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Une Université sans fumée… Un objectif ambitieux
Comme médecin aux soins intensifs, j'ai l'occasion de rencontrer un échantillon particulièrement impressionnant de méfaits dus au tabac: infarctus du myocarde, artères coronaires (ou autres) bouchées nécessitant des dilatations, maladies pulmonaires graves telles que des bronchites chroniques invalidantes, voire même des tumeurs qui mènent souvent à une chirurgie mutilante, à la chimiothérapie et bien souvent à une qualité de survie médiocre.

Cette description quelque peu déprimante est pourtant bien réelle. C'est pourquoi elle doit nous motiver à protéger les "fumeurs passifs" et à convaincre les "actifs" d'abandonner la cigarette pour retrouver leur capital santé et forcément une meilleure qualité de vie.

Certains ont reproché à l'initiative d'une Université sans fumée le coût élevé de sa mise en oeuvre. Toutes proportions gardées, il n'est pas inutile de rappeler que les coûts induits par les maladies directement liées au tabac sont énormes, estimés à 5-6 milliards (oui, milliards) de francs par année pour la Suisse. Ainsi, en participant de manière active à la lutte contre le tabac, l'Université de Genève espère contribuer efficacement à faire diminuer cette somme qui, je vous le rappelle, est supportée par nous tous, fumeurs et non fumeurs, via nos contributions aux caisses maladies et nos impôts!
Prof. Peter M. Suter, vice-recteur