paul, Histoire généalogique des Mirabaud d'Aiguesvives, Paris, 1894.

[634]  C'est Jean, le grand-père de Jacques Marie Jean qui acquit cette bourgeoisie quelques années seulement après son émigration à Genève. Ibidem, p. 9.

[635]  Idem.

[636]  Notons que Jacques n'a rien hérité de son père, mort en 1793 et ruiné par la révolution. Ibidem, p. 10 & 101.

[637]  Amélie Amat est la fille de Charles Amat (1759-1826), 'membre de l'administration municipale et du collège électoral du département sous l'empire'. Cette famille est récemment bourgeoise puisque c'est le père de Charles, marchand drapier qui acquiert des Lettres de bourgeoisie en 1755, CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, vol. 2, Genève, 1907, p. 7-8.

[638]  MIRABAUD, Paul, op. cit., p. 112.

[639]  Idem.

[640]  Idem.

[641]  Ibidem, p. 113.

[642]  Mariée en 1803 avec André Patry (1777-1854). La famille Patry obtient la bourgeoisie dès 1474; GALIFFE op. cit., vol. VII, p. 402ss.

[643]  MIRABAUD, Paul, op. cit., p. 113.

[644]  Idem.

[645]  GALIFFE, op. cit., vol. V, 1884, p. 521.

[646]  MIRABAUD, Paul, op. cit, p. 114.

[647]  Ibidem, p. 113.

[648]  BUNGENER, op. cit., 1998, p. 654.

[649]  Etant donné que le statut de bourgeois est considérablement modifié par la Révolution de 1792, nous avons refusé d'utiliser ce terme pour les réceptions datant d'après cette année. Cependant, Eric Bungener utilise ce terme; Voir Idem.

[650]  Idem.

[651]  Idem.

[652]  LENOIR, op. cit., p. 3-4.

[653]  Ibidem, p. 5.

[654]  Ibidem, p. 30.

[655]  Idem.

[656]  Idem.

[657]  Ibidem, p. 31.

[658]  Ibidem, p. 30.

[659]  Ibidem, p. 31.

[660]  Jacques Laurent Amiel (1797-1857) épousa en secondes noces le 3 octobre 1829, Alix Roux. SOCIETE VAUDOISE DE GENEALOGIE, Recueil de généalogies vaudoises, vol. 3, Lausanne, 1939, p 61.

[661]  LENOIR, op. cit., p. 31.

[662]  Ibidem, p. 32.

[663]  Idem.

[664]  Ibidem, p. 32-33.

[665]  NAEF, Henri, La famille Naef et le lignage de Gattikon en Suisse Romande, Lausanne, 1932, p. 161.

[666]  Lettre datée de janvier 1824, citée par HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 88.

[667]  Un arbre généalogique de la famille Hentsch se trouve en première page de HENTSCH, Robert, op. cit.

[668]  HENTSCH, Robert, op. cit.

[669]  le 25 février 1827 BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], vol. 2, cote Ms Fr 4742. Dans le même journal, on trouve une mention du mariage qui s'est effectivement réalisé le 7 mars de la même année.

[670]  VEYRASSAT, Béatrice, 'Les Suisses et la Suisse au Brésil (1817-1930). Le renouvellement des communautés d'affaires ou le recul de l'influence économique de la Suisse française', in Etudes et sources, n° 21(1995), Berne, p. 16-17. Madame Veyrassat y synthétise les théorie de Charles A. Jones sur la transition entre une internationale des sociétés familiales vers une internationale des multinationales. JONES, Charles A., International Business in the Nineteenth Century. The Rise and Fall of a Cosmopolitan Bourgeoisie, Brighton, 1987.

[671]  Son étude s'arrête à l'aube de la Révolution Française. LÜTHY, Herbert, La banque protestante en France, 2 vol., Paris, 1959-1961.

[672]  A ce sujet voir le chapitre VI de l'étude d'Edouard Chapuisat qui est la plus détaillée. CHAPUISAT, Edouard, 'Le commerce et l'industrie à Genève pendant la domination française: (1798-1813)', in Mémoires et documents de la SHAG, volume 28, Genève, 1902- 1908, p. 488-518.

[673]  Traitée par Béatrice Veyrassat dans le cas du Brésil et du Mexique. Voir VEYRASSAT, Béatrice, Réseaux d'affaires internationaux, émigrations et exportations en Amérique latine au XIXe siècle. Le commerce suisse aux Amériques, Genève, 1993.

[674]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 91.

[675]  Ibidem, p. 87.

[676]  Lettre de Louis Odier à Charles Aubert datée du 4 novembre 1815, citée par Ibidem, p. 91.

[677]  Idem.

[678]  Titre du chapitre XIII de son ouvrage, Voir SOMBART, Werner, Le bourgeois, contribution à l'histoire morale et intellectuelle de l'homme économique moderne, Paris, 1926. Sombart oppose 'le bourgeois vieux style' à 'l'homme économique moderne'.

[679]  Le Code Napoléon définit l'association simple dans les articles 1842 et suivants. Voir AEG, Code Civil & Code des Procédures civiles, Paris, 1816.

[680]  Voir à ce sujet la partie 2 du Chapitre II du 2e volume. LÜTHY, op. cit., pp. 77-130.

[681]  Tiré de la Lettre VII, voir ROUSSEAU, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne, 1764. Version électronique disponible sur le site de l'Université de Toulouse: www.ac-toulouse.fr/philosophie/pagedetelechargement.htm#1, p. 65.

[682]  Cela en référence aux travaux d'historiens qui à l'image de Michel Hau, mettent en évidence la formation de dynasties d'entrepreneurs. Voir notamment, CALAME, Marie-André, Regards sur la société contemporaine : trois familles industrielles d'Alsace : les Bussierre, les Saglio et les Schlumberger : essai sur le 'décollage économique', Strasbourg, 1989; HAU, Michel, 'Traditions comportementales et capitalisme dynastique: Le cas des grandes familles', in Entreprises et histoire, 9 (1995), Paris, pp 43-61.

[683]  MOTTU-WEBER, Liliane, Economie et refuge à Genève au siècle de la Réforme : la draperie et la soierie (1540-1630), Genève, Paris, 1987, p. 333.

[684]  Idem.

[685]  La date de 1906 est choisie selon le simple critère de la chronologie du XIXe siècle. En 1906, s'est effectué la dernière modification de l'association avant la Première guerre mondiale.

[686]  La banque Pictet & Cie, s'appuyant sur une vieille tradition bancaire, fait figurer le premier accord de la première association de sa filiation sur son site internet. Cet accord met en évidence les familles De Candolle, Mallet, Martin et Falquet. Il ne s'agit pas d'un acte notarié, mais d'un 'script de société' daté du 23 juillet 1805, portant un cachet français (Genève était alors chef-lieu du département du Léman), et simplement signé de la main des associés. Cet acte n'a été produit qu'en cinq exemplaires, ce qui correspond au nombre des associés. Voir sur http://www.pictet.com/fr/About/history/original.html

[687]  PLESSIS, Alain, 'Une maison de la haute banque parisienne, les Mirabaud, et le financement des entreprises de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale', in MARGUERAT, Philippe, TISSOT, Laurent, FROIDEVAUX, Yves [éd.], Banques et entreprises industrielles en Europe de l'Ouest, XIXe-XXe siècles: aspects nationaux et régionaux, Genève, 2000, p. 239-250.

[688]  Les archives de la banque Mirabaud de Paris se trouvent aux archives historiques de la Société Générale (désormais ASG). Les documents du XIXe siècle de ce fonds ne sont pas très nombreux, mais l'organisation des structures des associations successives sont par contre connues dans le détail, grâce à un tableau récapitulatif, daté de 1901, qui reprend l'historique des associations depuis la fondation du premier établissement. ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[689]  Barthélémy Paccard n'apparaît que comme 'gérant', participant au capital avec un apport de 100'000 francs. André de Ferrari, son seul commanditaire, apporte 700'000 francs. ASG, Statuts de la société en nom collectif et en commandite Mirabaud Paccard, Puerari, acte Me Plocque, notaire à Paris, du 7 décembre 1881, carton B 04853.

[690]  André de Ferrari dès 1822 puis Jean Durazzo et A. Brignole dès 1827. ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[691]  Barthélémy Paccard a été 'chef de service chez James de Rothschild' avant de fonder sa banque. PLESSIS, Alain, op. cit., p. 240.

[692]  En 1827, l'affaire est reconduite, mais Paccard devient le plus gros actionnaire en portant sa participation dans le capital de 100'000 à 450'000 francs, qu'il augmenta encore à 720'000 francs en 1833, puis à 1,45 millions en 1837. ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[693]  Nous ne disposons malheureusement pas assez d'informations concernant ces personnes pour connaître plus précisément leurs liens éventuels avec Genève.

[694]  Voir DUFOUR-VERNES, Louis, Généalogie de la famille Paccard de Genève, Genève, 1903.

[695]  PLESSIS, Alain, op. cit., p. 241.

[696]  Une incertitude demeure en effet sur la date exacte. Voir CANDAUX, Jean-Daniel, 'Les Paccard et les Perdonnet', in Acte du colloque Gustave Ador de novembre 1995, Genève, 1996, P. 30. En fait, il apparaît que la bourgeoisie a été acquise avant 1559, date d'une réclamation de la famille, qui affirme aux Conseils avoir acquis la bourgeoisie à la génération précédente. DUFOUR-VERNES, Louis, op. cit., 1903, p. 21.

[697]  Ibidem, p. 32.

[698]  Deux orthographes coexistent au XIXe siècle pour ce nom qui peut également s'écrire 'Bartholony'. Galiffe précise à ce sujet que la justice a tranché en faveur du 'i' en 1896. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoise depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, Vol. IV, 1908. p. 511.

[699]  Jean-François Bartholoni (1796-1881), notamment Président de la Compagnie de chemin de fer du Lyon-Genève, de la Compagnie d'Orléans et de la Caisse d'Epargne de Paris. « Devenu citoyen français, il n'en resta pas moins vivement attaché à sa ville natale ». Ibidem, p. 520-521.

[700]  Le mariage a lieu le 27 avril 1820. Denise Palmyre Tattet est la fille de Frédéric Louis, qui reçut la légion d'honneur pour avoir été blessé en défendant Louis XVI le 10 août 1792. Cette famille est absente des généalogies protestantes françaises de Bungener. Ibidem, p. 521

[701]  DUFOUR-VERNES, Louis, Généalogie de la famille Paccard de Genève, Genève, 1903, p. 18.

[702]  Voir à ce sujet, CARON, François, Histoire des chemins de fer en France, 1740-1883, Paris, 1997.

[703]  Les frères Bartholony entrent dans le capital de la banque en 1853. ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[704]  ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[705]  François Louis Dufour (1801-1869), fils de Jean-Martin Dufour (1769-1839), de la famille des Dufour de Cartigny. Sans lien de parenté avec la branche de Guillaume-Henri, de la famille des Dufour de Bourdigny. GALIFFE, op. cit., vol. IV, 1908, p. 107.

[706]  Idem.

[707]  Galiffe indique que Louis Dufour a été administrateur de la compagnie des chemins de fer d'Orléans et du PLM. Idem.

[708]  Louise Jenny Gallay (1816-1894), fille d'Antoine (1786-1862). BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. I-France, tome 1, Paris, 1996, p. 426.

[709]  DUFOUR-VERNES, Louis, Généalogie de la famille Paccard de Genève, Genève, 1903, p. 18.

[710]  PLESSIS, Alain, op. cit., p. 241.

[711]  GALIFFE, op. cit, vol. V, 1884, p. 522-523.

[712]  PLESSIS, Alain, op. cit.

[713]  Dont une biographie complète vient de paraître. DE SENARCLENS, Jean, Gustave Moynier le bâtisseur, Genève, 2000.

[714]  Le mariage a lieu en janvier 1846. DUFOUR-VERNES, Louis, CHOISY, Albert, Recueil généalogique suisse, vol. II, Genève,1907, p. 359.

[715]  Ibidem, p, 355.

[716]  Ibidem, p. 355-356.

[717]  Cette banque participe en effet à la création de l'Omnium en 1849. MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982, 148.

[718]  En juin 1873. DUFOUR-VERNES, Louis, Généalogie de la famille Paccard de Genève, Genève, 1903, p. 18.

[719]  Le montant de cette avance est connu grâce à la déclaration de succession de son père, Jacques Marie Jean Mirabaud, décédé à Genève le 17 décembre 1864. Les deux fils de Jacques Mirabaud, qui ont épousé deux cousines Paccard, ont bénéficié de la même avance. AEG, Déclaration de succession, n° 96/65.

[720]  ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[721]  ASG, Répartitions entre les associés, 1901, cote B 04830.

[722]  Idem.

[723]  Idem.

[724]  La banque devient Mirabaud, Paccard & Cie en 1870, puis Mirabaud, Paccard & Puerari & Cie en 1878, et enfin Mirabaud, Paccard Puerari & Cie en 1881, Idem.

[725]  Nous n'avons considéré ici que les parents proches. Bien des membres de ce groupe des 'divers' sont alliés soit à la famille Mirabaud, soit aux famille Paccard ou Ador.

[726]  Ils la retrouveront brièvement pendant l'affaire 'Barthélémy Paccard, Dufour & Cie', entre 1842 et 1844.

[727]  ASG, Archives Mirabaud, Actes notariés Carton B04853, Lettre de Ferrari datée du 8 janvier 1849.

[728]  LÜTHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, tome I, Paris, 1959, p. 11.

[729]  Principalement des plaquettes anniversaires. Seul, l'ouvrage de Jean Seitz a une vocation généraliste, mais il est ancien. SEITZ, Jean, Histoire de la Banque à Genève, (publié à l'occasion du 75e anniversaire du Comptoir d'Escompte de Genève), Genève, 1931.

[730]  Ce tableau n'est pas exhaustif, et les traitillés indiquent des incertitudes quant aux dates de changements d'associations.

[731]  A l'image des Chaponnière, dont la branche des banquiers du XIXe siècle n'est pas d'origine bourgeoise. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, vol. 6, Genève, 1892, p. 74.

[732]  Voir par exemple MOTTET, op. cit., p. 148.

[733]  Voir par exemple LOMBARD ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 108-109.

[734]  HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 60.

[735]  Ce qui en fait selon l'Inventaire Suisse d'Architecture (INSA) la plus ancienne société immobilière de Suisse. Voir BARBY, Gilles, BRULHART, Armand, GERMANN, Georg, GUBLER, Jacques, Inventaire Suisse d'Architecture (1850-1920), extrait du volume 4 de la série complète publiée par la Société d'Histoire de l'Art en Suisse, Genève, 1984.

[736]  BRULHART, Armand, Guillaume-Henri Dufour : génie civil et urbanisme à Genève au XIXe siècle, Lausanne, 1987, p. 64.

[737]  La BPU possède les statuts de cette société et la composition du premier actionnariat. BPU, Statuts de la SA des Bergues, Genève, 1829.

[738]  C'est Armand Brulhart qui confère au leader radical une 'influence sur les signataires des statuts'. BRULHART, Armand, op. cit., p. 67.

[739]  Tiré d'un mémoire de la Société immobilière genevoise cité dans PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 130.

[740]  LAVARINO, Albert, Le centenaire du gaz à Genève, Genève, 1944, p. 19.

[741]  Idem. Christian Kohler est un petit mystère de la finance genevoise du XIXe siècle. Proche de Fazy, au point d'être administrateur de son Crédit International, il est devenu très puissant au cours du siècle. C'est lorsqu'il participe aux premières études sur la ligne ferroviaire de Lyon-Genève qu'il apparaît pour la première fois dans les affaires. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), vol. 2, Genève, 1953, p. 137 & 151.

[742]  La thèse d'Arno Mayer sur la persistance de l'Ancien Régime jusqu'en 1914 est le premier travail de cette importance qui, à notre connaissance met en évidence la survivance des aristocraties après les révolutions politiques du XIXe siècle. Bien qu'excessive, les apports de cette thèse sont incontestables. MAYER, Arno J., La persistance de l'Ancien Régime : l'Europe de 1848 à la Grande Guerre, [trad. de l'anglais par Jonathan Mandelbaum revue par l'auteur], Paris, 1990.

[743]  BRON, Marie, 'Les ancêtres Ador', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 22.

[744]  Le 23 novembre 1814, Jean Ador et ses deux fils Edouard et Louis sont admis à la 'bourgeoisie', alors que quelques années auparavant, son mariage avec Andrienne Dassier, fille de bourgeois, l'avait déjà introduit dans la Haute Ville. Ibidem, pp. 13-27. L'utilisation par l'auteur du terme de bourgeoisie est abusif, puisque la Constitution de 1814 n'a instauré qu'un 'droit de cité' (à l'article 6). Cependant l'usage du mot est significatif de l'aura que la bourgeoisie revêt encore plus de vingt ans après sa chute. AEG, Constitution de 1814, Genève, 1828, p. 4.

[745]  C'est essentiellement autour de Gustave Ador qu'ont été publiés des ouvrages sur l'histoire de la famille, dans lesquels il est possible de tirer quelques informations sur les affaires menées par les Ador. Voir notamment: Gustave Ador et sa famille (1845-1928), [Coll.], Genève, 1995. Cet ouvrage comprend une généalogie très vaste; DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel [éd.], op. cit.

[746]  Voir à ce sujet, PAQUIER, Serge, 'Les Ador et l'industrie gazière (1843-1925)', in Idem.

[747]  Ibidem, p. 139-180.

[748]  Voir chapitre 5, point 4.1.

[749]  En réalité, l'association de 1817 s'appelle Prévost Morris & Cie. La filiation d'associations de cet établissement est relativement simple, dans la mesure où le nom de la banque n'est transformé qu'une seule fois en Morris Prévost & Cie en 1819, nom qui traverse ensuite tout le siècle. Cet unique changement de raison sociale intervient lors des modifications intervenues dans l'association de Haldimand fils & Cie, à laquelle Alexandre Prévost participe dès 1819. A cette date il laisse son ami Morris prendre le leadership de la banque face à son frère Jean-Louis récemment arrivé dans l'affaire. AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 16.

[750]  CASSIS, Youssef, 'Morris, Prévost & Co et les réseaux de la banque privée genevoise à Londres au XIXe siècle', in HEAD-KOENIG Anne-Lise, VEYRASSAT Béatrice, LORENZETTI Luigi, (éditeurs), Familles, parenté, réseaux en Occident (XVIIe-XXe siècle) Mélange offert à Alfred Perrenoud, Genève, 2001, p. 153-162.

[751]  Dont ils reprendront les affaires, généreusement transmises par Haldimand & Cie. AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 86 bis.

[752]  Une biographie d'Antoine Haldimand (1745-1817) se trouve dans AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 14.

[753]  Alexandre John Gaspard Marcet (1770-1822), chimiste de renom installé en Angleterre et frère de la mère d'Alexandre Prévost. Almanach généalogique suisse, vol. II, Bâle, 1907, p. 323.

[754]  AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 14.

[755]  Idem.

[756]  Idem.

[757]  Haldimand & Cie se transforme alors en Haldimand & Fils Cie. Idem.

[758]  L'association suit la répartition suivante: Georges Haldimand 2/5e, William Haldimand 7/20, Charles Morris 1,5/20 et Alexandre Prévost 3,5/20. Ibidem, p. 17.

[759]  Ibidem, p. 54.

[760]  Ibidem, p. 55.

[761]  Ibidem, p. 95.

[762]  Ibidem, p. 96.

[763]  AEG, Journal de Pierre Prévost, volume 3, Ms Fr. 4743, 23 octobre 1827.

[764]  Ibidem, le 20 octobre 1829.

[765]  Descendant de Jacques Sartoris (1588-1650), pasteur, qui reçut la bourgeoisie à titre gratuit en 1610. GALIFFE, James, Notices généalogiques, tome III, 1836, p. 425.

[766]  Ce dernier a été nommé le 16 juillet 1817, ce qui fait qu'il n'a occupé le poste que quelques mois, voire quelques semaines. AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 25.

[767]  AEG, Journal d'Alexandre Prévost, Ms Fr. 4756, p. 26.

[768]  Idem.

[769]  Dans son journal, Alexandre Prévost cite une loi anglaise appelée 'alien bill'. 'Lorsque l'alien bill existait, le nombre de ceux qui ne venaient pas au consulat n'était point, à ce que je crois, très grand. L'alien bill n'a été abrogé qu'en 1837'. Cette affirmation renforce l'attrait de la fonction de consul, qui était ainsi un interlocuteur presque incontournable de tout Suisse en déplacement en Angleterre. Voir Ibidem, p. 41.

[770]  'à la terminaison de la guerre, [ils] étaient venus à Londres pour obtenir la restitution d'une inscription dans les fonds anglais', ibidem, p. 27.

[771]  Ibidem, p. 28.

[772]  Idem.

[773]  Pendant les 12 ans qu'a duré sa charge, 1311 passeports ont été délivrés à des Suisses et seulement 18 à des Anglais. En ajoutant aux passeports le nombre de visas délivrés à des Suisses, on obtient le nombre de 3830 visiteurs sur l'ensemble de la période. Certes, des visiteurs ont pu se rendre en Angleterre sans passer par le Consulat, mais Alexandre Prévost indique qu'ils ne devaient pas être très nombreux. Ibidem, p. 40-41.

[774]  Ibidem, p. 39.

[775]  CASSIS, Youssef, op. cit.

[776]  Originaire de Thoune, les Haldimand obtiennent la bourgeoisie d'Yverdon en 1694. Voir Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, vol. III, Neuchâtel, 1926, p. 749.

[777]  TREMBLEY, Jacques Ed, Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1987, p. 167.

[778]  GALIFFE, James, op. cit., tome IV, 1908, p. 145. Originaire de Rouen, elle a acquis la bourgeoisie le 17 mai 1555, soit après la Réforme.

[779]  Selon BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 806.

[780]  BAUD-BOVY, Daniel, Peintres genevois (1766-1849) : Töpffer, Massot, Agasse, Genève, 1904, p. 25.

[781]  GALIFFE, James, op. cit., p. 145ss.

[782]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 78.

[783]  Les Van Muyden obtiennent la Bourgeoisie de Founex et de Lausanne en 1824. Dictionnaire historique et biographique..., vol. V, p. 69.

[784]  Ce dernier se remariera avec une fille Fazy-Pasteur en novembre 1833. GALIFFE, op. cit., vol. IV, 1908, p. 212.

