Compte rendu du CS du 22.06.99 Merci a Carine Bezivin (elue liste associative) pour sa participation a la redaction de ce compte rendu. Vous trouverez en annexe la declaration de politique de recherche et de formation doctorale de l'universite. Je profite de ce compte rendu pour signaler que Marc-Emmanuel Bellemare, moniteur elu dans le college "autres enseignants" nous quitte pour Marseille. Sans lui les CS risquent d'etre un peu moins droles (encore!) et sourtout moins detendus. Il devrait y avoir des elections d'ici trois a six mois avis aux volontaires. informations Mastaire : Le grade de MASTAIRE est conféré de plein droit, aux titulaires : - DESS - Titre d'ingénieur diplômé délivré par un établissement habilité - DEA + Module de professionnalisation - Titres ou diplômes de niveau analogue Cette création se fait dans le cadre d'une harmonisation européenne de l'architecture des diplômes Ecoles Doctorales : M. Tixier (du ministere) souhaite un developpement europeen des E.D. par l'intermediaire de la creation d'une "association internationale des ecoles doctorales". Il rappelle que former des docteurs ne doit pas etre pour les E.D. une fin en soi mais qu'elles doivent se preoccuper du devenir professionnel des docteurs et en particulier veiller a leur insertion dans l'entreprise. Apres consultation entre le ministere et la region, six grands projets ont ete retenus (UR1 signifie que l'universite de Rennes 1 participe a ces projets): - maitrise du vivant et applications (agro-alimentaire, vie marine, pharmacie) 220 MF (UR1) - pole atlantique et genie oceanique 170 MF - pole télécommunications 160 MF UR1? - pole sciences humaines et sociales 54 MF (UR1 : IREMAR) - pole materiaux 56 MF (UR1 leader) - environnement terrestre et cotier 133 MF UR1? d'autre part, l'universite de Rennes 1 fait partie des six universites retenues dans le cadre de l'appel d'offre du ministere "serveur de calcul intensif". Le ministere versera donc 2 MF a l'universite pour l'acquisition d'un serveur de calcul intensif. En revanche l'appel d'offre sur le genopole a ete infructueux pour l'universite de Rennes 1. M. Navate envisage une collaboration avec Nantes dans ce domaine pour peser plus lourd. 20 projets ont ete retenus dans le cadre du CPER inter regional L'incubateur de l'UR1 fait l'objet d'une candidature a l'appel d'offre du ministere. Le delegue regional du CNRS est mute a Strasbourg. M. Chretien est rattache a l'UPRES A 6026 Mme Hausberger est nommee directrice de l'UMR 6552. Le representant de l'INSA Desire Amoros est present au CS. Politique de recherche et formation doctorale: (voir texte en annexe.) Le CNRS, pour aider a la mobilite des chercheurs a mis en place une allocation de mobilite (ATIPE) leur permettant de se réinstaller dans de bonne conditions. Cela concerne les jeunes chercheurs CNRS. L'universite a decider elle aussi de fournir des moyens a ces jeunes chercheurs et aux professeurs pour leur rendre l'UR1 plus attractive. Marc-Emmanuel demande si le meme genre d'allocation ne pourrait pas s'appliquer aux jeunes maitres de conference. M. Brun repond que c'est hors de question car il ne faut pas mettre la pression sur les tres jeunes maitres de conf. (cours a preparer ...) Le conseil scientifique constate que les conseil d'unités de recherche, lorsqu'ils existent, ne font pas leur travail. Il est propose de demander d'envoyer pour archivage les Proces Verbaux de ces conseils a la presidence. Le conseil scientifique constate un manque de transparence des unites de recherche. Marc-Emmanuel rappelle que l'envoi des proces verbaux avaient deja ete exige par le CS il y a deux an et que le CS avait impose que les conseils d'unites se reunissent au moins 4 fois par an. Ces decision du CS sont donc restees lettre morte. Demande de reconnaissance des equipes de recherche : Il est decide de ne pas transmettre les dossiers d'ERT (equipe de recherche technologique) en meme temps que les autres demandes de reconnaissance (le ministere a en effet fait savoir que c'etait inutile) mais les dossiers des UMR de rattachement de ces ERT doivent mentionner leur volonte de les creer. Dominique Bernard trouve que dans certain domaines il y a beaucoup de petites equipes M. Brun repond que l'administration n'a pas reussi partout a inciter aux regroupements. Marc-Emmanuel remarque que le ratio nombre de doctorants/nombre d'enseignants chercheurs varie beaucoup selon les disciplines. (M. Sorel, directeur de l'ecole doctorale de droit, vient alors le voir pour lui dire qu'un jour il faudra qu'il lui explique comment ca marche dans sa discipline.) M. Benjema qui a examine 26 dossiers de reconnaissance indique qu'il y a des dossiers ou le tableau recapitulatif du devenir des doctorants n'est pas rempli. M. Navate regrette qu'il y ait peu de partenariats avec des equipes de recherche exterieures a l'universite (en particulier pour la chimie et la mecanique). De nombreux problemes se posent pour les equipes qui ne seront reconnues ni par le ministere ni par l'universite. Cela concerne en particulier les equipes URU (Unite de Recherche de l'Universite) qui n'ont pas fait de demande de reconnaissance par le ministere (c'est notamment le cas de l'equipe de Marcel