Importance de F. Schlegel et de son ouvrage qui attaque la tragédie française (Comparaison entre la Phèdre de Racine et celle d’Euripide, 1807). Opposition entre les Anciens, simples et clairs, et le génie romantique désordonné, passionné, près du mystère de la nature.
Benjamin Constant et son imitation-traduction du Wallstein de Schiller : compromis entre le goût classique des Français et le drame allemand, riche de récit et d’érudition. Les Martyrs de Chateaubriand comme compromis entre le drame classique et le romantique chrétien.
Sentiment de la nature et de la solitude humaine : la littérature du moi (Chateaubriand, René et Senancour, Oberman : types de promeneurs solitaires, mélancoliques et rêveurs
Le théâtre à Paris : multitude de tragédies à la manière classique, bien composées techniquement selon les règles des unités. Mais aussi naissance et développement du mélodrame, genre hybride populaire qui rejette les unités et fait effet sur le spectateur avec des complications et des surprises dans l’intrigue. Héros séduisant et mélancolique, héroïne pure, ingénue, persécutée.
Cénacles littéraires et groupes autour de Victor Hugo et de Stendhal : débat sur le drame romantique
Shakespeare et Racine (1823, 1825) de Stendhal, Préface de Cromwell (1827) de Victor Hugo, La Lettre à Lord*** sur la soirée du 24 octobre 1829 d’Alfred de Vigny : les textes essentiels qui débattent la question du drame romantique en soulignant la nécessité du mélange des genres et de la proximité à la vie réelle par le contenu, la langue et le style.
Point culminant du drame romantique de Victor Hugo : la question de la couleur locale et la vérité de l’art. L’artiste comme créateur, doué d’un pouvoir divin.