[785]  Voir BANQUE CANTONALE VAUDOISE, Banque cantonale vaudoise : 1845-1945, [Lausanne], 1945.

[786]  LÜTHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, tome 2, Paris, 1959, p. 77ss.

[787]  Ibidem, p. 98-101.

[788]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 35

[789]  Tante de l'ingénieur Daniel Colladon.

[790]  Notes sur la famille Aubert..., p. 35.

[791]  Ibidem, p. 36.

[792]  Idem. L' établissement Frères Aubert fils & Cie est repris en 1826 notamment par William Mestrezat, petit-fils de Jacques-Louis Aubert. L'établissement se transforme en W. Mestrezat & Cie, puis en A. Mestrezat & Cie (reprise par le fils de William) avant de disparaître définitivement en 1865. Ibidem, p. 60.

[793]  Galiffe ne remarque pas l'origine vaudoise, en ne parlant que de Turin, laissant entendre que les Long sont une famille de parvenus: ' Quoique naturalisée genevoise, dans un de ses membres, seulement en 1844, cette famille l'état déjà, on peut le dire, par le sang'. GALIFFE, op. cit., vol. VII, p. 315ss.

[794]  Idem.

[795]  Il existe plusieurs familles Aubert différentes en Suisse Romande. Les Aubert dont il est question dans ces lignes sont originaires de la Drôme et ont acquis la bourgeoisie de Genève en 1708, avant d'émigrer à Turin. GALIFFE, op. cit., vol. I, 1824, p. 137; Ibidem, vol. III, 1836, p. 14; BUNGENER, op. cit., p. 7-13.

[796]  BUNGENER, Eric, op. cit., p. 427.

[797]  Extrait d'une lettre de Madame Frossard de Saugy datée de 1841. AEG, Archives de la famille Forget, portefeuille 1, document n°9.

[798]  Voir le Corpus Reformatorum, tome X, 1ère partie 'Questions matrimoniales', p. 233, cité par FLAMMER, A., Le Droit civil à Genève, ses principes et son histoire, Genève, 1875, p. 83.

[799]  Cette interdiction n'empêcha pas de telles unions, comme le remarque Flammer de manière amusante: 'Quelques-uns [de ces mariages] avaient eu lieu sans que l'officier de l'état civil se fût aperçu de l'affinité qui unissait déjà les époux'. Cette explication est peu plausible étant donné la proximité familiale de tous les bourgeois. Voir Idem. Soulignons encore que le remariage de Pierre Prévost avec la soeur de sa première femme, a eu lieu juste après l'abandon de l'interdiction, intervenue en 1792.

[800]  Branche de Louis-David Duval (1727-1788), installé à Saint-Pétersbourg.

[801]  Mariage de William De la Rive avec sa cousine Marie. BUNGENER, op. cit., vol II, p. 427.

[802]  Branche de Jaques Mallet (1724-1815), installée à Paris.

[803]  Il serait possible d'y ajouter les Delessert, si ce n'est qu'il s'agit d'une famille vaudoise qui s'est divisée en trois branches (trois fils de Benjamin 1690-1765), qui ont chacune fait souche. La branche d'Etienne (1735-1816), qui s'installe à Paris, réalise trois alliances internes à la famille. Sur les cinq mariages des enfants d'Etienne, on trouve deux alliances de cousins issus de germains (les deux avec la branche aînée de Jean-Jacques (1731-1817), et une alliance oncle-nièce. BUNGENER, op. cit., vol. I-2, p. 245ss.

[804]  Voir schéma généalogique 8.9.

[805]  BUNGENER, op. cit., vol. II, p. 426.

[806]  Ce dernier avait été forcé de quitter Genève suite aux troubles révolutionnaires de 1794, après avoir été destitué de ses fonctions de trésorier de la Chambre des blés par le Grand Club en 1793. Voir GOLAY, Eric, Quand le peuple devient roi, mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794, Genève, 2001, p. 352-353. Au début du chapitre 2 de cette thèse se trouve une citation extraite des archives de Gaspard De la Rive qui narre son expulsion quelque temps après.

[807]  CHOISY, Albert, Notice généalogique et historique sur la famille Mallet de Genève, Genève, 1930.

[808]  Le mariage de Gabriel (1647-?) et Judith (1644-1682) Mallet, cousins germains et le mariage de Paul (1667-1724) et Eve (1688-1764) Mallet, cousins au 4e degré.

[809]  C'est son frère qui rapporte cette anecdote. BPU, PREVOST, Jean-Louis, Histoire de la famille Prévost, [document manuscrit], [s.d.], cote Ms Fr 4731 A, p. 93.

[810]  AFB, Lettres d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, du 15 avril 1850. L'apprentissage du jeune Antoine Baumgartner en Angleterre est traité dans le chapitre XX. De cette thèse.

[811]  AFB, Lettres d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, du 15 mars 1851.

[812]  La famille Baumgartner est originaire de Liestal, dans le canton de Bâle.

[813]  AFB, Lettres d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, du 15 avril 1850,.

[814]  Dès la fin de l'année 1850, les fortifications sont démolies à Genève. Et nous savons par ailleurs que le docteur Baumgartner était contre cette décision.

[815]  AFB, Lettres d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, du 15 avril 1851.

[816]  Le Journal de Genève a dressé sa biographie dans son édition du 22 juillet 1858. Voir aussi le Bulletin de la Société d'utilité publique, n°5 (13 décembre 1858), p. 293.

[817]  De son vrai nom Etienne-Jean-Jacques Aubert (1770-?).

[818]  Cette situation est révélée par une lettre écrite par Stefano à son neveu Jean-Louis Le Fort, datée du 18 août 1831 et citée dans Notes sur la famille Aubert...., p. 51. Cette lettre nous apprend que le résultat de l'élection a été communiqué à Stefano Aubert par Jean-Louis Le Fort.

[819]  Idem.

[820]  Il s'agit ici de la famille Dufour de Bourdigny. Cette famille émigre dans la cité et obtient l'habitation avec Paul Dufour au XVIIe siècle. Son ascension est rapide puisque la Bourgeoisie est acquise à la génération suivante avec Jacques, avant 1641. GOLAY, Eric, 'Benedict Dufour sous la Révolution', in DURAND, Roger [éditeur], Guillaume-Henri Dufour dans son temps 1787-1875, Actes du colloque Dufour, Genève, 1991, p. 13.

[821]  Le Château de Montrottier, anciennement un bien national que les Genevois ont racheté à des spéculateurs. REVERDIN, Olivier, 'La famille, le milieu et la tradition de Guillaume-Henri Dufour', in ibidem, p. 30.

[822]  Ibidem, p. 31.

[823]  Idem.

[824]  Lettre de la fin de l'année 1818 à son ami Charles Dupin, citée par PEDRAZZINI, Dominic, « Dufour et les Bonaparte », in ibidem, p. 64

[825]  MARCACCI, Marco, 'Le député Dufour et l'avènement de la démocratie moderne à Genève', in ibidem p. 87

[826]  Idem.

[827]  LEDERMANN, Làszló, Pellegrino Rossi l'homme et l'économie 1787-1848, une grande carrière internationale au XIXe siècle, Paris, 1929, p. 101-109.

[828]  Lettre de l'établissement de négoce Viollier & Cie, datée du 20 décembre 1826 et adressée à Jean-Pierre Forget, alors âgé de 35 ans. AEG, Archives privées de la famille Forget, Portfeuille 1, document n°5.

[829]  Rappelons que le chemin de fer n'arrive à Genève qu'en 1858.

[830]  Correspondance reçue par Alexandre Marcet (Ms 4243, 2 volumes reliés) Lettre de Gautier, 1814 ?

[831]  Tiré d'une lettre d'Alexandre Prévost à sa mère. BPU, Correspondance de Jeanne-Louise Prévost-Marcet, lettre du 19 mai 1834, p. 2, cote Ms Fr 4753.

[832]  Lettre de François Delessert à Alexandre Marcet, datée de juin 1802. BPU, Correspondance reçue par Alexandre Marcet, cote Ms 4243.

[833]  Plusieurs fonds comportent un carnet d'adresses qui renseigne non seulement sur les lieux de résidence, mais encore sur le nombre de relations d'une personne. C'est par exemple le cas d'Auguste de la Rive, dont le carnet d'adresses recèle plusieurs noms de Genevois installés en Angleterre, comme James Patry et le docteur Roget. On y apprend que James Morris habite Hyde Park gardens. BPU, Carnet d'adresses en Angleterre, cote Ms Fr 2321.

[834]  BPU, Mémorial de mon séjour à Edinburgh, personne que j'y connois, cote Ms Fr 2312, document 24.

[835]  Ibidem, p. 3.

[836]  Le droit d'aînesse avait disparu avec le calvinisme, alors que Flammer nous indique qu'il était encore largement en vigueur dans les campagnes. FLAMMER, A., Le Droit civil à Genève, ses principes et son histoire, Genève, 1875.

[837]  C'est par exemple le cas des familles Baumgartner, Moilliet et Prévost.

[838]  Nous entendons par identité l'ascendance et/ou la descendance, ainsi que d'éventuels liens familiaux. Bien que ces derniers ne puissent jamais être mis en évidence de manière exhaustive.

[839]  Les archives d'Etat disposent de recueils des testaments qui évitent de devoir passer par les archives notariées, toujours délicates à consulter sans une référence précise. AEG, Recueil des testaments, divers dates.

[840]  Il s'agit des articles 967 et suivants. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[841]  Article 745. Idem.

[842]  Article 746 à 749. Idem.

[843]  Article 750 à 755. Idem.

[844]  Article 733. Idem.

[845]  Article 734. Idem.

[846]  Cela est précisé à l'article 767. Cette question a notamment été mise en évidence par OCHIAI, Emiko, ORIS, Michel, Family crisis in the contex of different family systems: frameworks and evidence on 'When dad died', Berne, 2002, p. 49-50.

[847]  Les libéralités sont définies aux articles 913 à 916. Idem. Dans l'ordre de priorité on trouve les descendants, puis les ascendants, puis les collatéraux. Le terme de 'réserve' semble plus moderne, puisqu'on le retrouve dans le Code civil de Rehfous. REHFOUS, Louis, Le code Civil du canton de Genève, suivi des lois de droit civil Genevoises & Fédérales, Genève, 1903.

[848]  Article 913. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[849]  Article 916, Idem.

[850]  Article 756. Idem.

[851]  Pour l'historien, les testaments et les déclarations de succession sont parfois les seules sources pour déceler l'existence d'enfants illégitimes dans le monde discret des 'grandes familles'. Et encore, l'empirisme a ses limites. Un ou une inconnue qui reçoit sans raison apparente une somme importante prise sur la part réservée n'est pas nécessairement un enfant naturel non-reconnu.

[852]  Voir article 969, Idem.

[853]  Ce testament est défini à l'article 976, Idem.

[854]  Ce testament est défini à l'article 970, Idem.

[855]  Ce testament est défini aux articles 971 à 975, Idem. L'article 975 précise que les témoins ne peuvent être 'ni les légataires, à quelque titre qu'ils soient, ni leurs parents ou alliés jusqu'au quatrième degré inclusivement, ni les clercs de notaires par lesquels les actes sont reçus'. Aujourd'hui, le testament par acte public existe encore, avec une notable différence. Les témoins n'ont plus connaissance du contenu du testament (article 501, du Code Civil Suisse, désormais CCS), sauf dans le cas où le testateur a l'impossibilité d'en entendre la lecture faite par le notaire (article 502 du CCS). En fait, de nos jours, les témoins doivent simplement attester que le document remis au notaire contient bien les dernières volontés de la personne en question.

[856]  Cette inaliénation est garantie par les articles 1404 (régime communautaire) et 1554 (régime dotal). également FONTANA, T. L'inaliénabilité de la dot, thèse de licence présentée à la Faculté de Droit, Genève, 1874; AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[857]  FLAMMER, op. cit., p. 235.

[858]  Article 4 du contrat de mariage, dont la formulation est usuelle, et présente presque telle quelle dans d'autres actes. AEG, Archives notariées, Me Jean-François Richard, Contrat de Mariage de André Sayous avec Elisabeth Baumgartner, daté du 23 mai 1831, Genève, p. 3-4.

[859]  Voir notamment ZINNOW, Virginie, 'La naissance de la banlieue à Genève, étude sur les banlieues de la rive gauche (1800-1880)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 4-104; FREI, Anita, Samuel Darier, architecte à Genève (1808-1884), Genève, 1999.

[860]  Au premier rang desquels se trouve la Société Immobilière Genevoise et la Compagnie Immobilière des Tranchées. PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 139.

[861]  Ces terrains se trouvent à Thônex (16 poses), Chêne-Bougeries (12 poses), Florissant (8 poses) et Bernex (15 poses). AEG, Archives notariales, Me Jean-François Salomon Binet, acte du 9 mars 1841.

[862]  AEG, Archives notariales, Me Jean-François Salomon Binet, acte du 9 mars 1841.

[863]  Les Archives d'Etat disposent de registres où sont recopiés les testaments. Les registre numérotés de 1 à 21, renvoient à la cote Jur.civ.AAq. Les registres numérotés de 44 à 59, renvoient à la cote ADL.G.Civ.

[864]  La Société des Bergues fut l'une des premières sociétés immobilières de Suisse. Extrait du testament de Jean François André Duval, décédé à Genève le 16 décembre 1854. AEG, Registre des testaments, n°10, acte 327, cote Jur.civ.AAq.

[865]  Extrait du testament de Joseph Labarthe, décédé le 13 septembre 1817. AEG, Registre des testaments, n°1, acte 252, cote Jur.civ.AAq.

[866]  Extrait du testament de Denis Dominicé, décédé le 16 avril 1840. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 17, cote Jur.civ.AAq.

[867]  Extrait du testament de Joseph Labarthe, décédé le 13 septembre 1817. AEG, Registre des testaments, n°1, acte 252, cote Jur.civ.AAq.

[868]  Extrait du testament de Jean François André Duval, décédé à Genève le 16 décembre 1854. AEG, Registre des testaments, n°10, acte 327, cote Jur.civ.AAq.

[869]  Extrait du testament de Mathilde Fazy, décédée le 23 novembre 1841. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 220, cote Jur.civ.AAq.

[870]  Idem.

[871]  Idem.

[872]  En novembre 1844, soit trois ans seulement après le décès de sa première femme (rédactrice du testament cité), Frédéric de Seigneux (1800-1864), épouse Louise Emma Jacoba Van Muyden, qui décèdera en 1854. SOCIETE VAUDOISE DE GENEALOGIE, Recueil de généalogies vaudoises, vol. 1, Lausanne, 1912, p. 108.

[873]  Extrait du testament de Jeanne Serment, décédée le 10 avril 1827. AEG, Registre des testaments, n°3, acte 273, cote Jur.civ.AAq.

[874]  Extrait du testament de Joseph Labarthe, décédé le 13 septembre 1817. AEG, Registre des testaments, n°1, acte 252, cote Jur.civ.AAq.

[875]  Extrait du testament de Jules Labarthe, décédé le 7 avril 1854. AEG, Registre des testaments, n°10, acte 281, cote Jur.civ.AAq.

[876]  AEG, Registre des testaments, n°11, acte 226, cote Jur.civ.AAq.

[877]  A sujet, il est utile de préciser que dans une grande majorité de cas, les Genevois portent les prénoms de leur parrain et les Genevoises de leur marraine.. Même pour le cas de surnom. Marc-Noski Cramer (1800-?) a repris le surnom de Jean-Marc dit Noski Calandrini (?-?), son oncle et parrain. Denis Dominicé (1753-1840) a transmis son prénom à tous ses filleuls, soit: Jacques Denis Choisy, Christophe Denis Moïse Droin et Denis Blondel. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 17, cote Jur.civ.AAq.

[878]  AEG, Registre des testaments, n°12, acte 175, cote Jur.civ.AAq.

[879]  AEG, Registre des testaments, n°12, acte 175, cote Jur.civ.AAq.

[880]  Extrait du testament de Samuel Richard. AEG, Registre des testaments, n°12, acte 237, cote Jur.civ.AAq.

[881]  Extrait du testament d'Ami Beaumont, décédé le 13 juin 1827. AEG, Registre des testaments, n°4, acte 22, cote Jur.civ.AAq.

[882]  Ce cas de figure suit l'article 843 du Code napoléon: 'Tout héritier, même bénéficiaire (...) doit rapporter à ses co-héritiers tout ce qu'il a reçu du défunt', à moins que ce don ait été expressément fait par préciput et hors part. AEG, Code Civil & Code des Procédures civiles, Paris, 1816.

[883]  Extrait du testament de Françoise Gabrielle Serment, décédée le 5 décembre 1851. AEG, Registre des testaments, n°10, acte 116, cote Jur.civ.AAq.

[884]  Extrait du testament de Jacques Louis Odier. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 365, cote Jur.civ.AAq.

[885]  AEG, Registre des testaments, n°10, acte 281, cote Jur.civ.AAq.

[886]  Idem.

[887]  Sa filleule, qui est aussi sa petite-fille, reçoit une somme de 8'000 francs. AEG, Registre des testaments, n°16, acte 116, cote Jur.civ.AAq.

[888]  Edouard Pictet, qui doit placer la somme 'comme il le juge convenable'. Cette liberté indique que la défunte a confiance en son neveu pour qu'il ne risque pas la somme remise. Voir Idem.

[889]  AEG, Registre des testaments, n°8, acte 426, cote Jur.civ.AAq.

[890]  Extrait du testament de Mathilde Fazy, décédée le 23 novembre 1841. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 220, cote Jur.civ.AAq.

[891]  Extrait du testament de Denis Dominicé, décédé le 16 avril 1840. AEG, Registre des testaments, n°8, acte 17, cote Jur.civ.Aaq.

[892]  AEG, Registre des testaments, n°9, acte 56, cote Jur.civ.Aaq.

[893]  En consultant les déclarations de successions pour la période postérieure à 1846, nous avons remarqué que la valeur totale des immeubles ne dépasse que très rarement 200'000 francs, tandis que les fortunes mobilières peuvent monter jusqu'à plusieurs millions de francs. AEG, Registres des déclarations de successions, cote Enregistrement et timbre Bc.

[894]  Les médecins du XIXe siècle prêtaient aux eaux de l'Arve des vertus curatives. Voir HERPIN, Théodore, Des bains de l'Arve dans le canton de Genève, Genève, 1843.

[895]  BPU, Journal de Pierre Prévost, Ms Fr 4756.

[896]  Dénoncé par BAUMGARTNER, Antoine, La bande noire et ses oeuvres, Genève, 1838.

[897]  C'est par exemple le cas avec la propriété Ador, cédée par Louis à son fils Gustave en 1881. Ce don est expressément indiqué dans le testament de Louis. Cette propriété a une valeur de 200'000 francs, soit seulement 1,5% de la fortune totale. Ce don ne favorise donc pas trop un seul héritier. AEG, Déclaration de succession n° 315/81.

[898]  A sa mort, François Duval a trois filles. AEG, Registre des testaments, n°10, acte 327, cote Jur.civ.AAq.

[899]  AEG, Registre des testaments, n°15, acte 376, cote Jur.civ.AAq.

[900]  Idem.

[901]  Voir FONTANA, T. L'inaliénabilité de la dot, thèse de licence présentée à la Faculté de Droit, Genève, 1874.

[902]  GAMPERT, Albert, L'unification du droit matrimonial en Suisse, Genève, 189, p. 32.

[903]  Date de l'instauration d'un Code Civil Suisse. Notons que la deuxième moitié du XIXe siècle est riche en études de droit civil cantonal. Depuis la Constitution de 1874, l'unification des droits civils cantonaux est discutée. Elle met cependant plus de trente ans à se réaliser.

[904]  Dans le chapitre 17, les liens familiaux entre investisseurs et établissements bancaires apparaissent.

[905]  Voir son testament. AEG, Registre des testaments, n°16, acte 116, cote Jur.civ.AAq.

[906]  Fils de Pierre Prévost (1751-1839). Voir schéma généalogique 8.3.

[907]  Les biens immobiliers couchés sur le testament de Blanche Fuzier-Cayla sont présents sur le testament de Jeanne De la Rive, sa mère. Voir son testament. AEG, Registre des testaments, n°11, acte 226, cote Jur.civ.Aaq.

[908]  AEG, Registre des déclarations de successions, déclaration n° 455, 1879.

[909]  AEG, Registre des testaments, n°16, acte 87, cote Jur.civ.Aaq.

[910]  Voir Idem.

[911]  La propriété d'environ 26 hectares a été acquise en deux temps. L'achat de Jean-Charles Fuzier-Cayla date d'avril 1848 et concerne une surface de 25 hectares. Une petite parcelle attenante est acquise en 1853 par Blanche Cayla elle-même de Louis Rochette, également ancien bourgeois de Genève. Voir Idem.

[912]  Voir le Chapitre 6, point 3.3 de ce travail.

[913]  Au 16 rue du Cendriers et 13 rue Kléberg. AEG, Registre des testaments, n°16, acte 116, cote Jur.civ.Aaq.

[914]  De plus, une compensation en numéraire vient compléter le rééquilibrage en ajoutant 6'000 francs à la part héritée de Suzanne AEG, Registre des testaments, n°16, acte 87, cote Jur.civ.Aaq.

[915]  AEG, Registre des testaments, n°16, acte 87, cote Jur.civ.Aaq.

[916]  La déclaration de succession de Sophie Turrettini, décédée en 1859 comporte en annexe un brouillon (sans doute l'oeuvre d'un fonctionnaire qui a eu du mal à s'y retrouver) sur lequel est ébauché la division du bien. AEG, Déclaration de succession n° 265/59.

[917]  Jacques Necker, professeur honoraire de botanique à l'Académie, a été Conseiller d'Etat à la Restauration, de 1814 à 1820. BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 585.

[918]  Jacques Necker épouse en 1785 la fille du professeur Horace-Bénédict de Saussure, Albertine (1766-1841). BUNGENER, op. cit, p. 783.

[919]  Ibidem, p. 647.

[920]  Ibidem, p. 888. L'année de naissance d'Albertine est bien 1814.

[921]  Avant 1845, on dénombre cinq naissances du côté Pictet et trois du côté Turrettini, Voir ibidem, p. 888 et 647.

[922]  La propriété revient intégralement à Suzanne Villeméjane le 17 février 1755. AEG, Archives notariées de Me Choisy, Actes du 17 février 1755 et du 19 novembre 1757.