POULAIN en chimie). L'universite a en effet comme principe de ne pas reconnaitre des URU ad vitam. M. Navate rappelle que le but d'une URU doit etre d'etre reconnue dans les 4 ans par le ministere. En principe l'universite ne devrait pas reconnaitre les URU qui n'ont meme pas fait l'effort de candidater ce qui les empechera d'obtenir d'autres financements que des contrats prives. Outre l' attribution de personnels IATOS auxquelles ces equipes ne devraient plus avoir droit, les doctorants presents dans ces equipes ne pourront pas s'inscrire dans une ecole doctorale et cela les empechera de candidater sur les allocations de these du ministere. Cela pose aussi un probleme lors de la soutenance de these : normalement il faudra faire partie d'une ecole doctorale pour soutenir... Liste des structures Fédératives - IFR Reproduction, Développement et Ecophysiologie : Patrick PRUNET avec UPRES-A 6026, U inserm 435, INRA Écologie aquatique, INRA Station commune de Recherche en Ichtyophysiologie, Biodiversité et Environnement. - IFR Imagerie métabolique et Microvasculaire : Jacques DE CERTAINES avec UPRES-EA 1794, UPRES-EA 2230, EMI Inserm. - IFR génomique fonctionnelle et Santé : Michel Philippe et Bruno Clément avec UPR 41, U Inserm 522, U Inserm 456, UPRES-EA 2233. - Centre Armoricain de Recherche en environnement (CAREN) : Philippe DAVY avec UPR 4661, UMR 6553, UMR 6554, UMR INRA / ENSAR Sol, Agronomie , Spacialisation. - Institut de chimie : Pierre DIXNEUF avec UMR 6509, UMR 6510, UMR 6511, UMR 6512. - Institut de Recherche Européen sur les institutions et les marchés (IREIMAR) : Gérard Cliquet avec UMR 6585, UPRES-A 6051,UPRES-A 6050, EP 1729. - Département Recherche et Développement du médicament : Jean-Louis BURGOT avec UPRES-EA 1258, UPRES-EA 1256, UPRES-EA 2231, UPRES-EA 2234, UPRES-EA 1254, UPRES-EA Stress Oxydatif. - Gestion de l'état moderne : Philippe PORTIER avec UPRES-EA 2237, UPRES-EA 1271, UPRES-EA 2238. Les Dossiers de Plans Pluri-Formation Trois dossiers n'ont pas ete transmis : - Bertel car il s'agissait d'une association avec un labo de Poitier ce qui n'entre pas dans les criteres des PPF. - service commun d'informatique du CREREG. - Bonnemain : apres le changement du directeur de l'unite le projet n'etait plus soutenu par le nouveau directeur ce qui le disqualifiait a coup sur lors de l'examen ministeriel. Il est a noter que le total des demandes de PPF est 4 fois superieur a ce qui avait ete attribue a l'universite lors du contrat precedent. Notons aussi que le dossier du departement du medicament n'etait pas pret lors de la commission et que le CS n'a pas pu l'examine (il n´avait pas ete depose avant le vote) de plus aucun PPF n'est associe a ce departement ce qui pose des problemes de financement. En effet le projet presente s'appuyait sur des PPF dont certains des responsables n'avaient pas ete consultes. C'est la cas de Madame Bonnaure qui s'est dite genee que son PPF apparaisse comme PPF du departement du medicament sans qu´elle ait ete contactee. Apres 10 minutes de discussion le président a cependant propose le vote sur la transimission de l´ensemble des projets. Compte tenu du flou sur ce dossier qui n´avait pu etre examine ni par la commission ni par le CS, Erwan et moi avons vote contre. Resultat du vote sur de l'integralite des PPF : unanimite moins 2 contres et 3 abstentions. Liste des PPF retenus: Ils sont répartis en 6 catégories : - Projets innovants : - Interaction moléculaires dans les systèmes organisés - Protéopole - Mécanique de la rupture et rhéologie des verres spéciaux et des composites à matrice verre - Structures Fédératives : - Département de mécanique - Institut de chimie - IFR Reproduction, Développement et Ecophysiologie - IFR Imagerie métabolique et microvasculaire - IFR Génomique fonctionnelle et Santé - IFR Recherche et développement du médicament - Thérapeutique anticancéreuse - Thérapie cellulaire - Centre d'Investigation clinique - Institut de Recherche européen sur les Institutions et les Marchés - Département de gestion de l'état moderne - Recherche multidisciplinaire : - Études d'effet biologiques aux fréquences millimétriques - Dynamique de la matière organique et cycle des éléments traces à l'interface sol / eau - Films minces de matériaux applicatifs réalisés par ablation laser - Plate-forme inter-laboratoire de recherche technologique en biomatériaux - Télé-médecine et Multimédias - Antioxydants et stress oxydatif - Services communs : - Bibliothèque de mathématique - Atelier de mécanique - Service de liquéfaction d'hélium - Système de mesure d'orientations cristallines par diffraction d'électrons retrodiffusés - Équipement collectifs - Centre laser et applications à la chimie - Analyses structurales et physicochimiques de matériaux moléculaires - Modélisation et simulation de systèmes complexes en Sciences de la matière - Génie des procédés de séparation - microscopie confocale - Atelier commun de datation par archéomagnétisme - Valorisation de la recherche : - Valorisation de la Recherche - Démarche qualité Ecoles doctorales : politique generale : se referrer au texte sur la recherche et la formation doctorale en annexe. Tout en laissant une certaine liberte d'organisation aux