Groupes de recherche en sciences de l'éducation

Equipe de didactique de l'histoire et de la citoyenneté

L’Équipe de didactique de l'histoire et de la citoyenneté est dirigée par le professeur Charles Heimberg.

Domaines de recherche

L’enseignement et la recherche en didactique de l’histoire et de la citoyenneté portent sur les conditions et modalités de construction et de transmission, à l’école ou dans l’espace public, d’une intelligibilité du passé et du présent des sociétés humaines. Ils s’intéressent aux processus de changement, à la complexité des faits sociaux, à leur mise à jour, aux conditions nécessaires à leur prise en compte et à leur analyse.

Ils examinent tout ou partie des trois points de vue constitués respectivement par les finalités sociétales, curriculums et ressources d’enseignement et apprentissage, par les pratiques enseignantes et leurs réalités quotidiennes comme dans le temps plus long d’un parcours professionnel, ainsi que par les activités et apprentissages effectifs des élèves. Ils examinent aussi ces différents éléments selon une approche historico-didactique considérant l’évolution des enseignements et apprentissages examinés et l’éventuelle actualité, dans des termes renouvelés, de questions déjà posées dans le passé.

Les recherches actuelles et en projet au sein de l’EDHICE portent notamment sur :

  • des élaborations de séquences d’enseignement et apprentissage de l’histoire consacrées à un thème spécifique afin de mesurer les apprentissages qu’elles permettent du côté des élèves ;
  • l’intérêt d’une connaissance de l’histoire des phénomènes migratoires pour dépasser les assignations identitaires et sensibiliser les élèves aussi bien à l’intérêt d’un dépassement d’une vision binaire fondée sur un Nous et un Eux, qu’à la pluralité de leurs appartenances ;
  • l’intérêt de la dimension de genre aussi bien dans la programmation thématique qu’au cœur des questionnements de l’histoire scolaire ;
  • les modalités de narration au cœur de la construction et de la transmission d’une intelligibilité du passé, dans les cours, les manuels ou les musées d’histoire, entre histoire et fiction, en fonction de différents points de vue et à partir de différentes échelles connectées les unes aux autres ;
  • les formes de reconnaissance et les dialogues de mémoire susceptibles de dépasser les mises en concurrence de mémoires blessées ou de faire surgir les mémoires occultées des invisibles ;
  • des approches historico-didactiques susceptibles de mieux comprendre les enjeux du présent en matière d’enseignement et apprentissage de l’histoire et de la citoyenneté ;
  • la nécessaire distinction critique des niveaux de lecture et de perception, entre sacré et profane, entre mythe et réalité, entre théories du complot et quête de vérité, dans une société de droits.