[923]  Suzanne Vileméjane teste quelques mois avant son décès. Voir son testament AEG, Archives notariées de Me Flournois, acte du 3 juillet 1779, enregistré le 12 octobre 1779.

[924]  Tandis que ni Jean-Louis ni Marie ne testent. Pourtant, après un désistement de Jacob-Julien, c'est uniquement un de leurs enfants qui peut réunir le bien dans la famille. Salomé, l'aînée, teste en premier, suivie de sa soeur Andrienne, de 15 ans sa cadette. AEG, Archives notariées de Me Duby, acte du 13 janvier 1798; AEG, Archives notariées de Me Duby, acte du 14 mai 1798.

[925]  AEG, Archives notariées de Me Prévost, acte du 20 avril 1811.

[926]  Les archives Baumgartner ne contiennent pas cet acte de vente, mais il en est fait mention dans AEG, Archives notariées de Me JFS Binet, acte du 18 novembre 1841. Les archives Baumgartner contiennent cependant une trace du prix de la transaction. Un reçu daté, soit après la mort de Jacob-Julien et de la main de son fils John Henry [Thomas] Baumgartner. Ce dernier reconnaît avoir reçu de Jean Baumgartner 3062£ 10 sols 'pour la portion de mon père de la campagne de Saint-Jean, située sur le territoire de Genève, y compris aussi ce qui lui revenait de la portion de ses soeurs Salomé et Jeanne Andrienne Baumgartner'. AFB, Reçu de John-Thomas Baumgartner daté du 26 juillet 1816, [document manuscrit].

[927]  'Je reconnais aussi par ces présentes avoir cédé et abandonné à perpétuité à ma soeur Suzanne Julie Elisabeth Baumgartner ma portion de la campagne située à Saint-Jean près de Genève, renonçant pour toujours en faveur de ma dite soeur à tous droits quelconques sur icelle, en foi de quoi j'ai signé le présent écrit, fait de ma main par devant témoins, Birmingham, Angleterre.' AFB, Reçu de Jean-Louis Moilliet daté du 14 décembre 1815, [document manuscrit].

[928]  La reconnaissance datant de 1838 indique qu'Antoine Moilliet a été désintéressé de ses droits sur la campagne de Saint-Jean en 1815 déjà au profit de Jean Baumgartner, pour le prix de l'époque de 1120£3 sols. AFB, Reconnaissance d'Antoine Moilliet, 1838, [document manuscrit].

[929]  Actuellement incluse dans le Jardin botanique. Elle doit son nom à l'Impératrice Joséphine, propriétaire des murs durant quelques années. Les parcs de Genève, 125 ans d'histoire, Genève, 1988, p. 43-44.

[930]  'Nous sous-signés Jean-Louis Hofstetter et Suzanne Hofstetter sa femme, reconnaissons avoir reçu de Monsieur Jean Baumgartner de Genève 1'531 livres 5 sols courants pour la part de la dite dame Hofstetter de la campagne de Saint-Jean sur le territoire de Genève (...) En foi de quoi nous avons signé nos noms à Londres ce 30e jour de janvier 1816...'. AFB, Reconnaissance de Jean-Louis Hofstetter, 1816, [document manuscrit].

[931]  Chacun des six héritiers participent à l'acquisition pour 1/6e. AEG, Archives notariées de Me JFS Binet, acte du 18 novembre 1841. Si l'acte d'achat en lui-même ne figure pas dans les archives de la famille Baumgartner, un plan de situation résume la position du domaine à l'époque de cette transaction. Ce plan se trouve dans les annexes.

[932]  Voir Chapitre 12, point 2.1.

[933]  Effectivement Jean Baumgartner ne teste pas comme le prouve l'acte d'adjudication du domaine. AEG, Archives notariées de Me JFS Binet, acte du 18 novembre 1841.

[934]  Voir Idem. Les clauses de compensations des autres propriétaires sont précisées dans AEG, 'Accord sous seing privé entre les co-intéressés au domaine de Saint-Jean et quittances de la vente du dit domaine et des rentes incombant à Madame veuve Jean Baumgartner', in AEG, Archives notariées de JFS Binet, acte du 3 juin 1842.

[935]  Idem.

[936]  Voir chapitre 13.2.

[937]  Idem.

[938]  Dans ce quartier se trouvent plusieurs propriétés de familles bourgeoises. Mon Repos, juste de l'autre côté de la route, appartient aux Hentsch pendant toute la première moitié du siècle, avant d'être vendue à Philippe Plantamour en 1856. La propriété Moynier est voisine des Hentsch, et est occupée longtemps par Barthélémy Paccard. HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 72; Les parcs de Genève..., p. 52.

[939]  Lettre de Charles Melly de Liverpool à [inconnu] Forget, du 17 février 1879. AEG, archives privées, famille Forget, portfeuille 2.

[940]  Voir AEG, Mémorial du Grand Conseil, séance du 13 février 1843, tome II, p. 1449-1481.

[941]  En 1843, le Conseil Administratif de la ville est entièrement composé de libéraux modérés ou de radicaux. RUCHON, François, La Révolution du 22 novembre 1841 et l'autonomie municipale de la Ville de Genève, Genève, 1942, p. 175.

[942]  Le mercredi 15 février 1843. AEG, Mémorial du Grand Conseil, séance du mercredi 15 février, année 1843, tome II, p. 1477.

[943]  RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), tome I., Genève, 1953, p. 331.

[944]  Parmi les 13 membres du Conseil d'Etat nommé en 1842, 7 faisaient partie du gouvernement précédent. CRAMER, op. cit., p. 287.

[945]  C'est le propre frère de Jean-Jacques Rigaud, Rigaud Constant, qui avait été élu président du Grand Conseil.

[946]  Les deux expéditions des 'Freischaren', soit des corps francs, eurent lieu le 3 décembre 1844 et le 31 mars 1845. Il s'agit de milices de tendance radicale, qui n'hésitent pas à tenter un coup de force dans un canton conservateur, comme Lucerne qui a passé des accords avec les Jésuites en 1841. Voir RUCHON, op. cit., p. 335-338.

[947]  AEG, Mémorial du Grand Conseil, tome IX, 1846, p. 894ss.

[948]  En avril 1846, 96 sièges de députés, soit une majorités de conseillers cantonaux, sont renouvelés. Les conservateurs obtiennent de justesse la majorité. RUCHON, François, Histoire politique... , tome I, p. 356.

[949]  Ibidem, p. 970.

[950]  NAEF, Henri, La famille Naef et le lignage de Gattikon en Suisse Romande, Lausanne, 1932, p. 162-163.

[951]  Jean-François Vuarin (1769-1843), curé de Genève 1804-1843, auteur de plusieurs brochures polémistes. Une petite biographie ainsi qu'une bonne synthèse des actions de ce curé se trouvent dans GANTER, Edmond, L'église catholique de Genève : seize siècles d'histoire, Genève, 1986, p 357-360.

[952]  Parmi les 29 commissaires, citons Fazy-Pasteur libéral rallié au gouvernement après le 22 novembre 1841.

[953]  RUCHON, François, op. cit., p. 379.

[954]  Tiré de la 'Déclaration des Membres du comité à l'Assemblée populaire' cité par RUCHON, op. cit, p. 381-382.

[955]  AEG, 'Proclamation du Conseil d'Etat du 6 octobre 1846', in Recueil des lois de la République et canton de Genève, 1846, p.192.

[956]  Le Conseil Administratif offre ses services aux deux camps qui acceptent 'sans aucune conviction', Voir RUCHON, La Révolution du 22 novembre 1841...., p. 157.

[957]  Ibidem, p. 178.

[958]  RUCHON, Histoire politique...., p. 400.

[959]  FAZY, Henri, 'Coup d'oeil historique', in Le livre du Centenaire, Genève-Suisse: 1814-1914, Genève, 1914, p. 50.

[960]  RUCHON, op. cit., p. 399.

[961]  Henri Fazy a publié l'entier de la proclamation faite le 5 octobre 1846, et qui précise :'citoyens présents: 6 ou 7 mille'. Ce chiffre grotesque signifierait que la totalité de l'électorat de la Ville aurait été rejoint pour l'occasion par une partie de l'électorat de la campagne. Henri Fazy lui-même a rectifié ce chiffre en donnant le chiffre de 2'500 participants. FAZY, Henri, op. cit., p. 191.

[962]  Dont la majorité des élus ne siège que depuis moins de 6 mois. RUCHON, Histoire politique..., p. 356.

[963]  Du moins les pasteurs, tandis que le Consistoire a une position plus ambiguë. MARTIN, Jean, Etienne Dumont : 1759-1829, l'ami de Mirabeau, le voyageur, le patriote genevois, Neuchâtel, 1942, p. 12-13.

[964]  Voir HEYER, Henri, 'Chapitre 10: La Constitution de 1847', in L'Eglise de Genève, Esquisse historique de son organisation, Genève, 1909, p. 154-175.

[965]  La Lettre de démission du professeur Albert Rilliet de Candolle, datée du 16 novembre 1846 est citée par BORGEAUD, Charles, Histoire de l'Université de Genève, l'Académie et l'Université au XIXe siècle, 1814-1900, Genève, 1934, p. 321.

[966]  Lettre d'Ernest Naville à son ami Claparède, citée par Ibidem, p. 325.

[967]  Tiré de la lettre de démission à l'Académie du professeur De la Rive (1.12.1846), citée intégralement par Ibidem, p. 329.

[968]  Ibidem, p. 331.

[969]  Ibidem, p. 329.

[970]  BORGEAUD, Charles, op. cit., 1934, p. 329.

[971]  qui a été présenté dans le chapitre 3 point 4.2 de cette thèse.

[972]  Les Lettres Vertes sont une correspondance anonymes 'd'un père de famille' qui critique sévèrement les réformes entreprises au sein de l'instruction. A l'époque de la parution de ces lettres, l'auteur était inconnu. Le Docteur Baumgartner puis Henri Fazy attribuent ces lettres à Rilliet-de Candolle, ce qui est confirmé par Borgeaud. Voir Rilliet-de Candolle, Albert, Lettres à un membre du Conseil d'instruction publique sur l'organisation actuelle de l'Académie de Genève par un père de famille, Genève, 1839-1840; BORGEAUD, Charles, op. cit., 1934, p. 293-304.

[973]  Qui sera adoptée le 25 octobre 1848. Voir AEG, Recueil des lois, vol. 33-34, 1847-1848, p. 604-651.

[974]  Consulter par exemple FAZY, James, Introduction à la question d'une réforme politique à Genève, Genève, [1841].

[975]  La Constitution de 1847, certes quelques peu remaniée, est toujours en vigueur aujourd'hui.

[976]  Cette question est l'unique point à l'ordre du jour de la séance du 15 janvier 1847; AEG, Mémorial du Grand Conseil de la République et Canton de Genève, tome I, année 1846-1847, pp. 616ss.

[977]  L'officier en question était Trembley. AEG, Recueil des lois de la République et Canton de Genève, 9 octobre 1846, p 200.

[978]  Cette affaire ne faisait de toute évidence pas l'unanimité chez les radicaux, puisque l'arrêté est absent du recueil des lois. Le contenu de l'arrêté est divulgué dans le mémorial du Grand Conseil, AEG, Mémorial du Grand Conseil, 1846-1847, tome I, séance du 15 janvier 1847, p 627.

[979]  Selon une expression de Paul Elisée Lullin. AEG, LULLIN, BPU, LULLIN, Paul, Journal de des événements de 1841 à 1846, p. 43.

[980]  AEG, Mémorial du Grand Conseil, 1846-1847, tome I, séance du 15 janvier 1847, p 617.

[981]  RUCHON, op. cit., tome II, p. 43.

[982]  Qui tous acceptent la mesure radicale. AEG, Mémorial du Grand Conseil, 1846-1847, tome I, séance du 15 janvier 1847, p 640ss.

[983]  NAEF, Henri, op. cit, p. 166.

[984]  Relatée en détails par Daniel Colladon dans ses mémoires. COLLADON, Jean-Daniel, Souvenirs et mémoires: Autobiographie, Genève, 1893, p. 290-308.

[985]  Colladon précise que les 'opinions politiques de M. Hug plaisaient' à James Fazy. Ibidem, p. 290.

[986]  A commencer par le pont suspendu de Saint-Antoine, pour les piétons, construit en 1823. Ce pont était le premier point de passage au travers du système de fortifications de la cité établit en dehors des trois postes principales. La technologie des ponts suspendus venait des Amériques. BRULHART, Armand, Guillaume-Henri Dufour : génie civil et urbanisme à Genève au XIXe siècle, Lausanne, 1987, p. 44.

[987]  Cela est confirmé par une lettre du Conseil d'Etat datée du 18 décembre 1852, et adressée à Colladon pour le remercier d'avoir accepté cette tâche. COLLADON, op. cit., p. 292.

[988]  Rapport de M. Hug cité par Colladon, Ibidem, p. 293-294.

[989]  Ibidem, p. 302.

[990]  BAUMGARTNER, Antoine, Réfutation du Radicalisme, Genève, 1847. D'autres écrits suivirent, particulièrement nombreux dans la presse. Voir notamment CHERBULIEZ, Joël, 'La Suisse sous le gouvernement des radicaux', in La Revue des deux Mondes, 1 juillet 1851.

[991]  Cet augmentation avait été décidée par les nouvelles autorités radicales. Elle multipliait le traitement en 'rémunérant' le Conseiller 20 francs par jour. Baumgartner indique par ailleurs le salaire ouvrier moyen à 3 francs par jour. Ibidem, p. 14.

[992]  Tiré de GIROD, Roger, 'Evolutions comparées du gain annuel de manoeuvres, ouvriers, etc, depuis un siècle environ', in Revue Suisse d'économie politique et de statistiques, 1958, p 252.

[993]  FAZY, Henri, op. cit., p. 150. Ses nombreux journaux, il est vrai, n'avaient jamais connu le succès espéré.

[994]  La question de la démolition des fortifications, en particulier, a fait l'objet de nombreuses études. Le territoire gagné sur les remparts prendra le nom de 'ceinture fazyste'. Au sujet des grands travaux radicaux voir notamment Eggimann, Gilbert, L'évolution du paysage urbain à Genève au XIXe siècle, Thèse de la Faculté de SES, Université de Genève, Genève, 1989; INSTITUT NATIONAL GENEVOIS, Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, n°41, Genève, 1997.

[995]  RUCHON, François, op. cit., tome II, p. 116.

[996]  Le terme de 'gouvernement réparateur' est donné par James Fazy dans ses mémoires. Il n'est composé d'aucun conservateur, mais de libéraux-modérés. FRACHEBOURG, Jean-Claude, 'James Fazy : (1794-1878) : l'homme, le démocrate, le magistrat', in Actes de l'Institut National Genevois, n°23, Genève, 1979, p. 21.

[997]  La Constitution de 1847 prévoit un renouvellement bisannuel des autorités politiques. En ajoutant aux élections ordinaires du Conseil d'Etat, les élections extraordinaires faisant suite à une ou plusieurs démissions, on dénombre entre juin 1847 et novembre 1861 quatorze scrutins concernant l'exécutif: le 2 juin 1847 (Election ordinaire, majorité radicale fazyste), le 11 mars 1848 (complémentaire), le 12 novembre 1849 (ordinaire, tous les sortants réélus), le 10 novembre 1851 (complémentaire), le 1er décembre 1851 (complémentaire), le 14 novembre 1853 (ordinaire, nouvelle majorité libérale), le 12 novembre 1855 (ordinaire, nouvelle majorité radicale fazyste), le 7 septembre 1857 (complémentaire), le 9 novembre 1857 (ordinaire, majorité radicale fazyste reconduite), le 15 novembre 1859 (ordinaire, majorité radicale fazyste reconduite), le 11 mars 1861 (complémentaire), le 5 juin 1861 (complémentaire), le 13 novembre 1861 (ordinaire, nouvelle majorité radicale anti-fazyste), le 24 novembre 1861 (complémentaire). AEG, Recueil des lois de la République et Canton de Genève, diverses dates.

[998]  Le premier emprunt public important concerne la construction de la route d'Hermance, décidée le 11 août 1848. RUCHON, François [publ.], Les mémoires de James Fazy, homme d'Etat genevois (1794-1878) , Genève, 1947, p. 119 et 249.

[999]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 119.

[1000]  Edouard Aubert (1820-1877), avocat allié à la famille De la Rüe, est élu au Grand Conseil entre 1858-1860 et 1862-1872. Ibidem, p. 99.

[1001]  Voir AEG, Mémorial du Grand Conseil, séance du 24 août 1859, vol 1.2, 1859, p. 1029-1096.

[1002]  Idem.

[1003]  Ibidem, p. 1060.

[1004]  Ibidem, p. 1076.

[1005]  Cette lettre est reproduite intégralement dans Notes sur la famille Aubert..., p. 120.

[1006]  AUBERT, Edouard, Lettre d'un contribuable sur le projet de budget 1862, Genève, 1862. Aucun exemplaire de ce document n'est conservé dans les dépôts d'archives. Nous n'en connaissons que les extraits cité par Idem.

[1007]  Idem.

[1008]  40'0000 francs, déposé en 1843. PAQUIER, Serge, PERROUX, Olivier, 'De la compagnie privée à l'entreprise municipale (1844-1930): l'exemple genevois', in PAQUIER, Serge, WILLIOT, Jean-Pierre, L'industrie du gaz en Europe (XIXe-XXe siècle). L'innovation entre marchés privés et collectivités publiques, Bruxelles, Berne, Francfort, 2002 (à paraître).

[1009]  Au travers surtout de deux sociétés immobilières, les plus puissantes de l'époque, soit la Société Immobilière Genevoise, fondée en 1853, et la Compagnie des Immeubles des Tranchées, fondée en 1861. PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 105-228. BNS, Rapport annuel fait aux actionnaires de la Compagnie des Immeubles des Tranchées, divers dates. La Compagnie des Immeubles des Tranchées n'a encore fait l'objet d'aucun travail historique.

[1010]  Au sujet de la Bourse de Genève, voir le chapitre 11, point 2 de cette thèse.

[1011]  A ce sujet voir notamment la récente biographie de Gustave Moynier. DE SENARCLENS, Jean, Gustave Moynier le bâtisseur, Genève, 2000.

[1012]  FRACHEBOURG, Jean-Claude, op. cit., p. 27.

[1013]  Au nombre de 14. RUCHON, op. cit, p. 210.

[1014]  Il faut attendre 1995 pour voir un nouveau Conseil d'Etat politiquement homogène.

[1015]  Dans les archives de l'ancien premier syndic Rigaud (déposés aux AEG) se trouvent une douzaine d'écrits relatifs à cette polémique, tous réunis dans le volume 54.

[1016]  BPU, DUNANT, Daniel, Rousseau au Temple de mémoire ou ses titres à l'immortalité, et la nécessité, pour ses concitoyens, de lui élever une statue dans une place publique, Genève, 1829.

[1017]  BPU, MALAN, César, La statue de Rousseau : réponse d'un citoyen de Genève chrétien à la demande qui lui est faite de contribuer à l'érection de ce monument, Genève, 1828.

[1018]  Tiré des 'mémoires d'un touriste', cité par HILER, David, LESCAZE, Bernard, Révolution inachevée, révolution oubliée: 1842, Genève, 1992, p. 58.

[1019]  Voir DORET, Marc, Jean-Jacques Rousseau: sa vie, ses idées religieuses, Genève, 1878.

[1020]  Voir GABEREL, Jean, Calvin & Rousseau: étude littéraire, sociale et religieuse, Genève, 1878. L'auteur a notamment publié une histoire de l'Eglise Protestante éditée par Joël Cherbuliez, frère d'Antoine-Elysée. GABEREL, Jean, Histoire de l'Eglise de Genève depuis le commencement de la Réformation jusqu'en 1815, Genève, 1853-1862.

[1021]  DORET, op. cit., p. 5.

[1022]  Idem.

[1023]  Ibidem, p. 83.

[1024]  GABEREL, op. cit., p. 4.

[1025]  Idem.

[1026]  Ibidem, p. 5.

[1027]  Ibidem, p. 4.

[1028]  Idem.

[1029]  Ibidem, p. 5.

[1030]  Ibidem, p. 7.

[1031]  Ibidem, p. 161.

[1032]  Ibidem, p. 127.

[1033]  Ibidem, p. 128.

[1034]  Ibidem, p. 149-170.

[1035]  En note à la page 163, Gaberel précise: 'la communication de ses lettres nous avait été refusée sous l'Empire, et nous remercions ici Monsieur Léon Faugère, directeur des archives étrangères, de nous avoir facilité la copie de ces importants documents'. Ibidem, p. 163.

[1036]  Idem.

[1037]  Ibidem, p. 164-165.

[1038]  Le pasteur Doret donne pour titre à cet écrit 'morceaux sur la Révélation'; DORET, op. cit., p. 130. Cependant le titre exact est 'Fiction, ou morceaux allégoriques sur la Révélation'. OEuvre non-publiée du vivant de Rousseau, ces Morceaux datent vraisemblablement des derniers mois de la vie de l'auteur. Voir ROUSSEAU, Jean-Jacques, Sur les sciences et les arts, Sainte-Foy, 1988.

[1039]  GABEREL, op. cit., p. 166-167.

[1040]  Ibidem, p. 166.

[1041]  HILER, David, LESCAZE, Bernard, Révolution inachevée, révolution oubliée: 1842, Genève, 1992, p. 94.

[1042]  page 244bis.

[1043]  Voir chapitre 7.

[1044]  Il est utile de rappeler qu'à l'instar du schéma 7.1, le schéma 10.1 ne se veut pas exhaustif. Le point de référence de ce schéma est la création en 1890 de l'Union financière de Genève.

[1045]  L'association s'appelle alors Hentsch, Lutscher & Cie. FERRIER LULLIN & CIE, 150 ans de banque 1795-1945, Genève, 1945, p. 23.

[1046]  HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 119ss.

[1047]  LOMBARD, ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 105.

[1048]  Bordier & Cie, encore existante en 2002, est issue de l'affaire de Jaques Reverdin qui donne naissance à la banque en 1895. Dans les ouvrages anniversaires de la banque Bordier, la date de création, soit 1844, correspond en fait à la création de l'affaire d'agent de change de Reverdin. Cette confusion, sans doute utile également pour 'vieillir' un peu l'établissement, prouve aussi que les activités de l'un et l'autre type d'entreprise sont très proches. BORDIER & Cie, op. cit.