differentes ecoles doctorales M. Navate cite en exemple le projet realise par Vie Agro Sante pour son mode de gestion (cf CR6) et l'integration des etudiants dans toutes les instances decisives. Je fait remarquer qu'il me semblerait bon que pour toutes les ecoles doctorales il y ait un conseil charge de la gestion (et pas uniquement un bureau executif). Le CS se prononca l'unanimite pour la presence d'etudiants dans toutes les instances qui gerent l'ecole doctorale y compris dans celle qui attribue les allocations (avec la restriction que, parmis les etudiants, seuls les doctorants pourront prendre part au vote lors de l'attribution des allocations (pas les DEA) ). Cette decision s'applique a toutes les ecoles doctorales. Il est prevu 20 heures de formation a la valorisation de la recherche dans le cursus pedagogique des doctorants et 12 heures de formation en hygienne et securite peuvent etre envisagees(pour les filieres sensibles). M. Navate souligne qu'il faudrait respecter une certaine proportion thesard/HDR (Habilites a Diriger des Recherches) meme si cette proportion varie en fonction des disciplines (NDR : on fait difficilement plus flou). Suite au rappel de la necessite pour les ecole doctorales de se preoccuper du devenir des docteurs qu'elles ont formes (et donc de connaitre le devenir professionnel apres la these), M. CREF fait remarquer que les etudiants (de droit donc) sont impolis et qu'il pourrait au moins se fendre d'un petit mot pour faire savoir ce qu'il sont devenus. (NDR decidement les rapports entre doctorants et directeurs de these sont etonnants en droit ...) suite a une remarque de M. Amoros il sera indique sur les dossiers d ED transmis : "site : Rennes" et non Universite de Rennes 1 comme cela figurait sur certains. Rappelons ici qu'une partie au moins des allocations du ministere seront distribuees par l'ecole doctorale. Le president pourrait aussi en distribuer quelques unes (mais aucune decision n'avait ete prise par le ministere a la date du conseil) Je pose (pour la deuxieme fois au moins en conseil mais la question avait deja ete posee lors d'une reunion d'information sur les ecoles doctorales le 10 mai dernier) la question du financement des theses notamment par une allocation MENRT des doctorants qui font leur these sur un domaine ne dependant pas de l'ecole doctorale de rattachement de leur labo (ce n'est pas un cas d'ecole certain labo ont plusieurs axes de recherche tres differents notamment ceux qui conformement au souhait du ministere jouent la carte de l'interdisciplinarite). En effet un Labo ne peut theoriquement appartenir qu'a une ecole doctorale. Reponse unanime (apres un petit temps pour bien comprendre la question): ben on sait pas. Je fais remarque que j'avais deja demande lors d'un precedent conseil que les personnes chargees de constituer les dossiers d'E.D. y reflechissent. M. Brun me repond que s'il y a des problemes il seront debattus en commission des theses. Heureusement un examen approfondi des demandes de reconnaisances revele que certaines des equipes concernees y ont pense et qu'il va etre va etre demande des derogations pour des unites, des equipes ou des parties d'equipes pour pouvoir appartenir a deux ecoles doctorales ou a une ED differente de celle du reste de l'unite. Cependant comme personne n'a envisage le probleme de facon generale il risque d'y avoir des surprises. examen des dossiers au cas par cas : Beaucoup de dossiers n'integraient pas suffisamment (ou pas du tout) les etudiants dans la gestion de l'ED mais compte tenu de la decision du conseil ils devront revoir leur copie. Des "equipes" sans statuts sont retirees des unites participant a certaines ecoles doctorales : une equipe non reconnue ne peut faire partie d'une ED. C'est le cas de l'equipe Poulain. * voir aussi la remarque d'Erwan en annexe. Si vous voulez plus de precision sur le dossier de votre ED je tiens les projets a votre disposition. Valorisation : deux programmes de valorisation doivent etre finances pour 2,4 MF la valorisation a l'universite c'est la gestion de 71 brevets + 20 logiciels. Le role de la commission valorisation est aussi d'informer les unites sur la propriete industrielle. Il est prevu une Commission qualite (norme ISO 9000) et un comite d'ethique a l'experimentation animale : 300 KF - Formation du personnel des unités intéressées - guide qualité support d'organisation - Mise en place de comités d'éthiques. Benoit d'apres un compte rendu de Carine Bezivin ******************************************************************* Remarque d'Erwan sur les dossiers d'ED On précise que les équipes de recherche doivent être sur le site de Rennes pour faire partie de l'ED, et on retrouve des équipes qui viennent d'on ne sait où. Dans un dossier, on retrouve une association comme équipe de recherche associée. On frôle le ridicule. ******************************************************************** Annexe : RECHERCHE ET FORMATION DOCTORALE La stratégie de recherche de l¹Université de Rennes 1 est organisée autour des deux pivots que sont ses cinq axes prioritaires de développement: : - EUROPE : Economie, Institutions, Politiques publiques - VIE ET SANTE : Génome, Imagerie - ENVIRONNEMENT : Géosciences, Ecologie-Biologie - MATERIAUX : Physique, Chimie, Mécanique. - TELECOMMUNICATIONS : Informatique, Electronique. et les cinq Ecoles Doctorales regroupant la formation des jeunes chercheurs: - MISET - SCIENCES DE LA MATIERE - VIE / AGRONOMIE / SANTE - DROIT / SCIENCE POLITIQUE / PHILOSOPHIE - ECONOMIE / GESTION Ceci prévaut, tant au niveau national, dans son partenariat avec les Grands Organismes de Recherche, qu¹au niveau régional, dans ses relations avec les Grandes Ecoles et les Collectivités Territoriales, mais également, et de manière plus générale, dans ses relations avec le monde industriel et de l¹entreprise. Dans le cadre du dernier Contrat d¹Etablissement, les 51 Unités de Recherche de l'Université se répartissaient comme suit : 25 associées aux Grands Organismes, 19 UPRES Equipes d'Accueil, 1 UPRES Jeune Equipe et 6 Unités de Recherche Universitaires. Plus de 900 enseignants chercheurs et chercheurs étaient intégrés dans les Unités de Recherche de l'Université, dont 95.7% dans des unités de recherche contractualisées et 76 % affectés à des unités associées aux Grands Organismes. Pour perfectionner le positionnement de son dispositif de recherche et en accroître l¹efficacité, dans le prolongement de la démarche entreprise dans le contrat précédent, l¹action de l¹Université portera sur trois plans : - la création de structures fédératives en vue de stimuler les synergies entre chercheurs et laboratoires et d¹améliorer le rendement des équipements lourds et mi-lourds, - l¹accroissement de notre partenariat avec les grands organismes de recherche et, - la promotion d¹opération innovantes autour de jeunes chercheurs, d¹opérations transversales aux interfaces des disciplines traditionnelles et d¹opérations de transfert entre recherche et application, notamment entre biologie et clinique. Une politique de recherche centrée autour de trois axes principaux sera menée par le Conseil Scientifique pour : - favoriser l¹initiative des jeunes chercheurs, - stimuler l¹exigence de qualité à tous niveaux, et - valoriser les résultats Ces dispositions sont également conçues de manière à adapter notre dispositif de recherche à une implication européenne accrue, notamment dans le cadre du 5ème PCRD, et à augmenter notre ouverture aux grandes écoles voisines (INSA, ENSAR, ENS Cachan), notamment dans le cadre de la réorganisation des Ecoles Doctorales et la constitution de structures fédératives de recherche. POSITIONNER LA RECHERCHE DE DEMAIN Pendant l¹année 1998-1999 l¹Université s¹est livrée à une vaste opération de prospective dans les domaines de spécialité qui doivent, dans les années prochaines, être touchées par de forts, à très forts, renouvellements de personnels. Il s¹agissait plus particulièrement de la Chimie, des Sciences de la Vie et da la Santé, des Sciences de l¹Homme et de la Société, auxquelles a été rajoutée la Mécanique, dans la mesure où il s¹agit, à l¹Université de Rennes 1, d¹une discipline éclatée au sein de disciplines voisines et qu¹il convient d¹unifier compte tenu de ses enjeux stratégiques régionaux et nationaux. Cette prospective était également un observatoire de choix pour élaborer le positionnement/repositionnement du dispositif de recherche de l¹université face aux enjeux de demain. 1 - AMPLIFIER NOTRE PARTENARIAT AVEC LES GRANDS ORGANISMES Par une politique volontariste pratiquée sur le long terme, depuis 15 ans, l'université a systématiquement favorisé, au niveau de l'attribution des crédits et des postes, le renforcement du secteur associé aux grands organismes de recherche. Ainsi, 76 % du potentiel enseignant chercheur contractualisé est membre d¹Unités de Recherche des grands organismes ou qui leur sont associés. Ainsi, en matière de recrutement, au cours du dernier contrat, 94 % des recrutements opérés au titre des professeurs et maîtres de conférences sont affectés à des équipes contractualisées, dont 80 % à des équipes associées aux grands organismes. Dans la proposition présente nous souhaitons amplifier ce partenariat avec le CNRS d'une part, dans le cadre de Fédérations de Recherche (pour la Chimie, les Sciences Humaines et l¹Environnement) et avec l¹INSERM dans le cadre de la création d'EMI-U ( 4 projets déposés). 2 - FEDERER POUR FAVORISER LES SYNERGIES, ACCROITRE LA LISIBILITE EXTERNE ET FORTIFIER LE SENTIMENT D¹APPARTENANCE La multiplicité, dans certaines disciplines, d¹Unités de Recherche, quelquefois de taille modeste, centrées sur des thématiques voisines sinon superposées, nuit à la lisibilité extérieure de notre dispositif de recherche, avec d¹inévitables conséquences négatives en termes de budget, de financement de projets, de bourses, voire même d¹affectation de postes permanents. Nous proposons donc ici plusieurs modalités de regroupements et/ou fédérations d¹unités pour susciter des complémentarités plus efficaces tant en termes scientifiques (thématiques de travail, programmes et projets) que techniques (équipements et/ou personnel technique communs). Ceci concerne en particulier, au sein d¹une même discipline : - L¹Electronique qui se réunit dans une seule UMR regroupant les chercheurs et enseignants chercheurs des UPRES A N° 6075 (M. BERTEL) et UPRES A N° 6076 (M. BONNAUD), et, - La