Le Journal

Journal n°71

> POINT FORT
Quand le web réinvente la science participative

Pour décrypter des images ou des textes manuscrits, le cerveau humain reste bien plus performant que le meilleur des systèmes de reconnaissance par ordinateur. D’où l’idée de faire appel au volontariat des internautes pour effectuer des tâches de calcul, d’analyse ou de saisie, en faveur de projets scientifiques. Fruit d’un partenariat entre l’UNIGE, le CERN et les Nations unies, le Citizen Cyberscience Center propose des financements et des partenariats académiques pour ce type de projets. Parmi ceux-ci, Forestwatchers invite les internautes à identifier des zones de destruction de la forêt amazonienne à partir d’images satellites. Pour Christian Pellegrini, professeur honoraire d’informatique à la Faculté de sciences, cette démarche constitue un vecteur inédit pour diffuser le savoir scientifique auprès du public.

> ENSEIGNEMENT
Le droit des plus faibles

Sous l’impulsion de deux assistantes de la Faculté de droit, Djemila Carron et Olivia Le Fort, une Law Clinic sur les droits des personnes vulnérables débute ce semestre. Elle s’intéressera à la situation des Roms à Genève. Au terme de ce projet, une brochure visant à mieux informer cette population de ses droits sera éditée. Inspirée d’expériences conduites aux Etats-Unis et au Canada, cette forme d’enseignement inhabituelle met en lien les connaissances théoriques avec leur application sur le terrain.

> UNI-CITÉ
Les parcours de vie: aux sources de la vunérabilité

Nouvelles familles et rapports de genre sont les thématiques explorées lors d’un cycle de douze conférences publiques, consacré aux vulnérabilités dans les parcours de vie.

> VIE ÉTUDIANTE
L'étudiant sportif de l'année

Ancien étudiant de l’UNIGE, Morris Trachsler est aujourd’hui hockeyeur professionnel au ZSC Lions. Il a reçu le Prix Walthard 2012 pour l’excellence de ses résultats sportifs et académiques

> RECHERCHE
Racisme et cerveau

Il n’existe pas de détecteur de racisme. Tobias Brosch, chercheur à la FPSE, répond à la polémique suscitée par son étude sur la représentation neuronale visuelle des visages noirs et des visages blancs.