[1049]  MOTTET, Louis [édi.], Les grandes heures des banquiers suisses, vers une histoire de la banque helvétique du XVe siècle à nos jours, Neuchâtel, 1986., p. 148.

[1050]  Ibidem, p. 176.

[1051]  La plupart des sources concernant l'histoire du secteur bancaire à Genève sont des ouvrages anniversaires, mais on trouve aussi des articles, quelques brochures diverses et même le discours d'un ancien banquier, retrouvé dans des archives familiales. Un seul ouvrage anniversaire, celui de Babel sur la Caisse Hypothécaire, est véritablement complet sur l'histoire économique de Genève au XIXe siècle. BABEL, Antony, La Caisse Hypothécaire, Genève, 1947. Les principaux ouvrages anniversaires sont: BORDIER, Ami, Notice sur la Société des Agents de change de Genève, Genève, 1904; CUENDET, Georges-André, LESCAZE, Bernard, Bourse de Genève, Genève, 1986; HENTSCH, Robert, Hentsch, banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, 2 vol., Paris, 1996 & 1997; LUETHY, Herbert, La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, 2 vol., Paris, 1959; MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982; SEITZ, Jean, Histoire de la Banque à Genève, (publié à l'occasion du 75e anniversaire du Comptoir d'Escompte de Genève), Genève, 1931; BERGERON, Louis, Les Rothschild et les autres: la gloire des banquiers. Paris, 1990; BORDIER & Cie, Souvenirs et Perspectives, publié à l'occasion du 150e anniversaire de la banque Bordier, Genève, 1994; CANDAUX, Jean-Daniel, Histoire de la Famille Pictet, Genève, 1974; Nos deux-cents premières années, Banque Lombard-Odier, Genève, 1998.

[1052]  Page 248bis.

[1053]  Page 245bis.

[1054]  BORDIER, Ami, Notice sur la Société des Agents de change de Genève, Genève, 1904, page 6-7.

[1055]  Idem.

[1056]  BABEL, Antony, La Caisse Hypothécaire et le développement économique du Canton de Genève, Genève, 1947. Ces questions sont traitées dans la première partie de cet ouvrage intitulée: 'Le Développement économique de Genève du XVIIIe siècle à 1847'.

[1057]  C'est la plume de James Fazy qui fut la plus régulière à réclamer l'instauration d'un système bancaire performant. Sans pouvoir citer toutes les références, on remarque dès 1818, que Fazy est sensible au problème du crédit industriel. FAZY, James, Le privilège de la Banque de France considéré comme nuisible aux transactions commerciales, Paris, 1818; RUCHON, François [publ.], Les mémoires de James Fazy, homme d'Etat genevois (1794-1878) , Genève, 1947. Ce dernier ouvrage est étonnant. Fazy y parle de lui-même à la troisième personne.

[1058]  MOTTET, op. cit., p. 163.

[1059]  Plusieurs rapports annuels de cet établissements se trouvent archivés à la BPU.

[1060]  L'exemple du développement de l'industrie du gaz est significatif. A Genève, la compagnie privée qui s'est fondée en 1844 est entièrement détenue par plusieurs banquiers privés de la place, qui se sont partagé le gâteau du marché local. En 1861, ils prolongeront même cette collaboration avec la création d'un trust aux dimensions européennes. Voir notamment PAQUIER, Serge, 'Les Ador et l'Industrie gazière (1843-1925)', in Roger Durand, Daniel Barbey, Jean-Daniel Candaux (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 139-179.

[1061]  Lenoir Duval & Cie, Reverdin & Cie, et Marc de Seigneux & Cie, voir ODIER, James, Discours du 8 juillet 1813., [document dactylographié], p. 5.

[1062]  Ibidem, p. 6.

[1063]  MOTTET, op. cit., p. 176.

[1064]  Seuls, les rapports annuels du Conseil d'administration sont disponibles dans les fonds d'archives, par exemple à la Bibliothèque Nationale Suisse.

[1065]  Babel, Antony, op. cit., p. 342.

[1066]  BN, UNION FINANCIERE DE GENEVE, Rapport annuel fait aux actionnaires, diverses dates.

[1067]  Cette 'suggestion' vient du Conseiller Fédéral Musy. MOTTET, Louis, op. cit., p. 193.

[1068]  Elaboré à partir de: SEITZ, Jean, Histoire de la Banque à Genève, (publié à l'occasion du 75e anniversaire du Comptoir d'Escompte de Genève), Genève, 1931.

[1069]  Voir notamment au sujet de ces établissements, ; SEITZ, Jean, op. cit.; BLANC, Patrick, La Banque de Genève: histoire de la création d'une banque à Genève au milieu du XIXe siècle, mém. Lic. Fac. Des Lettres, Univ, de Genève, Genève, 1987: BABEL, Antony, La Caisse Hypothécaire, Genève, 1947.

[1070]  GROSJEAN-BERARD, S. James Fazy administrateur des finances du canton de Genève, et James Fazy président de la Banque Générale Suisse, Genève, 1865, p. 18.

[1071]  La 'Loi sur les Fondations' adoptée le 22 août 1849, est une loi générale qui soumet la Caisse d'épargne au Conseil d'Etat. Il y est précisé que Le conseil d'Etat nomme l'administration de la Caisse, dont le contrôle échappe par conséquent aux anciens bourgeois. Voir AEG, Recueil des lois de la République et Canton de Genève, vol. 35-36, 1849-1850, p. 403.

[1072]  Fazy explique ce raisonnement dans ses mémoires, publiées par François Ruchon. RUCHON, François [publ.], Les mémoires de James Fazy, homme d'Etat genevois (1794-1878) , Genève, 1947.

[1073]  Au sujet de cette 'loi des liquides' voir le chapitre 2 point 2.

[1074]  La BNS de Berne possède quelques Rapports annuels de cet établissement.

[1075]  BANQUE GENERALE SUISSE DE CREDIT MOBILIER ET FONCIER INTERNATIONAL, circulaire, Genève, [1857]. Un exemplaire de cette circulaire se trouve à la BN.

[1076]  Il s'agit de 10'000 actions de 500 francs, dont le premier versement 100 francs, a presque immédiatement été suivit d'un deuxième de 150 francs. Cette note daterait de 1854; Cf, Ibidem, p. 2.

[1077]  Ibidem, p. 4.

[1078]  Ibidem, p. 6.

[1079]  RUCHON, op. cit., p. 184.

[1080]  Idem.

[1081]  Voir notamment MAYOR, André, Le développement des bourses en valeurs mobilières de la Suisse française, Zurich, 1914. Je remercie le professeur Verley de m'avoir transmis ce document.

[1082]  André Mayor a produit la meilleure synthèse de la question à l'échelle de la Suisse. Dans le cas de Genève , son historique part du développement des foires jusqu'au XIXe siècle. Idem.

[1083]  AEG, Règlement sur les agents de change, approuvé au magnifique conseil des Deux-Cents le 10 août 1787, Genève, 1787. Ce règlement est très sommaire et fait interdiction de conclure « aucune négociation de contrats, actions, titres, bons (...) fonds d'effets publics, qui n'existeroient pas en la puissance des vendeurs » (p.1-2).

[1084]  AEG, 'Loi du 23 octobre 1797', in Registre du Conseil de 1797, cote Rc octobre 1797. Cette loi ne donne aucun indication quant à un éventuel cautionnement.

[1085]  MAYOR, André, op. cit., p. 17.

[1086]  Ibidem, p. 20.

[1087]  Lettre du préfet d'Eymar au ministre français de l'intérieur. Voir document des Archives Nationale de Paris, cote F12. 479 C, citée par Ibidem, p. 18.

[1088]  Idem.

[1089]  Idem.

[1090]  Le cautionnement est ici de 12'000 francs. Idem.

[1091]  Par déduction, il ne peut s'agir que de Jean-Gaspard Prévost. Il est en effet le seul membre de la famille Prévost, vivant pendant la période considérée, qui est marié à une fille Pictet. Voir la généalogie complète de la famille Prévost déposée au Département des Manuscrits de la BPU, cote Ms Suppl. 1076/9.

[1092]  MAYOR, André, op. cit., p. 20. Six sur ces huit agents de change sont issus de familles anciennement bourgeoises. Seuls Romieux et Matthey sont d'une autre origine.

[1093]  Ibidem, p 21.

[1094]  Ibidem, p. 23.

[1095]  Paul Lullin donne l'exemple dans son journal de l'établissement de Frédéric Bordier qui fit faillite suite à sa trop proche collaboration avec Fazy. AEG, LULLIN, Paul, Journal des événements de 1841 à 1846, [document manuscrit], p. 51.

[1096]  Ibidem, p. 23-24.

[1097]  Voir AEG, Recueil des lois, vol. 42, 1856, p. 511ss.

[1098]  BORDIER, Ami, op. cit., p. 18. En fait, l'accord suit une réclamation de banquiers privés, qui avaient constaté que les domaines d'activités des agents de change et des banquiers privés devenaient de plus en plus comparables.

[1099]  A savoir: Chaponnière & Cie, Philippe Roget & Cie, Christian Kohler & Cie, Dufour Fils & Cie, Hentsch & Cie, Albert Hentsch & Chauvet Cie, Frédéric Monod & Cie, Lombard Odier & Cie, Ernest Pictet & Cie, Paccard Ador & Cie, Paul Frédéric Bonna & Cie, Kohler Maunoir & Cie, J. S. Kunkler Bastard & Cie.

[1100]  Nous remercions ici Madame Jeanne Labarthe, qui a eu l'amabilité de nous laisser consulter le peu de documents familiaux dont elle dispose, dont un arbre généalogique remontant à la fratrie du père de Jules. Cet arbre, absent des dépôts d'archives, est annexé à ce travail.

[1101]  CHAPUISAT, Edouard, 'Le commerce et l'industrie à Genève pendant la domination française: (1798-1813)', in Mémoires et documents de la SHAG, volume 28, Genève, 1902- 1908, p. 501.

[1102]  GALIFFE, op. cit., tome IV, p. 205.

[1103]  Idem.

[1104]  Idem.

[1105]  DUFOUR-VERNES, Louis, CHOISY, Albert, Recueil généalogique suisse, vol. II, Genève,1907, p. 40.

[1106]  Voir dans la partie 1.1 du chapitre 2 de cette thèse.

[1107]  Son identité est inconnue. BORDIER, Ami, Notice sur la Société des Agents de change de Genève, Genève, 1904, p. 20.

[1108]  MAYOR, op. cit., p. 24.

[1109]  DUFOUR-VERNES, Louis, CHOISY, Albert, op. cit, tome 3, p. 176.

[1110]  Voir point 2.4.1 de ce chapitre.

[1111]  Révolutionnaire du XVIIIe siècle, actif dans le parti des 'égalisateurs', favorable à l'égalité politique entre tous les citoyens. BORDIER, Ami, Biographie de Jean Janot, Natif, bourgeois et syndic de Genève, Genève 1912, p. 221.

[1112]  Voir AEG, Recueil des lois, vol. 43, 1857, p. 258, 260, 262-268, 288-290.

[1113]  Ibibem, règlement du 4 juin 1857, p. 262-268.

[1114]  MAYOR, op. cit., p. 24.

[1115]  Ibidem, p. 32.

[1116]  MAYOR, op. cit., p. 21.

[1117]  BORDIER, Ami, Notice sur la Société des Agents de change de Genève, Genève, 1904, p. 4.

[1118]  MAYOR, op. cit., p. 22.

[1119]  BORDIER, op. cit., p. 12.

[1120]  Ibidem, p. 13.

[1121]  MAYOR, op. cit., p. 33.

[1122]  D'un capital initial de 400'000 francs en 1844, la compagnie ne dépasse le million de francs qu'en 1860. PERROUX, Olivier, L'éclairage public à Genève, mém. lic. hist. écon. et soc., Univ. de Genève, Genève, 1995, p. 22.

[1123]  MAYOR, op. cit., p. 33.

[1124]  Ibidem, p. 52.

[1125]  ODIER, James, Discours du 8 juillet 1813., [document dactylographié], p. 5.

[1126]  Les données d'Etat Civil dans le canton de Vaud, par exemple, sont organisées en Districts. Les seuls noms et prénoms ne sont donc pas suffisants, et un dépouillement systématique difficile à réaliser.

[1127]  15 ont un lien familial proche ou moyennement éloigné.

[1128]  Les personnes marquées en noir, sont les membres fondateurs de la Bourse. Les personnes marquées à moitié en noir sont les agents de change actifs après la fondation de la Bourse.

[1129]  Ce dernier a laissé une biographie très complète publiée par sa famille après sa mort. Malheureusement, la diffusion de cet ouvrage a été très restreinte, strictement limitée aux membres de la famille. Cela rend sa consultation difficile, puisqu'il est totalement absent des bibliothèques. LENOIR, Emile, David Lenoir: 1819-1905: souvenirs de sa vie, Genève, 1905.

[1130]  Ibidem, p.12.

[1131]  Idem.

[1132]  Cet incendie se produisit le 11 avril 1833.

[1133]  Ibidem, p. 17.

[1134]  Ibidem, p. 21.

[1135]  Tiré de BOUVIER, Jean, Le Crédit Lyonnais de 1863 à 1882, les années de formation d'une banque de dépôts, 2 vol., Paris?, 1961, p. 128-129. Bouvier précise par ailleurs que l'établissement de David Lenoir disposait de 1'400 actions, la plus forte participation suisse au Crédit Lyonnais.

[1136]  GALIFFE, James, op. cit., vol. VI, 1892, p. 245.

[1137]  La famille Covelle est mentionnée dans les fonds d'archives privées des Archives d'Etat de Genève. C'est de ce fonds que nous avons tiré nos informations. Les pièces les plus intéressantes concernant le fonctionnement proto-industriel est une série de pièces juridiques, issues de la justice française: L'un des tisserand d'Alexandre Covelle recourut à la justice, n'ayant pas été payé pour son travail. Se retournant contre un intermédiaire local, ce dernier avait alors mis la faute sur la personne à l'origine du réseau proto-industriel: le négociant Alexandre Covelle. AEG, Archives de la famille Covelle, divers documents 1791-1868, cote Archives privées Covelle 1-65.

[1138]  L'affaire de draperie de Joseph De Cerves est liquidée en 1827. AEG, Archives de la famille Covelle, cote Archives privées Covelle document n°31.

[1139]  C'est par exemple le cas de la famille Mallet, marchands drapiers de père en fils, puis banquiers. Albert Choisy a dressé un historique assez complet de cette famille bourgeoise. Voir CHOISY, Albert, Notice généalogique et historique sur la famille Mallet de Genève, Genève, 1930.

[1140]  AEG, Registre des déclarations de succession, volume Bc 44, déclaration n°40. L'indication de la profession porte l'inscription 'ancien agent de change'.

[1141]  Samuel Richard a été, suite à l'adoption de la loi de 1797, l'un des cinq agents de change qui a fait partie du premier groupe élu. CHAPUISAT, op. cit., p. 18.

[1142]  Idem.

[1143]  BORDIER, op. cit, 1904.

[1144]  AEG, Registre des testaments vol. n°15, p. 240, cote Jur.civ.Aaq 15.

[1145]  La fortune de Charles Galland à son décès en 1901 représente plus de 9 millions de francs, ce qui en fait une des plus grosses fortunes du canton. AEG, Registre des déclarations de succession, volume Bc 174, déclaration n° 416.

[1146]  Un fonds Galland se trouve aux AVG.

[1147]  BORDIER & Cie, op. cit, 1994, p. 38.

[1148]  L'arrière grand-père de Jaques Reverdin arriva à Genève au début du XVIIIe et acquit les Lettres d'Habitation en 1719. Ni lui ni aucun de ses descendants n'a acquis la bourgeoisie. Ibidem; DUFOUR-VERNES, Louis, CHOISY, Albert, op. cit, tome 3, p. 283.

[1149]  Ce lien n'est pas indiqué sur notre schéma, car il ne s'agit pas d'un lien familial.

[1150]  Pour plus de détails, voir l'ouvrage anniversaire de la Banque Bordier. BORDIER & Cie, op. cit.

[1151]  Un arbre généalogique de la famille se trouve annexé à BORDIER & Cie, op. cit.

[1152]  La fortune nette de Jaques Reverdin s'élève à environ 6'200'000 francs. AEG, Registre des déclarations de succession, volume Bc 148, déclaration n°629.

[1153]  Le mariage est célébré en novembre 1833. GALIFFE, tome IV, p. 212.

[1154]  AEG, Registre des mariages, 1833 acte n°185.

[1155]  Voir BORDIER, Ami, op. cit.

[1156]  REFERENCE.

[1157]  La généalogie de la famille de Seigneux se trouve dans SOCIETE VAUDOISE DE GENEALOGIE, Recueil de généalogies vaudoises, vol. 1, Lausanne, 1912, p. 107-108.

[1158]  Ce nom de famille pose un problème d'identification pour la recherche dans la mesure où les sources de l'Etat Civil n'utilisent pas toujours le nom complet. Parfois, on ne trouve que 'Beaumont', ou alors 'Bouthillier'. Cependant il s'agit toujours de membres de la famille 'Bouthillier de Beaumont'.

[1159]  Nous avons essayé de retrouver la déclaration de succession de Louis Beaumont, ce dernier étant présent dans l'Etat Civil genevois. Mais ce document est curieusement absent des registres, ce qui laisse supposer qu'il était domicilié hors de Genève. AEG, Registres des successions, divers dates.

[1160]  Plus précisément, la référence présente dans le registre préparatoire ne renvoie pas à la bonne déclaration dans le registre principal. Sans doute une erreur de classement, qu'il est bien difficile de rectifier étant donné le nombre de déclarations de succession.

[1161]  LUETHY, op. cit., 'De la banque aux finances (1730-1794)', vol. 2, p. 484. L'affaires des demoiselles, comme elle fut surnommée, a fait la fortune des familles genevoises juste avant la Révolution Française.

[1162]  Cette information est révélée par la déclaration de succession d'Ami Beaumont. Voir déclaration de succession n° 67/49.

[1163]  Tiré de BLONDEL, Louis, Historique de la Famille Blondel, document manuscrit, p. 3. Ce document a aimablement été transmis par Monsieur Denis Blondel.

[1164]  GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, vol. V, Genève, 1884, p. 367-368.

[1165]  Ibidem, p. 16.

[1166]  Edouard Blondel a écrit un ouvrage relatant ce voyage, et particulièrement intéressant en ce qui concerne le témoignage qu'il offre. BLONDEL, Edouard, Deux ans en Syrie et en Palestine : (1838-1839), Paris, 1840.

[1167]  Tiré de BLONDEL, Edouard, op. cit., p. 17. La question immobilière et son lien avec le contrat de mariage conclu par Edouard Blondel est présentée dans le chapitre 9, point 1.2 de cette thèse.

[1168]  Dont la Société Immobilière Genevoise où Edouard Blondel est membre du Conseil d'Administration de 1853 (date de fondation de la société) à 1881. PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise. Un acteur dans l'agrandissement de la Ville de Genève', in Au XIXe siècle Genève se réveille et construit, Annales 1996 de l'Institut National Genevois, Genève, 41 (1997), p 105-228.

[1169]  Notons tout de même que ces deux sociétés immobilières étaient apparemment (nous n'avons pas trouvé de contre-exemple) les deux plus importantes (en capital) de Genève dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elles ont toutes deux construit des immeubles de grande valeur, réservés à des élites. La Compagnie des Immeubles des Tranchées reste à étudier, seuls les rapports annuels éclairent l'historien sur ses activités.

[1170]  AEG, Descendance de Bernard Paccard, Genève, février 1930, cote 86, in plano 7. Les connexions de la famille Ador ont été présentées dans le chapitre 8 de ce travail.

[1171]  Dans la déclaration de succession de John Jérôme, se trouvent trois biens immobiliers à Plainpalais, dont deux, représentant une surface dépassant l'hectare, jouxtent l'actuelle rue du Pré-Jérôme. Si effectivement John Jérôme a vécu à la fin de sa vie dans ses propriétés, il était alors le voisin de la famille Prévost-Martin, liée à la banque Morris Prévost & Cie, AEG, Registre des déclarations de succession, volume Bc 170, déclaration n°551.

[1172]  En 1848, il y aurait une centaine d'écoles privées sur le territoire cantonal, dont environ 80 situées dans la cité. AEG, Mémoriaux du Grand Conseil de la République et Canton de Genève, Genève, 1848, p. 2267.

[1173]  C'est le cas par exemple de l'école Privat.

[1174]  Voir l'article 131 (Titre XI) de cette Constitution. Ce même article impose à chaque commune du canton de disposer d'écoles primaires créées et gérées en partie à leurs frais. AEG, Constitution de la République et canton de Genève du 24 mai 1847, Genève, 1976. Les historiens apprécieront l'édition suivante, annotée et commentée; BEAUSIRE, Pierre, La constitution genevoise et ses modifications annotées, Genève, 1979-1990.

[1175]  HOFSTETTER, Rita, Les lumières de la démocratie. Histoire de l'école primaire publique à Genève au XIXe siècle, Berne, 1998, p. 167. La mise en italique de certains termes est de l'auteur.

[1176]  DE SEIGNEUX, Georges, Enquête sur la situation économique du canton de Genève en 1884. Rapport du groupe commercial présenté au Conseil d'Etat, Genève, 1885; DUSSAUD, M.B., Rapport de la commission chargée de faire une enquête sur la situation industrielle du canton de Genève, Genève, 1876, BPU Br 520/1

[1177]  Tiré des archives d'Arthur Chenevière, sous le titre « Correspondance et documents sur divers sujets », BPU cote Ms Fr 5869, n°5/21.

[1178]  AEG, Recueil des lois, vol. 33-34, 1847-1848, p. 604-651.

[1179]  HOFSTETTER, Rita, op. cit., p. 214.

[1180]  Ibidem, p. 216.

[1181]  Le calcul est certes effectué en francs courants, il n'empêche qu'une différence importante subsiste en francs constants, AEG, Mémorial du Grand Conseil..., Genève, 1865, p. 1774-1775.

[1182]  Il s'agit en fait d'une proposition individuelle pour 'qu'il soit nommé une commission spéciale pour la révision de la loi sur l'Instruction Publique'. Cette proposition est en réalité exposée dans le détail par son auteur. AEG, Mémorial du Grand Conseil, Genève, séance du 16 décembre 1863, Genève, vol 1, 1864, p. 123ss.