Chimie dont les quatre UMR constitutives (UMR N° 6509 - M. DIXNEUF, UMR N° 6510 - M. VAULTIER, UMR N° 6511 - M. GUERIN, UMR N° 6512 - M. LUCAS) se regrouperont en un "Institut de Chimie", avec statut de Fédération de Recherche du CNRS. à la frontière de plusieurs disciplines des Fédérations de Recherche du CNRS : - L¹IREIMAR, qui autour de l¹Europe des institutions et des marchés regroupe les chercheurs de quatre unités de recherche associées au CNRS en Droit (Equipe postulante CNRS N° 1729 ­ Mme LE MINTIER, UPRES A N° 6050 ­ Mme FLAESCH-MOUGIN), Science Politique (UPRES A N° 6051 ­ M. NEVEU), et Economie (UMR 6585 ­ M. TAVERA), et - Le CAREN, qui pour aborder les thématiques interdisciplinaires propres à l¹environnement, regroupe des chercheurs de deux Unités associées au CNRS en Biologie (UMR N° 6553 ­ M. TREHEN) et en Géosciences (UPR 4661 ­ M. DAVY) de l¹Université de Rennes 1, ainsi que ceux de l¹ UMR de Géographie de l¹Université Rennes 2 ­ M. COSTEL et ceux de l¹UMR de Sciences du Sol de l¹INRA ­ ENSAR. Dans le vaste domaine des Sciences de la Vie et de la Santé, concernant cinq UFR (Structures et Propriétés de la Matière, Sciences de la Vie et de l¹Environnement, Médecine, Sciences Pharmaceutiques et Odontologie) réparties sur trois campus distincts (Beaulieu, Villejean et Centre): - L¹IFR "Génomique Fonctionnelle et Santé" regroupera quatre unités du CNRS (UPR N° 41 ­ M. GALIBERT) et de l¹INSERM (U 456 ­ M. GUILLOUZO, U 522 ­ Mme GUILLOUZO et CRI N° 4U006B ­ Mme FAUCHET). - L¹IFR"Imagerie métabolique et micro vasculaire" regroupera une Unité INSERM (EPI INSERM N° 99.34 ­ M. COATRIEUX) et les UPRES EA N° 2230 ­ M. DE CERTAINES et UPRES-EA N° 1794 ­ M. BOURGUET). - L¹IFR "Institut de Reproduction, Développement et Ecophysiologie" regroupera l¹UPRES A N° 6026 ­ M. DUVAL, l¹U INSERM N° 435 ­ M. JEGOU et la Station INRA de Physiologie des poissons ­ M. MAISSE) - Le Département "Médicament" réunira les UPRES-EA N° 1258 ­ M. LE BEUX, N° 2231 ­ M. BURGOT, N° 2234 ­ Mme SAULEAU, N° 1256 ­ Mme BONNAURE, N° 1254 ­ M CORMIER, Mme CILLARD (UPRES en demande de création). Dans la mesure où les Unités de Recherche de grande taille (plus de 20-25 chercheurs) sont structurées en équipes de projet de quelques chercheurs, ces regroupements, qui tendent à former des entités de recherche de grande à très grande taille, ne nuisent pas à la souplesse et à la flexibilité nécessaires pour permettre l¹initiative individuelle ou de petits groupes. Mais, outre leurs intérêts techniques et financiers, ces regroupements participent à une bien meilleure lisibilité externe du dispositif de recherche de l¹université. Elles ont aussi pour but de réactiver le sentiment d¹appartenance à l¹établissement. 3 - PROMOUVOIR DES OPERATIONS INNOVANTES, TRANSVERSALES, ET DE TRANSFERT Pour préparer la recherche de demain, l¹Université entend promouvoir par tous les moyens à sa disposition (Soutien financier, locaux, postes d¹enseignant chercheur et IATOS, allocations de recherche) les initiatives de recherche innovantes. A titre d¹exemple, la Mécanique des Matériaux Fragiles (à l¹interface physique-chimie-mécanique) et la Biophysique (à l¹interface Biologie et Physique Moléculaires) sont deux de ces projets innovants animés par de jeunes chercheurs, récemment arrivés ou arrivant prochainement à Rennes, que l¹université a placés dans ses priorités de développement. De manière identique, l¹université encourage et soutient les opérations transversales. Aux projets transversaux bien implantés tels que : - le GIS Institut de Recherche Contre le Cancer (IRCC) qui regroupe des chercheurs et des cliniciens de l'UMR N° 6510 ­ M. VAULTIER et de l'UPRES-A N° 6027 M. MOULINOUX. - Matériaux, entre Physique : UMR N° 6626 ­ M. CAILLEAU et UMR N° 6627 ­ M. JEZEQUEL, et Chimie : UMR N° 6512 ­ M. LUCAS et UMR N° 6511 ­ M. GUERIN. - Environnement (CAREN; op cit). s¹ajoutent maintenant: - Les Biomatériaux entre chimie (UMR N° 5511 ­ M. GUERIN), odontologie et médecine (URU ­ M. CATHELINEAU). - La Bio-informatique entre biologie moléculaire (IFR Génomique fonctionnelle et santé et IFR Institut de Reproduction, Développement et Ecophysiologie) et informatique (IRISA), essentielle pour l¹émergence de la génomique. - La Biophysique entre biologie cellulaire (UPRES A N° 6026 ­ M. DUVAL) et physique moléculaires (UMR N° 6510 ­ M. CAILLEAU). Enfin, dans le domaine du transfert de connaissances et de compétences, il y a les opérations internes à l¹Université qui concernent en particulier : - L¹émergence d¹une entité de Thérapie Cellulaire, enjeu essentiel de la thérapie de demain à la rencontre des chercheurs et des cliniciens, et - Un Centre d¹Investigation Clinique qui, aujourd¹hui, est devenu une nécessité à l¹interface entre les laboratoires de recherche et l¹hôpital. LES TROIS AXES D¹UNE POLITIQUE Le Conseil Scientifique de l¹Université de Rennes 1 mène, depuis plusieurs années, une politique de dynamisation de la recherche qui s¹appuie sur l¹incitation, notamment dans l¹orientation d¹utilisation des crédits du BQR (Programmes scientifiques, soutiens à des congrès, acquisition d¹équipements, ...), la responsabilisation des Directeurs d¹Unités de Recherche qui sont des interlocuteurs privilégiés, et la nécessité d¹une internationalisation, sans laquelle la recherche court le risque de rester "confidentielle". Trois axes principaux viendront compléter l¹armature de cette politique pendant la période 2000-2003. 