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Historique La notation que vous allez découvrir grâce à la navigation dans ce site, dite notation blanche mesurée, constitue le système utilisé pour noter la musique polyphonique pour ensembles à partir du milieu du 15e siècle jusqu'à la fin du 16e siècle. La désignation "blanche" se réfère à la configuration des notes. Alors que précédemment les manuscrits en parchemin pouvaient accueillir des têtes de notes remplies à l'encre noire, le papier, dorénavant plus fin, présentera une tolérance diminuée à la saturation d'encre, en particulier s'il s'agit des notes noires ou colorées, ce qui expliquera en partie leur abandon dès 1450 au profit de caractères évidés; abandon également favorisé par la perte de temps et les dépenses inutiles que représentaient les caractères noirs. Le terme "mesurée" fait appel à la notion de musica mensurata qui est utilisée par les premiers théoriciens pour différencier la musique polyphonique régulièrement mesurée de la musique non mesurée qu'est le plain-chant, lui-même qualifié de musica plana. Un des principaux problèmes posés par la notation blanche mesurée est celui des valeurs et des relations rythmiques. La détermination des hauteurs n'est en effet plus une question prédominante depuis que l'on utilise le principe de la portée, dont la découverte est communément attribuée à Guido d'Arezzo.
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