[1183]  Ibidem, p. 124-125.

[1184]  Plus précisément, la question a été renvoyée en commission. Cette dernière remet son rapport à la séance du 8 juin 1864, sans que ce rapport ne soit suivi d'effet. L'ajournement du débat a raison de lui. Idem.

[1185]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné: 1530-1908, Genève, 1908, p. 63.

[1186]  Idem.

[1187]  Idem.

[1188]  TURRETTINI, Catherine Marguerite, Théodore Turrettini, sa vie son oeuvre (27 avril 1845-7 octobre 1916), Genève, 1918, p. 13.

[1189]  Ibidem, p. 7.

[1190]  HOFSTETTER, Rita, op. cit., p. 292.

[1191]  DE SEIGNEUX, Georges, Enquête sur la situation économique du canton de Genève en 1884. Rapport du groupe commercial présenté au Conseil d'Etat, Genève, 1885, p. 8.

[1192]  Tous mes remerciements vont à ce sujet à Monsieur Jean-Louis Baumgartner, qui m'a confié ces précieux documents durant de longs mois, sans aucune restriction de consultation. L'ensemble du fonds devrait être déposé prochainement à la BPU (Département des manuscrits).

[1193]  Antoine Baumgartner père (1803-1895), bien connu des historiens genevois, avait en effet appelé son fils aîné du même prénom que le sien. Pour rendre notre propos plus simple nous appelons donc Antoine Baumgartner père le docteur Baumgartner, laissant le nom d'Antoine Baumgartner pour son fils.

[1194]  La plus célèbre étant certainement sa brochure sur 'la réfutation du radicalisme'. Nous pouvons encore citer 'Persepolis', un ensemble d'articles à caractère hygiéniste visant à l'amélioration de la ville de Genève. BAUMGARTNER, Antoine, Réfutation du radicalisme, Genève, 1847; BAUMGARTNER, Antoine, Persepolis: essais sur l'amélioration de la ville de Genève, Genève, 1873.

[1195]  Ce schéma ne comprend dès lors pas le second mariage d'Antoine Baumgartner (1803-1893) et les enfants issus de cette union.

[1196]  Ces éléments historiques sont tirés d'un carnet manuscrit ayant pour titre le 'Mémorial de famille'. Il s'agit d'un document écrit de la main du Docteur Baumgartner, où ce dernier a noté tous ses souvenirs de famille. Il n'y a pas d'ordre dans les sujets traités, pas de numérotation de page, et conséquemment pas de table des matières. Ce cahier semble avoir été rédigé selon l'humeur et sans doute la mémoire du moment. Il existait plusieurs volumes de ce Mémorial, mais un seul a été conservé. Plusieurs documents, notamment d'Etat Civil confirment certains éléments historiques présentés dans le Mémorial. AFB, BAUMGARTNER, Antoine, Mémorial de famille, [document manuscrit], [s. d.].

[1197]  Tous les éléments concernant l'histoire de Jean-Louis Baumgartner sont tirés du Mémorial. Idem.

[1198]  Le nom de Hofstetter sera par la suite anglicisé en 'Hooffstetter'.

[1199]  Jean Baumgartner se fera aussi appeler John Baumgartner.

[1200]  La branche anglaise de la famille Baumgartner a été fondée par Jacob-Julien, frère de Jean-Louis, marié deux fois à de grandes familles anglaises et définitivement installé en Angleterre. Voir tableau généalogique 1.

[1201]  MOILLIET, Catherine Louise, Livre de famille, document manuscrit, [s. d.], p. 35.

[1202]  Il existe une biographie relativement complète publiée l'année même de la mort du Docteur par son fils aîné. Malheureusement son tirage limité (120 exemplaires diffusés uniquement au sein de la famille) en rend l'accès difficile. Antoine-Jean BAUMGARTNER, Le docteur Baumgartner (1808-1895), souvenirs de sa vie et de ses écrits, Genève, 1895.

[1203]  Etant donné que le fils de Jean (John), s'appelle Antoine, et que ce dernier donna ce même prénom à son fils, nous préférons marquer une distinction entre le Docteur Baumgartner et Antoine Baumgartner, fils du Docteur.

[1204]  Adèle Baumgartner est décédée le 25 août 1845, d'une 'hydrophisie du cerveau'. Voir . Antoine-Jean BAUMGARTNER, Le docteur Baumgartner (1808-1895), souvenirs de sa vie et de ses écrits, Genève, 1895, p. 117.

[1205]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 janvier 1851, allusion à 'cet heureux passé, lorsque tu m'instruisais toi-même'.

[1206]  Le premier de nos ancêtres, à ma connaissance, fut Jaques, fils de Michel Moilliet d'Arrache en Savoie, qui vint ici, et après avoir renoncé au catholicisme et adopté la Réformation. Il fut reçu habitant le 18(?) mars 1566 et ensuite bourgeois le 6 mai 1577, moyennant 4 écus d'or et un sceau de cuir. Tiré d'un cahier d'école de la fin du XIXe siècle appartenant à une descendante Moilliet. Voir MOILLIET, Catherine Louise, op. cit.

[1207]  AFB, BAUMGARTNER, Antoine (père), Mémorial...

[1208]  Catherine Moilliet indique la date du 19 mai 1801 pour ce mariage. MOILLIET, Catherine Louise, op.cit., p. 37

[1209]  AFB, BAUMGARTNER, Antoine (père), Mémorial...

[1210]  Cette propriété appartenait à la reine Hortense, mère de Napoléon III. Elle a été achetée pour le prix de 120'000 francs, et contient 108 poses. Voir MOILLIET, Catherine Louise, op.cit, p. 10.

[1211]  Le domaine de Pesay, se trouve en 1845 sur le territoire de la commune de Presinge, actuellement sur celui de la commune de Puplinge. Notons pour l'anecdote qu'il est habité depuis 1938 par une famille Baumgartner, n'ayant aucun lien avec le Docteur.

[1212]  AFB, BAUMGARTNER, Antoine (père), Mémorial...

[1213]  MOILLIET, Catherine Louise, op.cit, p. 10.

[1214]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 13 octobre 1848.

[1215]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 avril 1853.

[1216]  Nous ne disposons cependant que des lettres d'Antoine à son père, et d'une lettre du Docteur. La fréquence était d'environ une lettre mensuelle, sauf événement particulier. Quelques lettres d'Antoine écrites à sa grand-mère viennent compléter celles écrites à son père. Signalons encore qu'une lettre ne prenait que cinq jours en moyenne pour effectuer le trajet de Birmingham à Genève, selon les dates présentes sur les tampons postaux. La rapidité dans la circulation de l'information est impressionnante, sachant que la ligne de chemin de fer du Lyon-Genève est inaugurée en 1858 seulement. Par exemple, la lettre du 23 décembre 1848, tamponnée le même jour à Birmingham, comporte un tampon de la poste de Boulogne du 25 décembre, et un tampon de la poste de Genève du 28 décembre.

[1217]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 août 1848.

[1218]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 20 novembre 1850.

[1219]  De ce mariage, James a eu six enfants: Lucy Amélia (1833-?), Frances Ann Adèle (1834-?), James Keir (1836-?), John Lewis (1836-?), Tertius (1843-?) et Emma Sophia (1844-?). Sa femme, née Lucy Galton, décède en 1849. Voir MOILLIET, Catherine Louise, op.cit, p. 38-39.

[1220]  Sa femme est aussi la fille d'un de ses cousins germains. Elle vécut à Saint-Jean, chez le Docteur Baumgartner. Son mariage a sans doute été conclu avec l'aide du Docteur pendant un déplacement que James effectua à Saint-Jean en été 1852.

[1221]  La naissance du quatrième fils est annoncée au Docteur dans une lettre. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 18 juillet 1850.

[1222]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 20 novembre 1850.

[1223]  Voir CROUZET François, 'Le cas français et le cas britannique', in Entreprise et histoire. Dynasties d'entrepreneurs, 1995 (n°9), p 25-42.

[1224]  Cette maison se trouve à 12 miles de Birmingham, ce qui n'empêche pas Théodore d'effectuer chaque jour le trajet à cheval. Voir Archives privées de la famille Baumgartner, AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 20 octobre 1850.

[1225]  Dont une ferme de 200 acres 'qu'il exploite lui-même'. Idem.

[1226]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 15 avril 1853.

[1227]  'En conservant tes capitaux dans leur position présente, tu les laisses exposés à chaque tour d'imagination des Français, qui ne sont pas forts pour le calme', Idem.

[1228]  Ibidem, le soulignement est de l'auteur.

[1229]  Voir Archives privées de la famille Baumgartner, AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 15 février 1851.

[1230]  Idem.

[1231]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 décembre 1851.

[1232]  Catherine Moilliet précise: 'les deux familles [Moilliet & Galton] étaient liées par une grande amitié depuis trois générations', Voir MOILLIET, Catherine Louise, op.cit, p. 38.

[1233]  Père de sa future épouse.

[1234]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 8 mars 1853.

[1235]  En septembre 1852, lorsqu'il prépare un voyage en Angleterre, le Docteur Baumgartner propose même à son fils d'apporter 'quelques présents pour qui j'aimerais'. Mais le fils, sans relation, refuse aimablement l'offre. Voir AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 9 septembre 1852.

[1236]  Antoine et James Moilliet s'étaient rendus ensemble chez le Docteur pendant le mois de juillet 1851.

[1237]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 16 août 1851.

[1238]  Souvent, le Docteur Baumgartner propose son toit. La propriété familiale de Saint-Jean est vaste avec une maison de maître confortable.

[1239]  Le Docteur Baumgartner était un grand marcheur. Dans les documents des archives de la famille, notons la présence d'un cahier tout à fait exceptionnel, à savoir un récit détaillé de voyage à travers les alpes. Témoignage unique sur les communes montagnardes. Ce périple est impressionnant par sa longueur: en partant de Genève, le Docteur a remonté la vallée de l'Arve, puis a traversé à pied jusqu'à la vallée du Rhône, pour remonter ce fleuve jusque dans le haut-Valais. On comprend dès lors la peur d'Antoine...

[1240]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 15 janvier 1852. Archives Baumgartner

[1241]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 septembre 1851.

[1242]  Les deux familles se sont irrémédiablement brouillées quelques années plus tard, les archives Baumgartner contiennent à ce sujet divers document, notamment le brouillon d'une lettre que le Docteur a adressé à la mère de Théodore et James Moilliet (lettre reproduite dans les annexes) ainsi qu'une dizaine de lettres adressées par James au Docteur.

[1243]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 mars 1851.

[1244]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 10 mars 1853.

[1245]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 6 avril 1853.

[1246]  Voir lettre d'Antoine à sa grand-mère du 15 juillet 1848. Archives Baumgartner.

[1247]  Lettre de Fanny Forget à sa tante Forget-Aubert [Jeanne Françoise ?], datée du 19 juin 1834. AEG, Archives privées, famille Forget, Portefeuille 1, document n°9.

[1248]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 16 mai 1850.

[1249]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 20 octobre 1850.

[1250]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 17 juin 1850.

[1251]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 14 février 1849.

[1252]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 août 1848.

[1253]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 23 décembre 1848.

[1254]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 20 octobre 1850. Antoine écrit simplement: 'Maintenant que je suis salarié...'.

[1255]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 juin 1851.

[1256]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 12 février 1852.

[1257]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 juin 1852.

[1258]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 16 juillet 1852.

[1259]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 8 janvier 1853.

[1260]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 17 avril 1849.

[1261]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 septembre 1851.

[1262]  Idem.

[1263]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 juin 1852.

[1264]  Antoine donne l'exemple des séjours que certains clients effectuent à Birmingham pour visiter les fabriques: 'On s'entend d'avance avec le fabriquant comme des filous, pour déclarer certains prix, que nous ne payons cependant pas comme les prix de coût; & les commis du Comptoir ont à parcourir la ville avec ces étrangers, assermentant à chaque fabrique un mensonge, de concert avec le fabriquant'. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 6 avril 1853.

[1265]  Idem.

[1266]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 14 mai 1853.

[1267]  Idem.

[1268]  Trois lettres d'Antoine sont adressées depuis Bruxelles. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3, 9 & 21 juillet 1853.

[1269]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3 octobre 1853.

[1270]  Une fois encore, on comprend cet élément dans la lecture des lettres d'Antoine. La lettre qui évoque l'accord du Docteur est claire: 'Pour ce qui regarde les marchandises suisses, il sera fort bien pour moi de faire un tour dans les endroits industrieux.' Pourtant, '(...)il n'entre pas dans les vues de la maison Moilliet et Gem d'étendre leur commerce aux marchandises suisses'. La proposition ne peut donc venir que du Docteur. Idem.

[1271]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 13 octobre 1853.

[1272]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3 octobre 1853.

[1273]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 avril 1853.

[1274]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 avril 1850.

[1275]  Le récit de cet épisode est largement relaté par la presse, mais la version la plus complète se trouve dans la biographie du Docteur; Voir BAUMGARTNER, Antoine-Jean (Tony), Le Docteur Baumgartner, souvenirs de sa vie et de ses écrits, Genève, 1895, p. 70ss.

[1276]  Voir au chapitre 9 point 4.5 de cette thèse.

[1277]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 mai 1851.

[1278]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3 octobre 1853.

[1279]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 13 octobre 1853.

[1280]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 13 octobre 1853.

[1281]  Le terme est utilisé par Antoine pour nommer ceux qui lui confient une somme d'argent. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 13 octobre 1853.

[1282]  Deux lettres sont adressées depuis la ville rhénane. Dans ces lettres, Antoine indique avoir passé par Genève, la Chaux-de-Fonds et la vallée de Joux avant d'aller à Bâle. De là, Antoine est allé à Liestal, puis est rentré à Genève en passant par Berne. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 2 et 4 novembre 1853.

[1283]  Aux Ponts, Antoine a rencontré Monsieur Huguenin, horloger. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 2 novembre 1853.

[1284]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 4 novembre 1853.

[1285]  Idem.

[1286]  Antoine écrit à son père: 'il y aura peu de chose dans le Brussel stock, qu'il me conviendra d'emporter', AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 11 décembre 1853.

[1287]  Les mises en évidence sont de l'auteur. AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 6 janvier 1854. Les chalets dont il est question ne feront finalement pas partie des marchandises emportées.

[1288]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 7 mars 1854.

[1289]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3 octobre 1853.

[1290]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 23 février 1854.

[1291]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 9 juin 1855.

[1292]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 27 mai 1855.

[1293]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 29 juin 1855.

[1294]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 3 juillet 1855.

[1295]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 31 décembre 1855.

[1296]  Un article découpé dans un journal australien, et qui relate le suicide d'Antoine, se trouve dans les archives Baumgartner, sans qu'il soit possible d'en définir la référence.

[1297]  AFB, Lettre du Docteur Baumgartner à son fils Antoine, du 23 février 1856.

[1298]  Tiré de AFB, BAUMGARTNER, Antoine (père), Mémorial de famille, document manuscrit, [s. d.].

[1299]  Les archives familiales comprennent une trentaine de ces lettres. AFB, Lettres de James Moilliet au Docteur Baumgartner, 30 pièces, 1853-1856.

[1300]  AFB, Lettres de James Moilliet au Docteur Baumgartner, datée du 26 janvier 1854.

[1301]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner, du 15 février 1852.

[1302]  Voir HAU Michel, 'Traditions comportementales et capitalisme dynastique. Le cas des grandes familles', in Entreprise et histoire. Dynasties d'entrepreneurs, 1995 (n°9), p 44-45.

[1303]  AFB, Lettre d'Antoine (fils) au Docteur Baumgartner du 15 juillet 1848.

[1304]  PICTET, Amé, Souvenirs et travaux d'un chimiste, Boudry, 1941, SHAG Hg 153.

[1305]  Ibidem, p. 26-28

[1306]  Ernest Pictet (1829-1909) est le père de Amé (1857-1937), Guillaume (1860-1926), Paul (1862-1947), Lucien (1864-1928) et Arnold (1869-1948). Voir BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, tome 1, Gaillard, 1998, p. 642-645.

[1307]  Tiré des AEG, Archives privées Arnold Pictet, cote Arch. Priv. 50.3. Le fonds en question est important, mais des restrictions de consultations drastiques nous en ont empêché l'accès, bien que la branche d'Arnold Pictet soit aujourd'hui éteinte.

[1308]  Une biographie de Lucien Pictet se trouve dans une plaquette publiée en 1994. Voir Pic-Pic mon amour, Genève, 1994, p. 33ss.

[1309]  Cette société trouve son origine dans l'association Weibel & Briquet & Cie (constructeur de turbines hydrauliques). Suite au décès de Weibel en 1886, l'entreprise se transforme et devient Faesch Piccard & Cie, puis Piccard Pictet & Cie après le décès de Faesch. Ibidem, p. 49.

[1310]  BRIDEL, Louis, La puissance maritale, étude de philosophie du droit sur la condition de la femme mariée, Lausanne, 1879, p. 58.

[1311]  Notamment Ibidem; ROSSEL, Virgile, Manuel du droit civil de la Suisse Romande, Bâle-Genève-Lyon, 1886; ACOLLAS, Emile, Trois leçons sur les principes juridiques et philosophiques du mariage, Genève, 1871; NAVILLE, Ernest, 'Le mariage en Suisse', in La Bibliothèque universelle, juin 1880; GAMPERT, Albert, L'unification du droit matrimonial en Suisse, Genève, 1893.

[1312]  ROSSEL, Virgile, op. cit., p. 27.

[1313]  Cette solution sera finalement adoptée par le Code Civil Suisse en... 1985! ZOGMAL, Alain, Pierre-François Bellot (1776-1836) et le code civil, conservatisme et innovation dans la législation genevoise de la Restauration, Thèse de la Faculté de Droit, Université de Genève, Genève, 1998, p. 139.

[1314]  ACOLLAS, Emile, op. cit., p. 42-43.

[1315]  Notamment PERRENOUD, Alfred, La population de Genève du XVIe au début du XIXe siècle, étude démographique, thèse d'Histoire Economique et Sociale, n°257, Univ. De Genève, 1979; SCHUMACHER, Reto, 'Mariage patterns in Geneva during the first half of the 19th century. A combined demographic ans social historical approach', conference présentée au Youg Scholars European Historical Demography, Leuven, avril 2002.

[1316]  Ibidem, p. 43.

[1317]  BERTHOLET, Denis, Le bourgeois dans tous ses états, le roman familial de la belle époque, Paris, 1987, p. 56-78. Ce passage correspond à un chapitre intitulé: 'Du flirt à la nuit de noces: le journal intime d'une jeune fille'. Bien que l'auteur s'intéresse à la bourgeoisie française, la jeune femme en question est issue d'une famille protestante, et bien des éléments laissent à penser un comportement similaire à Genève.

[1318]  Ibidem, p. 70.

[1319]  Idem.

[1320]  Ibidem, p. 44.

[1321]  NAVILLE, Ernest, op.cit., p. 490.

[1322]  Voir notamment Le peuple et l'association du 3 Mars, Genève, 1841. Dans cette brochure, l'auteur se moque de l'association du Trois mars, qui réclame un électorat libre, tout en énonçant des consignes de vote. Derrière cette brochure se trouve la problématique des partis politiques absents de la période représentative. Publiée sous le couvert de l'anonymat, un exemplaire déposé à la BPU (cote Q 103/4/10), anciennement propriété de Jean-Louis Le Fort, indique qu'Ernest Naville en est l'auteur.

[1323]  NAVILLE, Ernest, 'Le mariage en Suisse', in op. cit., p. 490. La question de la liberté de transmettre est capitale, et également traitée pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Voir notamment MENTHA, F. A., Le droit de tester, Neuchâtel, 1891; LECHET, Charles, Dissertation sur les principes généraux du droit de succession, Thèse de la Faculté de Droit, Univ. de Genève, Genève, 1861.

[1324]  GAMPERT, Albert, op. cit.

[1325]  Ibidem, p. 5.

[1326]  Cette question a été sujette, quelques années auparavant, à un débat, qui n'avait pas clairement abouti. Dans une thèse de droit, Théodore Barrilliet pose clairement la question suivante: 'Le changement de domicile pendant le mariage emporte-t-il le changement de régime matrimonial?' Barrilliet répond à la question en évoquant trois réponses possibles, tout en indiquant que la majorité des auteurs penche pour la solution d'une impossibilité de changement après le mariage. Le couple doit respecter le système législatif en vigueur dans le canton où s'est déroulé le mariage. BARRILLIET, Théodore, Du conflit de la loi française avec les lois étrangères résultant de l'absence de stipulations relatives au régime des biens entre époux, Thèse de la Faculté de Droit, Univ. de Genève, Genève, 1861, p. 46ss.

[1327]  GAMPERT, Albert, op. cit., p 5.

[1328]  Idem.

[1329]  Ibidem, p. 7.

[1330]  Les registres des ouvriers de Sécheron, entreprise d'électro-technique genevoise née dans la deuxième moitié du XIXe siècle, illustrent parfaitement la mobilité de la classe ouvrière en Suisse. Les informations précises consignées dans ces registres démontrent qu'une minorité seulement d'ouvriers étaient genevois, et que ces ouvriers changeaient fréquemment d'emploi. La majeure partie des ouvriers engagés au XIXe siècle travaillent moins de 12 mois dans l'entreprise. AVG, Fonds Sécheron, Registres des ouvriers, diverses dates.

[1331]  AFB, Lettre d'Antoine Baumgartner père à sa cousine [Charrigton?], datée du 1 novembre 1881.

[1332]  WEIBEL, Luc, Les petits frères d'Amiel, entre autobiographie et journal intime, Carouge, 1997, p. 133.

[1333]  Idem.

[1334]  Tiré du journal d'Amiel en date du 7 décembre 1860, cité par Ibidem, p. 134.

[1335]  Lettre de Marc Monnier à sa mère de juillet 1858, citée par Ibidem, p. 129.

[1336]  Ce processus est développé dans le chapitre 12 de cette thèse.

[1337]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 16 février 1853.

[1338]  Qui est de 25 ans pour l'homme dans le Code Civil (article 148), voir AEG, Code Civil & Code des Procédures civiles, Paris, 1816.

[1339]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 10 mars 1853.

[1340]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 8 mars 1854.

[1341]  Par exemple lorsqu'il s'est agi de changer de logement, ou de prendre des leçons particulières. AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 25 septembre 1851 et du 15 janvier 1851.

[1342]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 1er décembre 1854.