1 - FAVORISER L¹INITIATIVE DES JEUNES CHERCHEURS L¹Université souhaite favoriser aussi souvent que possible les initiatives prises par les jeunes chercheurs. En particulier, elle ajoutera ses propres moyens à ceux offerts par le CNRS à ses jeunes chercheurs en mutation bénéficiant d¹une ATIPE, de manière à créer les conditions optimales d¹attractivité et de réussite à leurs projets. De manière plus générale, elle prendra toutes dispositions utiles pour que les postes de responsabilité, dans le domaine de la recherche et de la formation doctorale soient rajeunis. Dans le domaine de la valorisation, et plus particulièrement de la création d¹entreprise autour de projets de jeunes chercheurs, l¹Université fonde beaucoup d¹espoirs quant à son projet d¹incubateur et, dès à présent, son bio-incubateur. La valorisation de la recherche au travers de la création d¹entreprises par de jeunes chercheurs est un objectif prioritaire du prochain contrat de l¹Université. De ce point de vue, également, les Doctoriales qui sont aujourd¹hui coordonnées avec les universités voisines, constituent un moment fort de l¹année universitaire, consacré à l¹initiative des jeunes chercheurs , et auquel l¹Université de Rennes 1 attache une grande importance. 2 - STIMULER L¹EXIGENCE DE QUALITE Une exigence de qualité est, et continuera, à être stimulée dans plusieurs domaines importants de la recherche, tels que la vie de laboratoire et l¹évaluation, l¹organisation et la participation à des colloques et congrès, les thèses et Habilitations à Diriger les Recherches, et les recrutements d¹enseignants chercheurs Par décision du conseil scientifique, toutes les unités de recherche de l'université ont été dotées d'un Comité Scientifique comprenant un nombre significatif de personnalités scientifiques extérieures susceptibles de porter un regard critique sur les activités des unités et de renforcer l'exigence de qualité scientifique, et d¹un Conseil d¹Unité, où toutes les catégories de personnels sont représentées, et que le Directeur d¹unité doit réunir périodiquement et consulter sur les actes les plus significatifs de la vie de l¹unité. L'Université subventionne la tenue de congrès à dimension internationale. Dans le cadre d'une concertation avec le Conseil Régional de Bretagne, l¹université a obtenu que celui-ci soutienne financièrement la participation des doctorants à des colloques à l'étranger et les échanges de chercheurs post-doctoraux. Il s'agit là, pour l'université, de mesures simples qui sont susceptibles de favoriser l'élévation de la qualité des travaux des doctorants. La mise en place d'une Commission des thèses et HDR émanant du Conseil Scientifique de l¹Université relève de la même volonté de promotion de la qualité. La Commission des bourses autorise et effectue un suivi des dossiers des boursiers dont le financement est multisources, gérés par l'université, et peut varier pendant la durée de la thèse. Enfin en matière de recrutements, il convient d'optimiser les recrutements par des affectations à des unités de recherche de qualité et les ouvrir plus fortement vers l¹extérieur. Le recrutement extérieur, qui a été de 49 % pour le dernier contrat, reste un objectif qualité essentiel de l'université. 3 - VALORISER LES RESULTATS L'université est l'organisme valorisateur pour 94 % des équipes de l'université de Rennes 1 dont 91 % des unités affiliées au CNRS. Le Conseil Scientifique de l¹Université a fondé et met à jour une politique de valorisation qui s'articule autour de 7 axes : _ une commission valorisation est chargée de contribuer concrètement à la mise en place de cette politique de valorisation. _ un budget valorisation mis à disposition de la commission. _ une politique claire en matière de propriété industrielle consistant à prendre en charge, au niveau central par l'université, les brevets français et les extensions PCT et à ne participer à des extensions nationales que dans la mesure où un contrat avec un industriel est envisagé. _ un réseau de correspondants valorisation au sein de chaque unité de recherche. _ une action à long terme visant à développer au sein des unités une culture de la valorisation (formation, guide pratique, Š). _ un travail en synergie avec le réseau de compétences et de partenaires des technopoles (CRITT, ARIST, cabinets spécialisés, organismes professionnels, Š). _ la mise en ¦uvre de conventions de jumelages avec les PME. Des résultats très encourageants ont été enregistrés en matière de recherche contractuelle, de transfert technologique et de créations d'entreprises (l'université a été associée depuis 1995 à la création de 8 entreprises nouvelles, ce qui à ce jour représente 52 emplois créés sur 4 ans). Sur la base de ces acquis, l'université entend poursuivre et amplifier cette politique. Ainsi, l'université, tout en poursuivant les actions engagées, a décidé de s'investir pleinement dans la mise en place d'un incubateur d'entreprises. Cet incubateur est fédérateur dans la mesure où il