[1343]  Anecdote amusante concernant le mariage et l'existence d'un véritable 'marché' matrimonial: Antoine effectue le trajet de Birmingham en Australie en compagnie d'une Dame Chisholm qui 'emmène avec elle 120 jeunes femmes'. En effet cette Dame 's'est vouée à la tâche de fournir des femmes à l'Australie. L'idée n'est pas mauvaise, n'est ce pas, puisque c'est un article tant demandé là-bas'. AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 27 mars 1855.

[1344]  Voir tableau généalogique 12.1.

[1345]  Dans les salutations de chaque fin de lettre, Lisy Sayous apparaît aux côtés du Docteur et de la grand-mère d'Antoine, laissant supposer qu'elle se trouve en permanence à Saint-Jean. Voir correspondance d'Antoine à son père.

[1346]  Une lettre d'Antoine nous apprend que son père, André Sayous, habite à Paris. La tradition orale de la famille Baumgartner confirme la présence de Lisy à Saint-Jean. AFB, Lettre d'Antoine à son père du 9 septembre 1852.

[1347]  AFB, Lettre d'André Sayous à Antoine Baumgartner père du 21 février 1853.

[1348]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 16 août 1851.

[1349]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 9 septembre 1852.

[1350]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 22 juin 1853.

[1351]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 8 avril 1853.

[1352]  Idem.

[1353]  James Moilliet est attendu à Birmingham pour début octobre.AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 13 octobre 1853.

[1354]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 4 novembre 1853.

[1355]  Idem.

[1356]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 8 avril 1853.

[1357]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 6 janvier 1854.

[1358]  Cette personne est indéterminée.

[1359]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 6 janvier 1854.

[1360]  Antoine écrit à son père: 'Tu me dis que cela te fâche quand tu ne reçois pas constamment des lettres de Monsieur Moilliet ou de Lisy'. AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 7 mars 1854.

[1361]  Dans les archives Baumgartner se trouve une trentaine de lettres adressée au Docteur de la main de James Moilliet. Cette correspondance commence en 1853 seulement, laissant supposer que le docteur n'en a conservé que les dernières années. A l'instar de la correspondance avec Antoine (fils), les lettres du Docteur ou leurs copies ne se trouvent pas dans ce fonds. AFB, Lettres de James Moilliet au Docteur Baumgartner, [35 pièces], 1853-1856.

[1362]  'Pardon me for saying so, but I certainly could enjoy this position for a son of mine', AFB, lettre de James Moilliet au Docteur Baumgartner, du 10 août 1854, p. 2.

[1363]  'Je ne comprends pas où Lisy a été pêcher l'ingénieuse idée que j'avais fait de bonnes affaires. C'est une fiction complète'. AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 27 mai 1855.

[1364]  AFB, Lettre d'Antoine à son père, du 27 mai 1855.

[1365]  BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 885.

[1366]  Idem.

[1367]  Bourgeoise de Genève dès 1595. BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, t. 1, Gaillard, 1998, p. 713.

[1368]  TURRETTINI, Catherine Marguerite, Théodore Turrettini, sa vie son oeuvre (27 avril 1845-7 octobre 1916), Genève, 1918, p. 31-50.

[1369]  Le chapitre II s'intitule simplement 'mariage'. Ibidem, p. 31-50.

[1370]  Ibidem, p. 31.

[1371]  Idem.

[1372]  Voir chapitre 6 de ce travail.

[1373]  TURRETTINI, Catherine, op. cit., p. 31.

[1374]  Ibidem, p. 35. Georges est le fils aîné de Frédéric de Seigneux (1800-1864), agent de change fondateur de la Bourse de Genève. Il épousera une fille Prévost-Le Fort

[1375]  Idem.

[1376]  Ibidem, p. 31.

[1377]  Idem.

[1378]  Ibidem, p. 32.

[1379]  Idem.

[1380]  Ibidem, p. 33.

[1381]  Ibidem, p. 35.

[1382]  Idem.

[1383]  Ibidem, p. 37-38.

[1384]  Ibidem, p. 39.

[1385]  Ibidem, p. 32.

[1386]  Concernant la question du divorce pendant l'Ancien-Régime voir MOTTU-WEBER, Liliane, 'Des ordonnances ecclésiastiques au Code Civil (1804), jalons pour une étude du divorce à Genève de la Réformation à la Restauration', in Structures sociales et économiques, Histoire des femmes, Bâle, Francfort, 1997, p. 151-166.

[1387]  HENRY, Louis, Anciennes familles genevoises, étude démographique: XVIe-XXe siècle, INED, Travaux et documents, Cahier 26, Paris, 1956, p. 180.

[1388]  BRIDEL, Louis, op. cit., p. 106.

[1389]  Ibidem, p. 106-107.

[1390]  Ibidem, p. 110.

[1391]  OEuvres de Petit-Senn, Genève, 1851, p. 239.

[1392]  Idem.

[1393]  Ibidem, p. 240.

[1394]  Voir SCHUMACHER, Reto, op. cit.

[1395]  Pour son étude statistique, Reto Schumacher a effectué une distinction socio-professionnelle qui ne correspond pas forcément aux strictes limites des anciennes familles bourgeoises. L''upper class' qu'il définit correspondrait plutôt aux survivance d'un patriciat. Ibidem, p. 21.

[1396]  L'âge moyen au premier mariage dans l'ensemble de la population serait de 29,9 ans pour les hommes et de 27,3 pour les femmes. La différence d'âge pour l'ensemble de la population est ainsi de 2,6 ans. Pour les élites, ce même âge est de 34,3 ans pour les hommes et de 25,7 pour les femmes. Chez les élites, la différence moyenne est donc de 8,6 ans. Trois fois supérieure à l'ensemble de la population. Ibidem, p. 8 et 22.

[1397]  AEG, archives notariées, Me Adrien Gampert, acte du 21 août 1860.

[1398]  AEG, déclaration de succession n°319/73.

[1399]  AEG, archives notariées, Me Adrien Gampert, acte du 21 août 1860.

[1400]  AEG, archives notariées, Me Adrien Gampert, acte du 27 août 1860.

[1401]  Cela est confirmé par la déclaration de succession d'Alexandre Prévost fils. Voir déclaration de succession n°319/73.

[1402]  Notamment STEPCZYNSKI, Marian (dir.), Genève et la Suisse : Un mariage d'amour et de raison. Genève 1992, p. 98-99.

[1403]  André Sayous dresse une synthèse convaincante de l'évolution générale de la banque genevoise sur plusieurs siècle; SAYOUS, André-E., 'La Banque à Genève pendant le XVIIIe siècle', in Annales d'histoire sociale 1:2 (1939:avril); SAYOUS, André-E., 'les placements de fortune à Genève depuis le XVe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle', in Revue Economique Internationale, mai 1935, Bruxelles, 1935.

[1404]  Les placements des « demoiselles de Genève » font partie de cette tendance. CRAMER, Marc, « Les Trente têtes genevoises et les billets solidaires », Revue suisse d'économie politique et de statistique 82 (1946), p. 109-138; LUTHY, Herbert, «Chapitre III point 3: les emprunts viagers et les trente immortelles de Genève», in La banque protestante en France: de la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, vol. 1, Paris 1959, p. 464-591.

[1405]  Le concept de bourgeoisie doit être précisé. Dans le cas de Genève, le statut de Bourgeois est aboli en 1792. Après la Restauration de 1814, si la bourgeoisie n'est pas rétablie dans ces termes, l'identité bourgeoise demeure et est entretenue. Les familles anciennement bourgeoises gardent la haute main sur les affaires de l'Etat et ne la perdent qu'en 1846. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), 2 vol., Genève 1953.

[1406]  ROUSSEAU, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne, 1764. Version électronique disponible sur le site de l'Université de Toulouse, Lettre VI, p. 59.

[1407]  Les membres de l'échantillonnage ont tous été individuellement sélectionnés. Nous en connaissons, sinon la biographie, les généalogies. Une recomposition horizontale et verticale des individus de cette base de données est donc possible.

[1408]  Ce type de démarche avait déjà été employé par André Sayous pour le XVIIIe siècle. SAYOUS, André-E., Ibidem.

[1409]  Un exemple parmi d'autres. En 1882, le domaine de Montplaisir à Viry (Haute-Savoie, commune voisine de la frontière suisse) est estimé à 25'000 francs pour 39 hectares. L'année suivante, une parcelle de prés et vignes de Corsier (Genève) est estimée à 23'000 francs pour seulement 3 hectares. AEG, déclarations de succession n° 308/82 et n° 514/83.

[1410]  Trois placements australiens différents (une société agricole et deux emprunts publics) sont effectués par deux investisseurs (un homme une femme) de notre échantillon. Après vérification, rien ne lie ces personnes à l'Australie, comme pourrait l'être un parent installé aux antipodes.

[1411]  Voir a ce sujet le point 2 du chapitre 2 de cette thèse.

[1412]  Par des industriels genevois, incités à donner leur avis auprès de la commission.

[1413]  DUSSAUD, François, Rapport de la commission chargée de faire une enquête sur la situation industrielle du canton de Genève, Genève, 1876, p. 29.

[1414]  Et sous la direction d'Antoine Carteret. Les conservateurs ne tiennent que deux sièges, occupés par Michel Chauvet et Jacques Ormond. Le premier siège conservateur a été remporté en 1864 par Arthur Chenevière. Le second est tombé une année plus tard avec l'entrée au gouvernement d'Auguste Turrettini. RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), vol. 2, Genève, 1953, p. 212 et 308.

[1415]  Les années choisies ne suivent pas un incrément de temps régulier. Nous avons simplement utilisé les années qui disposaient du plus grand nombre de déclarations.

[1416]  André Sayous indique même que ces familles ont dans un premier temps tenté de conserver des liens très étroits avec leurs terres d'origine, notamment au travers des titres nobiliaires. SAYOUS, André-E., 'La haute bourgeoisie de Genève entre le début du XVIIe et le milieu du XIXe siècle', in Revue historique, n°180 (1937:juil./déc.), p. 10-11.

[1417]  L'acte de création de cette société se trouve aux AEG et un rapport annuel se trouve à la BPU. AEG, archives notariées, Minutes de Maître Janot, acte n°226 daté du 27 août 1853; BPU, Rapport du Conseil d'administration de la Société du lavoir public, Genève, 1902.

[1418]  REFERENCE histoire du JDG.

[1419]  DUC, Gérard, Le tunnel du Simplon dans le mouvement d'expansion du réseau ferroviaire helvétique (1836-1909), Mém. De lic. D'Histec, Univ. de Genève, Genève, 1999, p. 31.

[1420]  Ibidem, p. 33.

[1421]  Avec 18% du réseau ferré suisse à cette époque, contre seulement 10% pour la Compagnie du chemin de fer du Central Suisse. SANDRI, Massimo, La Compagnie ferroviaire de la Suisse Occidentale et du Simplon à l'heure de sa fusion avec la Compagnie du chemin de fer du Jura-Berne-Lucerne: les clients, le trafic et les résultats financiers, Mém. De Doc. En Sciences politiques, Univ. de Lausanne, Lausanne, 1980, p. 9.

[1422]  L'action connaît certes une première période favorable, mais dès les années 1860 elle stagne pour chuter sévèrement dès 1871. Le cours de cette action est présenté par ', KESSLER, Adolf, Die Schweizerische Nordostbahn (1853-1901), Zürich, 1929, p. 274.

[1423]  Voir à ce sujet GILLES, Bertrand, Recherches sur la formation de la grande entreprise capitaliste (1815-1848), Paris, 1959, p. 47-70.

[1424]  A ce sujet et pour la France, consulter BOUVIER, Jean, FURET, François, GILLET, Marcel, Le mouvement du profit en France au XIXe siècle. Matériaux et études, Paris, 1965. Cet ouvrage étudie pour la France les mouvements longs des résultats économiques de plusieurs entreprises. Il aborde notamment le secteur minier (p. 31-70) et le secteur bancaire (p.219-269).

[1425]  Parmi les souscripteurs de la compagnie, fondée en 1843 se trouvent les familles: Pictet, Turrettini, Lombard, Odier, Hentsch, Ferrier, également présentes dans l'échantillon. PAQUIER, Serge, 'Les Ador et l'industrie gazière', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 139-179.

[1426]  Au sujet de cette entreprise, voir PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 105-228.

[1427]  Ci-après quelques exemples tirés de l'échantillon: Société immobilière de la rue Bautte, Société immobilière de la Tour Maîtresse et Société foncière des boulevards de Lausanne.

[1428]  DAVIET, Jean-Pierre, Une multinationale à la française: Saint-Gobain 1665-1989, Paris, 1989.

[1429]  Ibidem, p. 16.

[1430]  Ibidem, p. 17 et 71.

[1431]  Ibidem, p. 100.

[1432]  Voir à ce sujet le point 2 du chapitre 7 et le point 1 du chapitre 17 de cette thèse.

[1433]  DAVIET, op. cit., p. 100.

[1434]  Lettre du 20 décembre 1826 adressé à Jean-Pierre Forget. AEG, Archives de la famille Forget, cote archives privées Forget portefeuille 1 n°5.

[1435]  BPU, archives privées, Arthur Chenevière: Correspondance et documents sur divers sujets, diverses dates, cote Ms Fr 5869.

[1436]  Ce poème est annexé à ce travail. Ibidem, enveloppe 4 document n°7.

[1437]  MOTTET, Louis [éd.], Les grandes heures des banquiers suisses, vers une histoire de la banque hélvétique du XVe siècle à nos jours, Neuchâtel, 1986, p. 148.

[1438]  L'Omnium est le second regroupement bancaire après le Quatuor. Voir chapitre 11 point 1.1. de cette thèse.

[1439]  Ibidem, vers 37 à 40.

[1440]  Ibidem, ver 32.

[1441]  Au sujet de cette politique d'investissement, consulter le chapitre trois de la thèse de Kessler intitulé: 'Die Krise der NOB, ihre Ursachen, und die Mittel zu ihrer Beheung', KESSLER, op. cit., p. 91-154.

[1442]  Ibidem, p. 274.

[1443]  Ibidem, ver 29.

[1444]  Ibidem, ver 52.

[1445]  Ibidem, ver 65.

[1446]  Les principaux savants genevois de cette période ont fait l'objet d'une publication. Voir TREMBLEY, Jacques [éd.], Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1987.

[1447]  Voir PERROUX, Olivier, L'éclairage public à Genève, mém. de lic., Univ. de Genève, Genève, 1996.

[1448]  Ibidem, p. 18

[1449]  Ibidem, p. 15.

[1450]  Charles Gaspard De la Rive (1770-1834), père d'Auguste (1801-1873). Médecin et chimiste, nommé professeur de chimie en 1802, il figure parmi les restaurateurs. TREMBLEY, Jacques, op. cit., p. 396.

[1451]  Louis Odier (1748-1817), médecin co-fondateur de la Bibliothèque Britannique. Ibidem, p. 18.

[1452]  Henri Boissier (1762-1845), professeur honoraire de belles-lettres dès 1784 (à 22 ans!), puis de chimie en 1802. Il fut recteur de l'Académie (1800-1818). Ibidem, p. 165-166.

[1453]  Citation d'une lettre à Alexandre Marcet du 3 juillet 1800, tiré de BICKERTON, David, SIEGRIST, René [ed.], Marc-Auguste Pictet (1752-1825). Correspondances sciences et techniques, tome III, les correspondants britanniques, Genève, 2000, p. 339.

[1454]  AEG, COLLADON, Daniel, Rapport annuel de la Réunion des industriels 1843-1844, Genève, 1844, Cote Rigaud 114/36. En 1844, la bibliothèque est forte de 1200 volumes, grâce à plusieurs dons, comme celui du baron de Grenus. Ibidem, p. 8.

[1455]  Les documents dont nous disposons aujourd'hui au sujet de cette société sont fort peu nombreux en regard des activités qu'elles a menées. Outre le rapport annuel de la présidence de Daniel Colladon, les dépôts d'archives disposent de sources concernant les ouvrages de la bibliothèque, l'un des règlements de la société et un bulletin unique publié en 1832. L'imprimeur en charge de ces documents était Abraham Cherbuliez, frère d'Antoine-Elisée. AEG, REUNION DES INDUSTRIELS, Règlement pour la Réunion des industriels du canton de Genève, Genève, 1829, cote Rigaud 53/9; BPU, REUNION DES INDUSTRIELS, Catalogue des livres, dessins, gravures, etc., composant la bibliothèque de la Réunion des industriels à Genève, Genève, 1839; BPU, Bulletin de la réunion des industriels, Genève, Paris, 1832.

[1456]  AEG, COLLADON, Daniel, Rapport annuel de la Réunion des industriels 1843-1844, Genève, 1844, p. 2.

[1457]  BRULHART, Armand, Ingénieurs et architectes de Genève, Genève, 1987, p. 23.

[1458]  Ibidem, p. 29.

[1459]  L'Institut National Genevois, qui est inscrit dans la Constitution de 1847, avait pour but de concurrencer directement la Société des Arts, contrôlées par les anciennes familles bourgeoises. James Fazy avait même tenté de dissoudre de force cette société, fondée en 1776. Voir REFERENCE RUCHON.

[1460]  L'histoire de la Société des Ingénieurs Architectes a été rédigée par Armand Brulhart, qui donne, à la fin de l'ouvrage, une liste complète des membres de la section genevoise à partir de 1851. BRULHART, Armand, Ingénieurs et architectes de Genève, Genève, 1987, p. 151-160.

[1461]  La biographie du colonel Aubert parle de 'faveur spéciale aux jeunes Suisses' faite 'sans qu'ils fussent contraints comme aujourd'hui, de perdre leur nationalité pour en obtenir l'entrée'. Journal de Genève du 15 novembre 1888.

[1462]  Plusieurs ouvrages retracent la biographie de cet éminent Genevois. La plus ancienne n'est pas forcément la moins intéressante. DURAND, Roger [éditeur], Guillaume-Henri Dufour dans son temps 1787-1875, Actes du colloque Dufour, Genève, 1991; BRULHART, Armand, Guillaume-Henri-Dufour: génie civil et urbanisme à Genève au XIXe siècle, Lausanne 1987; CHAPUISAT, Edouard, Le général Dufour: 1787-1875, Genève, 1942.

[1463]  Voir sa biographie parue dans le Journal de Genève daté du 20 février 1876.

[1464]  Cette information provient d'Armand Brulhart. En fait, ce dernier parle de Wolfsberger comme d'un 'collaborateur' de Dufour, sans préciser la nature exacte de la collaboration. BRULHART, Armand, op. cit., p. 104.

[1465]  Voir sa biographie dans Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 62.

[1466]  Ibidem, p. 63.

[1467]  Célèbre pour les plans d'aménagements de la ville libérée des fortifications et qui portent sa signature. Décidée en 1849, la démolition des fortifications prend du temps, aussi à cause de l'établissement de plans d'aménagements qui étaient jusque là inconnus. Les heurts politiques ont considérablement ralenti l'établissement de l'aménagement du territoire, puisque ce n'est qu'en 1858 qu'est publié le plan définitif valable pour les deux rives de la ville. Voir notamment PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 105-228.

[1468]  Soit un traitement annuel de 10'000 florins, hors frais de fonction. A titre de comparaison, l'inspecteur des routes ne touche que 3'500 florins. Voir AEG, Registre du Conseil de la République et Canton de Genève, 1827, p. 312; AEG, Copie lettre du Conseil d'Etat, lettre du 7 novembre 1827, p. 224. Je remercie François Jean-Richard de m'avoir transmis ces informations.

[1469]  RUCHON, François, Histoire politique de Genève : De la Restauration à la suppression du budget des cultes (31 décembre 1813 - 30 juin 1907), tome 1, Genève, 1953, p. 274.

[1470]  Dufour avait répondu à la demande du gouvernement que son engagement dans l'armée fédérale, et son absence de grade dans le canton, l'empêchaient de prendre ce commandement. Idem.

[1471]  L'Histoire de Genève précise simplement que les réfractaires, dont Fazy-Pasteur également libéral, sont 'dispersés de force, sans sévices toutefois'. SHAG, Histoire de Genève de 1798 à 1931, Genève, 1956, p. 118.

[1472]  Comme c'est le cas pour la construction du pont de Peney, confiée à un ingénieur étranger qui s'avérera incompétent. Dans ses mémoires, Daniel Colladon narre les détails de cette affaire. COLLADON, Jean-Daniel, Souvenirs et mémoires :autobiographie, Genève, 1893, p. 290-306.

[1473]  Comme ses mémoires le soulignent à plusieurs reprises. Ibidem.

[1474]  AEG, Mémorial du Grand Conseil, vol. 2, 1849, p. 1635-1639.

[1475]  On trouve déjà en 1848 la création à Genève d'une Société des architectes de Genève, qui forme le noyau central de la future section suisse de la Société des Ingénieurs Architectes. BRULHART, Armand, Ingénieurs et architectes de Genève, Genève, 1987, p. 23 et 29.

[1476]  Développé au point 2 du chapitre 8 de cette thèse.

[1477]  Pierre Prévost a débuté sa carrière académique comme professeur des Belles-Lettres en 1784, puis professeur de Philosophie. BORGEAUD, Charles, Histoire de l'Université de Genève, l'Académie de Calvin, Genève, 1900, p. 603.

[1478]  Parmi les 18 actionnaires de cette société, il est à remarquer plusieurs membres des pôles familiaux Prévost et Ador. A côté d'Alexandre-Pierre Prévost, se trouve le cousin germain de son père, François Marcet, professeur de physique. Du côté Ador, Daniel Colladon et Charles Marignac sont également actionnaires. SOCIETE GENEVOISE D'INSTRUMENTS DE PHYSIQUE, Au cours de 80 années... : 1862-1942, Genève, 1942, p. 38; BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, tome 1, Gaillard, 1998, p. 465.

[1479]  Voir schéma généalogique 8.5 et 8.6. Par ailleurs, cette union est abordée dans le chapitre 12.

[1480]  BARBEY, Frédéric, Un homme d'Etat suisse, Gustave Ador, 1845-1928, Genève, 1945, p. 27.

[1481]  COLLADON, Jean-Daniel, op. cit.

[1482]  C'est pour suivre les voeux de son père que Daniel Colladon a d'abord fait des études de droit et a été reçu avocat au printemps 1824. Ibidem, p. 80.

[1483]  COLLADON, Daniel, Mémoire sur la compression des liquides et la vitesse du son dans l'eau, Paris, 1837.

[1484]  Les fontaines lumineuses, ou fontaines Colladon, sont des jets d'eau dans lesquels est projeté une lumière de couleur 'emprisonnée' par le liquide. La fibre optique s'appuie sur le même principe physique. COLLADON, Daniel, La fontaine colladon, réflexion d'un rayon de lumière à l'intérieur d'une veine liquide parabolique, Genève, 1884.

[1485]  Jean-Louis Prévost-Moultou (1790-1850), à ne pas confondre avec son homonyme, Jean-Louis Prévost-Marcet, dont il a été question dans les précédents chapitres de ce travail. TREMBLEY, Jacques Ed, Les op. cit., p. 428.

[1486]  COLLADON, Daniel, PREVOST, Jean-Louis, 'Mémoire sur l'action que quelques corps animés d'un mouvement de rotation exercent sur les aimans[sic]', in Bibliothèque Universelle, n°29 (1825), p. 316-318.

[1487]  COLLADON, Daniel, 'Recherche des courants électriques dans les rails de chemin de fer', in Bibliothèque Universelle, mars 1837.

[1488]  Daniel Colladon est l'auteur de 79 publications scientifiques sur des sujets très divers. PERROUX, Olivier, 'La Société Immobilière Genevoise, un acteur dans le développement urbain de Genève (1853-1903)', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 135.

[1489]  Voir notamment COLLADON, Daniel, Mouvements remarquables qui succèdent à la chute des grains de grêle ou de grésil, Genève, 1883.

[1490]  COLLADON, Daniel, Nouveau système de sauvetage pour quelques cas d'incendie, Genève, 1880.

[1491]  Ibidem, p. 1.

[1492]  Idem.

[1493]  COLLADON, Daniel, 'Exécution des tunnels à ciel fermé par l'emploi de l'air comprimé', in Annales des mines, Paris, nov-déc 1887.

[1494]  Idem. Un tiré à part de cet article est disponible à la BPU.

[1495]  Ibidem.

[1496]  COLLADON, Daniel, Résumé historique des études géologiques et des travaux d'excavation entrepris en Angleterre et en France de 1866 à 1883 en vue d'un chemin de fer sous-marin destiné à réunir les voies ferrées de ces deux pays, Genève, 1883.

[1497]  PAQUIER, Serge, 'Les Ador et l'industrie gazière', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel [éditeurs], Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 139-179.

[1498]  La Fabrique était le nom donné à l'industrie horlogère de la ville, éclatée en petits ateliers indépendants et spécialisés. Pour que les horlogers adoptent le gaz, il était donc nécessaire d'effectuer un gros travail de communication auprès des maîtres d'ateliers, fort nombreux. Une rumeur affirmait que le gaz attaquait les métaux, ce qui poussa dans un premier temps les horlogers à ne pas adopter l'éclairage au gaz pour leurs ateliers. COLLADON, Rapport sur les appareils à fondre par le gaz, Genève, 1868.

[1499]  Daniel Colladon se rend, par exemple, dans le sud de la France examiner les installations du gaz de Marseille pour le compte du trust genevois. Ibidem, p. 159. Lors du 5e congrès de la société technique de l'industrie du gaz, à Paris, il présente un épurateur de sa conception qui fait l'objet d'une publication. COLLADON, Daniel, 'Note sur les épurateurs mécaniques à choc', in Compte rendu du 5e congrès de la société technique de l'industrie du gaz, Paris, 1878.

[1500]  Voir sa biographie, ADOR, Emile, Jean-Charles Galissard de Marignac, notice biographique, Genève, 1894.

[1501]  GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoise depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, tome VII, 1976, p. 2.

[1502]  Enfin, dans la même branche de la famille Ador on trouve un troisième ingénieur, Edouard Desgouttes, autre ingénieur actif dans l'industrie du gaz, dans laquelle les Ador on beaucoup investi.

[1503]  PERROUX, Olivier, op. cit.

[1504]  La Convention date du 24 février 1844. Elle fixe le prix du gaz municipal à 4 centimes par heure pour une flamme d'au moins 10 centimètres de large et 7 centimètres de hauteur. BPU, Convention entre le Conseil Administratif de la ville de Genève et la Société genevoise formée pour l'éclairage au gaz, art. 11 et 12, p. 8.

[1505]  Voir au chapitre 8 de ce travail. Pour protéger les biens de leurs filles, les familles ont la possibilité légale de recourir à une obligation faite envers le mari de placer la fortune de sa femme en immeuble.

[1506]  Voir BOURDELAIS, Patrice [dir.], Les hygiénistes, enjeux, modèles et pratiques, Paris, 2001.

[1507]  La Société des Eaux de l'Arve, qui a fait l'objet d'une présentation de Serge Paquier lors d'un colloque international. Voir PAQUIER, Serge, 'La Société des eaux de l'Arve', dans les actes du colloque de Genève L'eau à Genève et dans la région Rhône-Alpes, à paraître.

[1508]  PAQUIER, Serge, Histoire de l'électricité en Suisse, la dynamique d'un petit pays européen 1875-1939, 2 volumes, Genève, 1998, p. 606-630.

[1509]  C'est par exemple Daniel Colladon qui traduit en français le rapport Schilling, vigoureux argumentaire des milieux gaziers qui avance la supériorité de l'industrie du gaz sur l'industrie électrique. SCHILLING, L'éclairage électrique et l'éclairage par le gaz, Genève, 1883; COLLADON, Daniel, Renseignement sur les concessions consenties volontairement par la Compagnie genevoise d'éclairage et de chauffage par le gaz pour la ville et les particuliers, Genève, 1882; COLLADON, Daniel, Réponse au rapport lu par M. Turrettini au nom du Conseil Administratif à l'appui d'un projet de convention avec une société d'appareillage électrique, Genève, 1886.

[1510]  COLLADON, Daniel, Note sur les inconvénients et les difficultés du tunnel étudié sous le Mont-Blanc et ses lignes d'accès projetées. Avantages incontestables d'un chemin de fer international par le Simplon, Genève, 1880.

[1511]  Voir à ce sujet la thèse de ROUILLER, Jean-François, Un problème centenaire, la construction des chemins de fer de la région genevoise et leur raccordement, thèse de la fac. des SES, Univ. de Genève, Genève, 1947, p. 137ss.

[1512]  DUC, Gérard, 'Projet de Tunnel ferroviaire du Simplon et genèse du réseau de chemins de fer de Suisse occidentale (1836-1909)', in Vallesia, tome LVI, Sion, 2001, p. 554.

[1513]  La famille Turrettini est originaire du Lucques, et est la seule famille du Refuge italien qui ne s'est pas éteinte aujourd'hui. Elle acquit la bourgeoisie en 1627. Voir BUNGENER, Eric, op. cit., p. 885.

[1514]  Voir chapitre 12, point 1.2. de cette thèse.

[1515]  TURRETTINI, Catherine Marguerite, Théodore Turrettini, sa vie son oeuvre (27 avril 1845-7 octobre 1916), Genève, 1918, p. 13.

[1516]  SOCIETE GENEVOISE D'INSTRUMENTS DE PHYSIQUE, Au cours de 80 années... : 1862-1942, Genève, 1942, p. 40.

[1517]  TURRETTINI, Catherine Marguerite, op. cit., p. 31.

[1518]  Idem.

[1519]  Voir MORSIER, Gustave (de), Notes sur la famille de Morsier, Genève, 1905.

[1520]  L'ouvrage parle de 'bourgeoisie', mais ce terme est abusif conformément à ce qui a été présenté dans le premier chapitre de ce travail, Ibidem, p. 13.

[1521]  Voir chapitre 7 de ce travail.

[1522]  Voir schéma généalogiques 8.9. et 8. 11.

[1523]  La colonie des Suisses de Turin est abordée au chapitre 8 point 2.1 de cette thèse.

[1524]  Notes sur la famille Aubert de Genève, originaire de Crest en Dauphiné : 1530-1908, Genève, 1908, p. 63.

[1525]  Le Gymnase Libre, au nom évocateur, fondé par les professeur De la Rive, Rilliet, de Candolle, et Naville. Idem. Parmi ses prestigieux élèves se trouve le nom de Théodore Turrettini, qui effectue sa scolarité pendant la période comprise entre la Révolution de 1846 et la chute de Fazy en 1864. Voir TURRETTINI, Catherine Marguerite, op. cit., p. 13.

[1526]  Ibidem, p. 65.

[1527]  BUNGENER, op. cit., p. 688-689.

[1528]  CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, vol. 3, Genève, 1918, p. 283ss.

[1529]  Voir COLLADON, Jean-Daniel, Souvenirs et mémoires : autobiographie, Genève, 1893.

[1530]  Ibidem, p. 290-306.

[1531]  Ce discours donne un rapide historique de l'évolution du tissu bancaire privé genevois. Le cadre dans lequel il a été prononcé est indéterminé, mais c'est à notre connaissance le seul témoignage de ce type qui existe. Découvert dans un grenier, son authenticité ne souffre d'aucun doute puisqu'on en trouve des extraits dans une notice anniversaire de Lombard Odier & Cie. Voir ODIER, James, Discours du 8 juillet 1913, [document dactylographié], 20 p; ODIER, Henri Charles Auguste [ed.], Notice publiée par Lombard Odier & Cie à l'occasion du 125e anniversaire de la fondation de leur maison, Genève, 1923, p. 40.

[1532]  BAUER, Hans, Société de Banque Suisse 1872-1972, Bâle, 1972, p. 18.

[1533]  La citation est apparemment tirée de l'acte d'origine, traduite par ibidem, p. 27.

[1534]  Ibidem, p. 29.

[1535]  Cet objetcif est affirmé dès 1856, Ibidem, p. 29.

[1536]  ODIER, op. cit., p. 3.

[1537]  BAUER, op. cit., p. 44. Dans son discours, Odier parle également pour l'année 1872 de 'développement inouï des affaires industrielles'. ODIER, op. cit., p. 7.

[1538]  Ibidem, p. 6.

[1539]  MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982, p. 177.

[1540]  Ibidem, p. 10.

[1541]  En 1894, les trois banques s'associent, et trois ans plus tard, en janvier 1897, elles créent un 'cartel des banques suisses' chargé de toute opération liée au percement du Simplon. BAUER, op. cit., p. 122.

[1542]  Bauer cite une source de la Société de Banque Suisse, qui parle d'une 'coalition de banques cantonales luttant contre nous et nos amis de Zurich et Genève'. Idem.

[1543]  ODIER, op. cit., p. 7.

[1544]  Pour toute alliance, nous avons considéré uniquement les premiers et seconds degrés, en procédant à une extension seulement le long des générations (au maximum trois). Ce choix limitatif s'explique facilement par l'important maillage des liens familiaux existant à cette époque. Pour qu'une alliance s'accompagne d'une réelle proximité, encore faut-il que cette dernière soit limitée à la proche famille.

[1545]  Bonna & Cie fait partie des établissements fondateurs de l'Omnium genevois. Voir chapitre 11 point 1.1 de cette thèse.

[1546]  La banque Bonna fait partie des quatre premières banques qui investissent dans l'industrie du gaz à Genève, en 1843. PERROUX, Olivier, L'éclairage public à Genève, mém. de Lic., Faculté des SES, Univ. de Genève, Genève, 1995.

[1547]  CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, vol. II, Genève, 1907, p. 38.

[1548]  Le 5 août 1845, Ibidem, p. 40.

[1549]  Voir chapitre 11 point 2.2 de cette thèse.

[1550]  La famille Moilliet est alliée des Baumgartner. Voir schéma généalogique 12.1.

[1551]  Voir au chapitre 11, le tableau généalogique de la famille Labarthe (11.1).

[1552]  Voir au chapitre 7 de ce travail.

[1553]  BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, tome 1, Gaillard, 1998, p. 639.

[1554]  Ernest Pictet-de Candolle (1829-1909), banquier, époux dès 1856 de Gabrielle Fuzier-Cayla (1837-1916). Ibidem, p. 642.

[1555]  Franck Lombard (1837-1925), deuxième fils de Jean-Eloi qui fonda l'établissement, et frère de Lombard-Odier. Lui aussi a été associé à la Banque Lombard-Odier & Cie. Ibidem, p. 441; LOMBARD, ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. I.

[1556]  Jean Lombard (1875-1957) associé de l'établissement entre 1913 et 1949. BUNGENER, op. cit., p. 441.

[1557]  Les détails de cette fortune sont abordés chapitre 17, point 3 de cette thèse.

[1558]  Voir BUNGENER, Eric, op. cit., p. 642.

[1559]  Voir le Schéma généalogique 8.3.

[1560]  Voir le schéma généalogique 11.2.

[1561]  Voir le schéma généalogique 11.6.

[1562]  Voir chapitre 12 point 3 de cette thèse.

[1563]  BUNGENER, op. cit., p. 689 et 691.

[1564]  Selon Galiffe, les Céard obtiennent la Citoyenneté en 1814, par Robert-Louis Céard (1781-1860), procureur général. Sa soeur a épousé un ingénieur des Ponts et Chaussée, tandis que son père, Nicolas (1745-1821) est 'ingénieur en chef, inspecteur général divisionnaire au corps impérial des Ponts & Chaussées, officier de la légion d'honneur en 1806'. C'est Nicolas qui s'allie en premier avec la bourgeoisie genevoise grâce à son mariage avec une fille Massé-Dunant. GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, vol. VII, Genève, 1892, p. 31-33.

[1565]  La banque Hentsch de Paris a été fondée par Edouard Hentsch (1829-1892), frère aîné d'Auguste, banquier dans la capitale française dès 1854. Auguste le rejoint en 1867, et y reste jusqu'à sa mort en 1887. HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 119.

[1566]  Louis Soret (1827-1890), issu d'une famille anciennement bourgeoise. Après ses études et divers séjours à l'étranger, il rentré à Genève en 1853, année de son mariage. Chargé de cours de physique dès 1866, il est nommé professeur de l'Université en 1876. TREMBLEY, Jacques Ed, Les savants genevois dans l'Europe intellectuelle du XVIIe au milieu du XIXe siècle, Genève, 1987, p. 436.

[1567]  Cet ouvrage a paru en deux volumes; HENTSCH, Robert, De mères en filles. Histoires des familles Hoskier, Appert, Girod, Hentsch, Paris, 1997; HENTSCH, Robert, Hentsch, banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996.

[1568]  Jean-Paul-Albert Hentsch (1804-1855), fils cadet de Henri Hentsch, fondateur de la banque Hentsch. Ce dernier s'est installé à Paris dès 1812, et compte sur son dernier fils pour reprendre son association parisienne. Mais Albert refuse et fait carrière à Genève dès 1823 chez Henri Hentsch & Cie. Ibidem, p. 44, 48-50.

[1569]  Ils ont fréquenté ensemble les bancs de l'école Privat. Les archives de cette école privée se trouvent à la CRIEE (achives du DIP).

[1570]  Frédéric Dominicé (1868-1938), fils d'Adolphe, est par ailleurs un banquier clé du XXe siècle. Directeur puis administrateur délégué de l'Union Financière, on le trouve également à la présidence de la SIP et d'autres entreprises liées à l'Union Financière, comme l'Italo-suisse. Frédéric Dominicé 1868-1938, Genève, 1938, p. 12.

[1571]  Autant la famille Resseguerre qu'Aulagnier est totalement absente des fonds privés et des recueils généalogiques. Nous ne disposons malheureusement que de trop peu d'éléments pour développer ce point.

[1572]  Voir par exemple les travaux d'Adeline Daumard, qui a réalisé un important dépouillement dans plusieurs villes de France. DAUMARD, Adeline (dir.), Les fortunes françaises au XIXe siècle, Paris, 1973.

[1573]  Droit civil en vigueur à Genève jusqu'en 1907. Le régime successoral est défini à partir de l'article 718. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[1574]  La référence notariale du testament est systématique, ce qui permet de quantifier le nombre de testaments effectués.

[1575]  Aussi appelée la réserve. Part de l'héritage dont le défunt a liberté totale d'attribution. La réserve peut soit venir augmenter la part d'un héritier légitime, soit être attribuée à une tierce personne. C'est le Code Civil qui fixe la part de la réserve, dont l'importance varie selon la composition de l'hoirie. Plus cette dernière est composée de parents proches, plus la réserve est faible. Cette question est détaillée dans le point 1.1 du chapitre 9 de cette thèse.

[1576]  Même si testaments et contrats de mariage font l'objet d'un registre officiel où ils se trouvent répertoriés et recopiés. AEG, registre des testaments, divers volumes, cote ADL.G.Civ & cote Jur civ. AAq.

[1577]  La référence au contrat de mariage a lieu uniquement en cas de prédécès de l'époux. En effet elle permet de connaître et justifier les apports de l'épouse au mariage (dot), donc la part de la fortune du défunt qui ne lui appartient pas de plein droit. Cet argent, qui représente la reprise dotale, est soustrait de la fortune totale et remise à l'épouse suivant les condition posée par le contrat de mariage. Cette reprise n'est pas sujet à une taxation. C'est par exemple le cas de Suzanne Galissard née Leroyer, qui à la mort de son mari effectue une reprise de 45'520 francs. AEG, déclaration de succession n° 93/64.

[1578]  HENRY, Louis, Anciennes familles genevoises, étude démographique: XVIe-XXe siècle, INED, Travaux et documents, Cahier 26, Paris, 1956, p. 26ss.

[1579]  Une liste de 26 personnes d'origine genevoise et absentes des registres de succession se trouve en annexe. La part des erreurs de classement et des installation à l'étranger est difficile à faire.

[1580]  Dans le cas où le défunt dispose de biens sur le territoire cantonal, une déclaration est faites sur la seule valeur de ces biens, et mentionne l'établissement à l'étranger. Dans la presque totalité des cas, il s'agit d'un bien immobilier dont se servait le défunt lorsqu'il était de passage à Genève, comme c'est le cas chez Barthélémy Paccard. AEG, déclaration de succession n° 58/64.

[1581]  C'est par exemple le cas du banquier Bartholoni, installé à Paris, mais qui possède à son décès une propriété à Genève. AEG, déclaration de succession n° 366/81.

[1582]  C'est par exemple le cas chez Alexandre Louis Prévost, dont les immeubles londoniens sont précisés sur la déclaration genevoise. AEG, déclaration de succession n° 419/76.

[1583]  Voir notamment Musée Ariana : musée suisse de la céramique et du verre, Genève, 1993.

[1584]  L'auteur d'inspiration radicale Laurent Rambal indique dans le Livre du Centenaire que les arts, au premier rang desquels vient le dessin, sont arrivés à Genève grâce à une tolérance que les autorités avaient devant les productions horlogères, fruit d'un travail et non d'une quelconque oisiveté. Richement parées, les montres sont rapidement devenues de véritables oeuvres d'art, illustrées parfois d'émaux, qui demandaient une parfaite maîtrise des arts graphiques. Voir RAMBAL, Laurent (éditeur), Genève-Suisse: Le livre du Centenaire : 1814-1914, Genève, 1914. Ce livre anniversaire du centenaire du rattachement de Genève à la Suisse a notamment été distribué aux élèves du canton lors des promotions de 1914.

[1585]  Cela implique une brève description du bien, sa localisation, son prix estimé, voire sa référence cadastrale. Dans le cas de biens immobiliers mis en location, le rendement annuel apparaît parfois. C'est par exemple le cas sur la déclaration de Jean-Jacques Chaponnière qui possède trois immeubles rendant ensemble annuellement une somme totale de 14'050 francs brut. AEG, déclaration de succession n°364/59.

[1586]  Les titres ont été saisis sur leurs types (actions, obligations,...), le libellé, la valeur totale de chaque investissement, le type d'investissement (chemin de fer, fonds publics...), voire l'établissement d'émission, lorsque ce dernier est précisé

[1587]  On recense tout de même plus de 200 familles bourgeoises à Genève. De plus, les simples patronymes ne permettent pas d'effectuer un tri efficace. Plusieurs familles et non des moindres, comme les Favre et les Odier, connaissent des branches bourgeoises et non-bourgeoises. COVELLE, Alfred Louis, Le livre des Bourgeois de l'ancienne République de Genève, Genève, 1897.

[1588]  Les déclarations de successions font partie du fonds 'enregistrement et timbre' des AEG, et se composent de registres préparatoires et des déclarations elles-mêmes, classées par ordre chronologique de leur réception. Etant donné que plusieurs mois peuvent s'écouler entre le décès et la remise de la déclaration, les registres préparatoires permettent à partir du nom, prénom et de l'année de décès, de retrouver les déclarations.

[1589]  Les indications sises sur la déclaration sont souvent trop floues. Dans l'immense majorité des cas, on trouve la mention 'rentier' ou 'propriétaire'. Rien ne permet en fait de recenser à partir des déclarations de successions les anciennes familles bourgeoises.

[1590]  GALIFFE, James, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, 6 volume, 1836-1908; CHOISY, Albert, Généalogies genevoises, Genève, 1947; CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, 3 vol., Genève, 1902-1918

[1591]  Pour référencer les nombreuses déclarations de successions des chapitres 16 et 17, nous avons opté pour une référence abrégée, utilisée au sein même de l'administration fiscale cantonale du XIXe siècle. Cette référence est composée de deux nombres séparés par un '/'. Le premier nombre indique le numéro de déclarations. Le second indique l'année de la déclaration. Cette dernière n'est pas toujours identique à l'année de décès, étant donné le délai qu'a parfois pu prendre la rédaction de la déclaration. Ce délai varie de quelques semaines à quelques mois. La déclaration n° 100/96, est ainsi la 100e déclaration de 1896. Toutes ces références renvoient à la cote Bc des registres de 'l'enregistrement et timbre', aux AEG (annexe de la Terrassière).

[1592]  AEG, déclaration de succession n°315/81.

[1593]  AEG, déclaration de succession n°170/87.

[1594]  834 libellés différents ont été recensés, même si plusieurs raisons sociales représentent la même entité.

[1595]  Les déclarations sont présentées dans un ordre d'âge au sein de chaque groupe, allant de la défunte la plus jeune à la plus âgée, dans le sens de la lecture.