regroupe un ensemble d'établissements (INSA, INRA, ENSAR, SUPELEC, ENSCR, etcŠ) et multisites (Rennes, Lannion, Saint- Brieuc). En liaison avec les technopoles de Rennes Atalante et Anticipa de Lannion, l¹incubateur d¹entreprises a pour objet de faciliter la création d'entreprises de haute technologie et de promouvoir l'emploi scientifique dans notre région. L'incubateur doit permettre la valorisation directe des résultats de recherche, en apportant aux créateurs d'entreprises technologiques innovantes le soutien des chercheurs dans un environnement technologique de haut niveau, avec une aide juridique, financière et de marketing. Le projet de création d¹un incubateur d¹entreprise s¹articule autour de 5 cellules qui déterminent les thématiques de l¹incubateur. Il s¹agit : - des technologies de l¹information et de la communication, électronique. - des biotechnologies, santé. - de la chimie et des nouveaux matériaux,. - de la gestion, marketing, finances et management. - de la mécanique ­ productique. Notre établissement participera à ces 5 cellules par la mise à disposition de locaux et de plates-formes techniques, au voisinage des unités de recherche concernées, et de personnels. Pour cela, la restructuration d¹une partie des locaux de recherche est une nécessité. Par ailleurs, afin de mieux utiliser le potentiel de compétences de notre établissement, la création de deux diplômes pour la formation des créateurs d¹entreprises (DU et DESS) est inscrite au projet d¹établissement. Des stratégies inter établissements en liaison avec les technopoles Rennes-Atalante, Anticipa de Lannion, et le zoo pôle de Saint-Brieuc vont donc être définies afin d¹optimiser toutes nos actions de valorisation. La cohérence et l'efficacité de l'action engagée avec la création de l'incubateur conduisent l'université à adapter sa politique de valorisation pour : - améliorer les capacités de la commission valorisation pour l'analyse des projets de création d'entreprises. - permettre l'intégration de représentants de la technopole Anticipa, des CRITT (Santé et Electronique) et de l'INSERM à la commission valorisation. - développer et améliore les capacités de l'université en matière de détection de projets au sein des unités (mise en place d'un réseau de 10 animateurs des cellules thématiques de l'incubateur). - améliorer son dispositif de gestion des activités des laboratoires (bases de données, logiciels spécifiques ­SIGAL-) Au-delà de l'incubation, l'université s'engage sur un accompagnement scientifique et technologique, sur le moyen et le long terme, des entreprises créées. Toutes ces actions qui aboutissent au renforcement des relations d'échange avec les professionnels doivent conduire à une meilleure insertion professionnelle des diplômés de l'université, et à la prise en compte plus marquée par les unités de recherche universitaires des besoins des entreprises. Bien entendu, cette action de valorisation dans laquelle l'université s'engage exige en interne une amplification des actions de valorisation précédemment entreprise et une action volontariste pour généraliser la mise en ¦uvre d'une démarche qualité dans les unités de recherche. C'est pourquoi l'université présente deux programmes pluriformations (valorisation de la recherche et démarche-qualité-recherche). Dans ce cadre, compte tenu de l'ampleur prise par cette mission de valorisation, le redéploiement de moyens internes au bénéfice de ces activités en pleine expansion doit être envisagé mais d'ores et déjà la création d'un poste d'IATOS et d'un poste d'enseignant chercheur se révèlent indispensables à la maîtrise des opérations complexes engendrées par les développements attendus. LES ECOLES DOCTORALES La reconnaissance de cinq écoles doctorales, qui regroupent l'ensemble des grands corps de disciplines enseignées à l'université de Rennes 1, est demandée dans le cadre de ce contrat : - MISET (mathématiques, informatique, signal, électronique et télécommunications) - SCIENCES DE LA MATIERE (physique, chimie, mécanique, géosciences et archéosciences) - VIE/AGRONOMIE/SANTE (sciences de la vie, agronomie, paléontologie, médecine, odontologie et pharmacie) - DROIT/SCIENCE POLITIQUE/PHILOSOPHIE - ECONOMIE/GESTION Compte tenu des effectifs enregistrés dans la configuration des écoles doctorales du contrat actuellement en cours, chacune de ces écoles comptera entre 150 et 300 doctorants. Ces cinq écoles doctorales : (1) associent les partenaires du site rennais : l'ENS Cachan pour Mathématiques et Sciences pour l'Ingénieur, l'ENSCR pour les Sciences de la Matière, l'INSA pour MISET et Sciences de la Matière et enfin l'ENSAR-INRA pour les écoles doctorales Sciences de la Matière, Vie/Agronomie/Santé et Economie/Gestion. (2) s'appuient sur un réseau d'unités d'accueil largement associées aux grands organismes de recherche : CNRS, INRIA, INSERM et INRA, ou reconnues par le MENRT (Cf annexe recherche). Ceci garantit une formation par la recherche de qualité et renforce les formations théoriques dispensés dans le cadre de l'école doctorale. La formation dispensée pendant l'ensemble du cycle constitue un tout cohérent d'initiation à la recherche mais également d'ouverture au monde socio-économique : (3) les enseignants de DEA sont proposés sous forme de modules variables en nombre et en taille (heures). Les modules des différents DEA rattachés à une école sont conçus de manière à éviter les duplications, pour une même discipline. Ces modules peuvent être proposés aux étudiants en fonction du thème de leur recherche, et de leur projet professionnel. La mise en place de ces modules d'enseignement, le "panachage" possible entre les différents DEA qui en résulte, ajoutés au fait que les 5 écoles doctorales sont pluridisciplinaires, permettent d'élargir considérablement le champ d'offre de formation. L'émergence de sujets interdisciplinaires encouragés au niveau des unités d'accueil prend alors toute sa dimension. (4) pour la formation post DEA, outre les formations dispensées en DEA parmi lesquelles les doctorants sont invités à choisir des compléments de formation théorique chaque école doctorale organise des formations théoriques spécifiques qui font largement appel aux compétences des unités de recherche qui la composent. Une programmation de séminaires, proposés par les unités d'accueil, a été retenue par la plupart des écoles doctorales y inclus des séminaires présentés par les doctorants eux-mêmes et des post-doctorants. Dans ce cas encore, des modules ont été mis en place dans le cadre de formations spécifiques, de formations d'intérêt général (langues, informatique) ou encore de préparation à l'insertion professionnelle. Les écoles doctorales vont ainsi inciter les étudiants d'une part à élargir leur champ de compétences en choisissant des modules en dehors de leur domaine de spécialité et d'autre part à établir leur propre programme d'insertion professionnelle. Le mode de fonctionnement de chaque école est adapté aux spécificités des groupes disciplinaires qui la composent. Les cinq écoles ont donc des similitudes et des différences significatives de ce point de vue : (5) La politique d'attribution des allocations de thèse est fondée sur un certain nombre de règles communes. L'école doctorale produira un classement unique prenant en compte des résultats obtenus au DEA par les candidats tout en veillant à maintenir, au terme de trois années, les équilibres nécessaires entre spécialités et équipes d'accueil impliquées. Dans les disciplines à fort expérimental, une liste des sujets de thèse, avec classement de priorité, sera élaborée en coordination étroite avec les priorités scientifiques des unités d'accueil et portée à la connaissance des étudiants en DEA au moins deux mois avant la fin des examens de DEA. Les étudiants en fin de DEA pourront faire acte de candidature sur les sujets de leur choix. Tout candidat titulaire d'un DEA, quelle que soit son origine disciplinaire ou géographique peut faire acte de candidature à une allocation MRT dans une école doctorale. (6) Les instances décisionnelles et de suivi du fonctionnement des cinq écoles ouvriront des sièges à des représentants des doctorants afin de contribuer à l'amélioration permanente des relations entre l'offre de formation et les attentes des étudiants. A l'exception des deux écoles doctorales du domaine des sciences humaines et sociales, il a été décidé de ne plus attribuer la mention "très honorable avec les félicitations du jury". Les écoles dans lesquelles l'attribution de cette mention est conservée s'engagent à porter une attention particulière à la rédaction des rapports de soutenance. Les cinq écoles doctorales : (7) sont ouvertes sur le monde économique. La préparation à l'insertion professionnelle bénéficiera également de l'organisation des Doctoriales qui est désormais inter établissements, à l'échelle régionale. La participation de tous les étudiants aux doctoriales sera encouragée. De plus, les écoles doctorales ont choisi de faire largement appel, dans le cadre de leurs formations, à des intervenants extérieurs et en particulier provenant du monde industriel afin de faciliter et d'intensifier les contacts étudiants/entreprises. La possibilité offerte aux étudiants d'effectuer des stages en entreprise qui ont des liens étroits avec les unités d'accueil fait partie de la politique d'ouverture au monde industriel des écoles doctorales. Les doctorants seront conviés aux formations à la propriété industrielle organisées par l'université dans le cadre de sa politique de valorisation de la recherche. Cet ensemble de dispositions devrait favoriser l'émergence de projets professionnels tournés vers la création d'entreprise, ce qui est un des axes forts de la politique de valorisation de la recherche que l'université entend promouvoir et qui est matérialisé par la mise en place d'un incubateur d'entreprises, en relation étroite avec la technopole Rennes Atalante. (8) bénéficient de l'appui du service des relations internationales de l'université de Rennes 1. La préparation de thèse avec label européen nécessite un stage d'au moins trois mois à l'étranger sera encouragée chaque fois que possible. Dans tous les cas, les possibilités de stages à l'étranger seront développées en s'appuyant sur les réseaux mis en place par le service des relations internationales. Les 3 rapports préparatoires aux colloques de prospective sont disponibles à la Présidence de l'Université.