[1596]  Deux facteurs s'additionnent pour expliquer la majorité masculine. L'espérance de vie est moins élevée que celle des femmes, et l'âge au mariage plus élevé. Voir notamment SCHUMACHER, Reto, 'Mariage patterns in Geneva during the first half of the 19th century. A combined demographic ans social historical approach', conference présentée au Youg Scholars European Historical Demography, Leuven, avril 2002; OCHIAI, Emiko, ORIS, Michel, 'Family crisis in the context of different family systems: frameworks and evidence on 'When dad died'', in DEROSAS, Renzo, ORIS, Michel [ed.], When dad died. Individuals and families coping with distress in past societies, Berlin, 2002, p. 17-80. PERRENOUD, Alfred, La population de Genève du XVIe au début du XIXe siècle, étude démographique, thèse d'Histoire Economique et Sociale, n°257, Univ. De Genève, 1979.

[1597]  Louis Ador, par exemple, possède une commandite de l'association Paccard & Cie, qui est reportée dans les biens mobiliers de sa succession. AEG, déclaration de succession n°315/81.

[1598]  Charles Hentsch, par exemple, possède une commandite de l'association G. Desarts, Mussard & Cie, qui est reportée dans l'état des titres de sa succession. AEG, déclaration de succession n°23/55.

[1599]  La définition des biens parafernaux est donnée par le Code Napoléon, à l'article 1576: 'Tous les biens de la femme qui n' ont pas été constitués en dot, sont paraphernaux'. AEG, Code Civil des Français, Paris, An XIII (1805).

[1600]  C'est par exemple le cas de Stéphanie Ador, AEG, déclaration de succession n°561/78.

[1601]  AEG, déclaration de succession n°88/73.

[1602]  Ibidem, p. 1.

[1603]  L'indication de ses créances s'accompagne de la référence notariale, précieuse pour remonter à la source du prêt en question.

[1604]  AEG, déclaration de succession n° 313/63. Lucrèce Covelle vient d'une famille active dans le négoce, puis la banque. Son oncle Alexandre Covelle était un marchand-fabricant allié à la famille De Cerves, également active dans le négoce. Par son mariage, Lucrèce est alliée à la famille Vernes. Voir au chapitre 11 point 2.4.1.

[1605]  AEG, déclaration de succession n° 205/73.

[1606]  Voir, BAUMGARTNER, Antoine, La bande noire et ses oeuvres, Genève, 1838.

[1607]  Idem.

[1608]  AEG, déclaration de succession n° 215/80. Edouard Ador est propriétaire à son décès d'un immeuble aux Tranchées et d'un domaine à Cologny (4 hectares).

[1609]  AEG, déclaration de succession n°211/73. Auguste De la Rive possède un immeuble à la rue de l'Hôtel de Ville et un domaine à Presinge.

[1610]  AEG, déclaration de succession n°155/73. Jean-Louis Lefort possède un immeuble à Saint-Gervais, ainsi qu'une campagne à Perroy, dans le canton de Vaud.

[1611]  AEG, déclaration de succession n°96/65. Jacques Mirabaud possède un immeuble à Saint-Antoine et une propriété au Petit-Saconnex.

[1612]  AEG, déclaration de succession n°308/82, Joseph Covelle dispose à son décès d'un immeuble aux Tranchées et d'un domaine situé en Haute-Savoie (39 hectares).

[1613]  AEG, déclaration de succession n°215/80.

[1614]  AEG, déclaration de succession n° 85/76. Il s'agit des numéros 10 et 12 de la rue.

[1615]  AEG, déclaration de succession n°346/73. L'immeuble est divisé entre Frédéric Maurice et Horace Paul Edouard. Ce dernier remettra sa part à son fils Edmond. AEG, déclaration de succession n° 402/77.

[1616]  AEG, déclaration de succession n°170/87.

[1617]  AEG, déclaration de succession n°599/86.

[1618]  AEG, déclaration de succession n°478/87.

[1619]  AEG, déclaration de succession n°41/73.

[1620]  AEG, déclaration de succession n°455/79. Voir aussi le chapitre 9 point 4.2 de cette thèse.

[1621]  Le r2 des hommes n'est que de 0,02, mais celui des femmes est de 0,07.

[1622]  Plus précisément 21 hommes (18,6%) et 14 femmes (18,9%). Parmi ces personnes sans enfant, se trouvent les célibataires, soit 16 hommes (14,2%) et 13 femmes (17.6%).

[1623]  Se référer au point 2.1 du chapitre 1 de cette thèse: 'l'individu confronté aux principes rigides du calvinisme'.

[1624]  Bon nombre de ces dons aux collectivités publiques sont répertoriés dans le rapport annuel de l'administration de la Ville de Genève. Lors de sa création en 1842, la municipalité n'avait pas de grandes compétences, et ses premiers rapports annuels laissent une large place aux dons faits aux musées (une compétence municipale), ou à la bibliothèque publique (qui appartient à la ville). AVG, Rapport administratif de la Ville de Genève, diverses dates.

[1625]  La meilleure illustration du retard fiscal genevois concerne la survivance du système de cautionnement, encore en vigueur en 1899, lorsque les autorités de la ville nomment le dernier percepteur rétribué selon ce système. A ce moment, le système de cautionnement a été abandonné dans la majorités des villes suisses, comme l'explique Edouard Chapuisat, historien et secrétaire général de l'administration municipale à cette époque. Voir AVG, Arrêté du Conseil d'Etat du 8 juillet 1899; CHAPUISAT, Edouard, Le cautionnement des fonctionnaires publics, Brougg, 1903.

[1626]  Le droit de succession perçu correspond grosso modo au 10% de la fortune totale, quelques déductions en moins. N'étaient évidemment compris dans ce montant que les biens se trouvant sur sol genevois.

[1627]  Le bois de la Bâtie, par exemple, est acheté par les frères Turrettini en 1868 dans le but de l'offrir à la ville, qui le reçoit une année seulement après l'achat. Les parcs de Genève, 125 ans d'histoire, Genève, 1988, p. 81.

[1628]  La correspondance Baumgartner échangée entre Genève et Birmingham sur une longue période (1848-1854) nous permet d'apprécier la rapidité du courrier en l'absence de chemins de fer couvrant la totalité du parcours. En moyenne, une lettre met 5 jours pour parcourir la distance. Voir AFB, Lettres d'Antoine Baumgartner (fils) à son père, 1848-1854.

[1629]  A ce sujet consulter HURD, Michael D., 'The economics of individual aging', in ROSENZWEIG, Mark R., STARK, Oded [ed.], Handbook of population and family economics, vol. 1B, Amsterdam, 1997.

[1630]  Cela concerne les familles de 'parvenus'. Ce phénomène est par exemple décrit par TUDESQ, André-Jean, 'L'élargissement de la noblesse en France dans la première moitié du XIXe siècle', in Les noblesses européennes au XIXe siècle, actes du colloque organisé par l'école française de Rome et le Centro per gli studi di politica estera e opinione pubblica de l'Université de Milan, Paris, Padoue, 1988.

[1631]  Voir au sujet de la division sociale en ville de Genève le travail de Beerli qui traite plus particulièrement de la Basse-ville. BEERLI, Conrad André, Rues Basses et Molard : Genève du XIIIe au XXe siècle. Les gens, leur quartier, leurs maisons, Genève, 1983.

[1632]  A l'intérieur de l'église de Presinge se trouve une plaque commémorative qui indique que le bâtiment a été repris aux protestants par Saint-François de Sales en 1601. Or, la bourgeoisie des De la Rive est antérieure. La présence de cette famille à Presinge s'explique donc facilement. BUNGENER, Eric, Filiations Protestantes, vol. II-Suisse, tome 1, Gaillard, 1998, p. 426.

[1633]  Voir chapitre 1 point 1 de cette thèse.

[1634]  Voir schéma généalogique 7.2.

[1635]  Le terme est utilisé sur le formulaire des titres pour en justifier l'absence. AEG, AEG, déclaration de succession n° 58/64.

[1636]  Dans ce même quartier et dans les mêmes années, plusieurs familles alliées construisent, dont les Blondel et les Ador. Il semble à ce sujet que la Société Immobilière des Tranchées, où est impliqué Edouard Blondel, joue un rôle important. Voir AEG, déclaration de succession n° 58/64.

[1637]  AEG, Archives notariées, minutes de Me Jean Vignier. Les deux frères ont recours au service du même notaire, et cela pour tous les actes notariés dont nous avons trace.

[1638]  Voir à ce sujet les Rapport annuels de la Société Immobilière des Tranchées.

[1639]  Voir AEG, déclaration de succession n° 729/85.

[1640]  Ce quartier s'urbanise dès 1860 grâce à la fondation de la Compagnie des immeubles des tranchées. Les rapports annuels de cette entreprise se trouvent à la BN. BN, COMPAGNIE DES IMMEUBLES DES TRANCHEES, Rapports annuels faits aux actionnaires, Genève, 1860-1865, cote 10457.

[1641]  Afin de comparer les résultats obtenus pour David-Marc Paccard, nous avons établi la moyenne de tous les autres portefeuilles de titres pour la période allant de 1863 à 1865. Cette extension implique une moyenne effectuée sur 22 portefeuilles différents (non-inclus celui de David-Marc Paccard).

[1642]  A savoir les déclarations de : William Saladin (3 domestiques), Guillaume Fuzier Cayla (2 domestiques), Jean-Charles Fuzier-Cayla (1 domestique), Jean-Louis Claparède (2 domestiques) et William Turrettini (1 domestique), Voir AEG, déclarations de succession n° 190/65 (Antoine Charles Guillaume dit William Saladin), n°299/45 (Guillaume Fuzier-Cayla), n°242/79 (Jean-Charles Fuzier-Cayla), n°538/83 (Jean-Louis Claparède) et n°132/77 (William Turrettini).

[1643]  En dehors de William Turrettini qui lègue 10'000 francs à un unique domestique, les autres perçoivent une somme comprise entre 150 et 1200 francs. Voir Idem.

[1644]  De précieuses indications sur les biens immobiliers de ces deux familles alliées se trouvent dans les actes du colloque Gustave Ador. Ces informations complètent celles présentes sur les déclarations. CANDAUX, Jean-Daniel, 'Le milieu familial: les Paccard et les Perdonnet', in DURAND, Roger, BARBEY, Daniel, CANDAUX Jean-Daniel (éditeurs), Gustave Ador. 50 ans d'engagement politique et humanitaire, Genève, 1996, p. 35.

[1645]  Fille cadette de David-Marc Paccard.

[1646]  Idem.

[1647]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 41/73.

[1648]  Le montant de la dot est précisé à l'article 2 du contrat de mariage. AEG, archives notariées, Me Jean François Salomon Binet, acte du 18 juin 1840.

[1649]  C'est l'article 3 du contrat de mariage qui explique l'importance de la fortune parafernale: 'les biens qui pourront échoir à la demoiselle future épouse pendant le mariage, par succession ou autrement, seront parafernaux'. Idem.

[1650]  Idem.

[1651]  AEG, Archives notariales de Jean François Salomon Binet, acte du 24 août 1841.

[1652]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 315/81; AEG, Registre des testaments, n°16, acte 329, cote jur civ Aaq.

[1653]  Idem.

[1654]  Idem.

[1655]  Idem.

[1656]  Idem.

[1657]  Idem.

[1658]  AEG, Registre des testaments, n°16, acte 212, cote jur civ Aaq.

[1659]  Plus précisément, Edouard lègue hors-part à son fils une somme de 200'000 francs, équivalente à la valeur de l'immeuble. Idem.

[1660]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 215/80.

[1661]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 561/78.

[1662]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 215/80.

[1663]  AEG, Registre des testaments, n°16, acte 36, cote jur civ Aaq.

[1664]  Nom donné aux terrains des anciennes fortifications. A ce sujet voir notamment, PESAVENTO, Catherine, 'Perception de l'espace urbain et projets urbanistique à Genève en 1900', in Au XIXe siècle, Genève se réveille et construit, Actes de l'Institut National Genevois, Genève, n°41 (1997), p. 229ss.

[1665]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 315/81.

[1666]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 277/82 (Emma) et n°41/73 (Palmyre).

[1667]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 561/78.

[1668]  AEG, Registre des testaments, n°16, acte 407, cote jur civ Aaq.

[1669]  AEG, AEG, déclaration de succession n° 729/85.

[1670]  Voir AEG, AEG, déclaration de succession n° 729/85.

[1671]  Voir Idem.

[1672]  A savoir les établissements suivants:
A Genève: Pierre Prévost & Cie, Reverdin & Cie, Lombard Odier & Cie, Paccard & Cie, Lenoir Poulin & Cie, Darier & Cie.
A Paris: Hentsch Lütscher & Cie, Mirabaud Paccard Puerari & Cie, Vernes & Cie.
A Londres: Morris Prévost & Cie.
En Allemagne: Mendelssohn & Cie.

[1673]  AEG, déclaration de succession n° 315/81.

[1674]  Voir à ce sujet, PAQUIER, Serge, 'Les Ador et l'industrie gazière (1843-1925)', in Acte du colloque Gustave Ador de novembre 1995, Genève, 1996, p 139-180.

[1675]  D'un rameau différent de la famille Prévost que le philosophe et libéral célèbre Pierre Prévost (1751-1839). Une généalogie complète de la famille Prévost se trouve dans les papiers de Pierre Prévost conservés à la BPU; BPU, Notice généalogique sur la famille et la parenté Dassier, [document manuscrit], cote Ms Suppl. 1076, env. 9.

[1676]  Déclaration de succession n°561/78.

[1677]  Déclaration de succession n°215/80.

[1678]  Voir schéma généalogique 8.2.

[1679]  Déclaration de succession n°215/80.

[1680]  Idem.

[1681]  Par les dispositions du Code Civil qui protège les biens immobiliers, voir chapitre 9 de cette thèse.

[1682]  AEG, déclaration de succession N°162/77.

[1684]  Conformément à ce qui a été présenté dans le chapitre 9 de cette thèse.

[1685]  AEG, déclaration de succession n°162/77.

[1686]  AEG, déclaration de succession n°363/52.

[1687]  AEG, déclaration de succession n° 537/83.

[1688]  AEG, déclaration de succession n° 455/79.

[1689]  Idem.

[1690]  Voir chapitre 8 de ce travail.

[1691]  Mottet note que cet événement a 'violemment secoué le marché' de Genève. Voir MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982, p. 183. Jean Bouvier a publié un travail très complet sur la déconfiture de l'Union Général. BOUVIER, Jean, Etudes sur le krach de l'Union générale : 1878-1885, Paris, 1960.

[1692]  Le père de l'agent de change est neveu de Pierre Prévost (1751-1829). Voir GALIFFE page Prévost.

[1693]  AEG, déclaration de succession n° 242/86.

[1694]  AEG, déclaration de succession n° 118/48.

[1695]  Voir chapitre 11 point 2 de cette thèse.

[1696]  Idem.

[1697]  Les Pictet-Baraban sont un rameau de la branche des Pictet de Sergy. CANDAUX, Jean-Daniel, Histoire de la Famille Pictet, vol. 2, Genève, 1974, p. 443ss.

[1698]  Voir chapitre 8, schéma généalogique 8.5.

[1699]  La colonne 'catégorie' est une création pour le traitement de la base de donnée de l'échantillon. Les déclarations de succession ne comportent aucun classement. De même, les raisons sociales ont été dans quelque cas retraduites.

[1700]  A savoir une propriété située à Plainpalais, à proximité de l'Arve où son père avait l'habitude d'aller se baigner. Voir BPU, PREVOST, Pierre, journal,[document manuscrit], 3 vol., cote Ms Fr 4743.

[1701]  Le rameau Pictet-Baraban allie deux familles anciennement bourgeoises, par le mariage en 1805 de Jean-Pierre Pictet-Mallet (1777-1857) avec Adèle Baraban (1784-1851). BUNGENER, Eric, op. cit., p. 647.

[1702]  La banque Pictet & Cie fait l'objet du chapitre 53 de l'ouvrage de Jean-Daniel Candaux, CANDAUX, op. cit., p. 439-442.

[1703]  Dont l'identité précise n'est pas connue.

[1704]  AEG, déclaration de succession n° 351/72.

[1705]  Idem.

[1706]  Ce projet lui est par ailleurs doublement fatal, puisque non seulement il le ruine, mais il y trouve aussi la mort en 1882. Voir AEG, déclaration de succession n°213/82.

[1707]  Voir chapitre 8 point 3 de cette thèse.

[1708]  Voir BUNGENER, Eric, op. cit., p. 426.

[1709]  celui d'Alexandre Prévost et Augusta De la Rive en 1860, évidemment, mais aussi diverses autres alliances avec les familles Marcet, Haldimand et Aubert; Voir Idem.

[1710]  AEG, déclaration de succession n° 292/47.

[1711]  A savoir les 'frais de dernière maladie'. Idem.

[1712]  AEG, déclaration de succession n° 46/65 (Théodore Georges) et n° 170/87 (Elisabeth).

[1713]  Le Littré définit une créance chirographaire comme ne pouvant 'être prouvée que par une écriture privée, sans acte authentique'.

[1714]  Au sujet du Quatuor, voir chapitre 11 point 1 de cette thèse.

[1715]  Si la raison sociale de cette dernière banque s'est modifiée, il s'agit bien du même établissement bancaire, dirigé par David Lenoir.

[1716]  AEG, déclaration de succession n° 211/74.

[1717]  C'est le professeur De la Rive qui est à l'origine de la Société, dont il devient le 'banquier bénévole'. Voir SOCIETE GENEVOISE D'INSTRUMENTS DE PHYSIQUE, Au cours de 80 années... : 1862-1942, Genève, 1942, p. 23.

[1718]  C'est Guillaume Fuzier-Cayla (1689-1784), négociant, qui achète cette bourgeoisie pour lui et ses enfants. Sur les six générations suivantes, l'aîné des fils prend le prénom de Guillaume. Voir BUNGENER, Eric, op. cit., p. 337-338.

[1719]  AEG, archives notariées, Me Humbert, acte du 28 janvier 1845.

[1720]  Sachant qu'au moment du décès de Guillaume, son frère Simon est âgé de plus de 70 ans, il était peu probable qu'il fasse souche à ce moment...

[1721]  Voir chapitre 7.

[1722]  AEG, déclaration de succession, n° 309/45.

[1723]  AEG, déclaration de succession, n° 211/64.

[1724]  AEG, déclaration de successions, n° 150/65.

[1725]  AEG, déclaration de succession, n° 211/64.

[1726]  La déclaration de Jean Duval précise: 'cet immeuble a été adjugé à Etienne Louis Duval pour le prix de 125'500 francs'. AEG, déclaration de succession n° 204/65.

[1727]  Deux immeubles dans la cité, au Bourg de Four et à la Corraterie, ainsi que trois propriétés situées à Cartigny. AEG, déclaration de succession, n° 211/64.

[1728]  A savoir la déclaration de Louise fille de Franck et de Bonne Sophie fille de Jacob-Louis. AEG, déclaration de succession, n° 486/72. (Bonne Sophie) et n°170/71( Louise).

[1729]  AEG, déclaration de succession, n° 150/65.

[1730]  AEG, déclaration de succession, n° 291/63.

[1731]  BUNGENER, Eric, op. cit., p. 135.

[1732]  Un ouvrage anniversaire retrace l'histoire de ce grand quotidien genevois. SENARCLENS, Jean (de), Un journal témoin de son temps, histoire illustrée du Journal de Genève (1826-1998), Genève, 1999.

[1733]  Voir MOTTET, Louis, Regard sur l'histoire de la banque et des banquiers genevois, Genève, 1982, p. 137.

[1734]  AEG, déclaration de succession n° XXX/56.

[1735]  AEG, déclaration de succession n° 364/59.

[1736]  Cet immeuble est estimé à 20'000 francs sur la déclaration de Jean-Jacques (1859), et à 30'000 francs sur la déclaration de Jacques Octave (1883). AEG, déclarations de succession n° 364/59 (Jean Jacques) et n° 563/83 (Jacques Octave).

[1737]  Situé au chemin Dancet, et composé d'une parcelle portant un logement. Idem.

[1738]  Le second est une propriété d'un hectare et demi située à Céligny, avec logement et dépendances. AEG, déclaration de succession n° 87/79.

[1739]  précise le personnage si pas de schéma généalogique.

[1740]  AEG, déclaration de succession n° 263/85.

[1741]  Des actions de la Compagnie de chemin de fer du central suisse sont placées chez Bonna & Cie (Isaac Bonna), qui se trouve être un oncle par alliance du frère d'Edouard Chaponnière. Le lien passe par la famille Labarthe. AEG, déclaration de succession n° 87/79; CHOISY, Albert, DUFOUR-VERNES, Louis [dir.], Recueil généalogique suisse, Vol. 2, Genève, 1907, p. 40.

[1742]  Cette commandite est présente sur la déclaration de succession d'Emile, décédé en 1885.

[1743]  AEG, déclaration de succession n° 313/54.

[1744]  La restitution dotale se monte à 11'000 francs. Voir ibidem, p. 3.

[1745]  Idem.

[1746]  BUNGENER, op. cit, p. 440. La famille Lombard accède à la bourgeoise en 1589.

[1747]  LOMBARD, ODIER & Cie, Nos deux cents premières années, Genève, 1998, p. 87.

[1748]  AEG, déclaration de successions n° 19/48.

[1749]  LOMBARD, ODIER & Cie, op. cit., p. 87.

[1750]  Les premières compagnies de chemin de fer américaines ne s'observent qu'à partir de 1859.

[1751]  LOMBARD, ODIER & Cie, op. cit., p. 95.

[1752]  En 1836, Idem.

[1753]  AEG, déclaration de succession n° 163/87. L'immeuble est situé au n°40 du boulevard des Philosophes, et comprend un jardin attenant.

[1754]  Idem.

[1755]  AEG, déclaration de succession n° 148/81.

[1756]  Ce qui représente 1/8e de l'immeuble en question. AEG, déclaration de succession n° 423/80.

[1757]  Mariage parallèle entre l'aînée Suzanne Céard-Boin (1810-1878) qui épouse en 1830 Charles Odier (1804-1881) et la cadette Adèle Céard-Boin (1815-1895) qui épouse en 1835 Pierre Odier (1803-1859), frère du précédent. BUNGENER, op. cit., p. 590 et 593.

[1758]  La banque Hentsch Lutscher & Cie existe depuis quelques années lors du mariage d'Edouard Hentsch avec Emilie Odier. HENTSCH, Robert, Hentsch, Banquiers à Genève et à Paris au XIXe siècle, Paris, 1996, p. 147.

[1759]  AEG, déclaration de succession n°59/48.

[1760]  Les Diodati sont bourgeois dès 1572, BUNGENER, op. cit., p. 252.

[1761]  AEG, déclaration de succession n°59/48.