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 Communiqué de presse 

De la bactérie à l'Homme

Le 4 octobre prochain aura lieu le Symposium Model systems to study human diseases au Centre médical universitaire. Une douzaine d'orateurs suisses et étrangers présenteront les systèmes expérimentaux et organismes modèles, comme la bactérie, la souris ou la mouche, qui sont aujourd'hui les plus prometteurs dans l'étude de maladies humaines.

En effet, de nos jours, la compréhension du développement de bon nombre de maladies passe par l'examen de systèmes modèles qui comportent chacun des avantages et des inconvénients spécifiques. Si leurs limites doivent être soigneusement examinées, l'utilisation de ces systèmes requiert également un dialogue entre cliniciens et biologistes, ainsi que l'apprentissage d'un langage commun qui sont les principales motivations de l'organisation de ce colloque.

Beaucoup de systèmes sont actuellement utilisés par les chercheurs, parmi eux: la bactérie E. coli permet d'étudier la variation génétique et l'évolution. Une moisissure peut dire comment les globules blancs "mangent" les bactéries. La levure permet de comprendre comment des défauts de modification de protéines provoquent des syndromes complexes affectant aussi bien la texture de la peau que le développement mental. Un petit ver ou la mouche du vinaigre peuvent développer des comportements qui ont des points communs avec ceux des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. Le développement de l'œil s'illumine grâce à un poisson transparent ou à un œuf de poule. Les rongeurs enfin, souris et rat, permettent d'essayer de ralentir les lésions dégénératives du système nerveux ou de régénérer la moelle épinière.

Le Symposium du 4 octobre comptera parmi ses intervenants, le prof. Miroslav Radman qui dirige actuellement le Laboratoire de génétique moléculaire, évolutive et médicale de l'INSERM à la Faculté de médecine Necker, à Paris. Celui-ci s'exprimera sur les variations génétiques et les mécanismes d'évolution adaptative chez la bactérie. Le prof. Olivier Raineteau, de l'Université de Zurich, présentera le modèle du rat et son utilisation dans l'étude de la réparation de la colonne vertébrale. Quant à la prof. Mel Feany, de la Harvard medical school à Boston, elle parlera de la modélisation des maladies neurodégénératives chez la drosophile. Tous les participants présenteront leurs travaux dans une perspective large, tant pour les doctorants que pour les cliniciens captivés par l'aventure de la recherche biomédicale.

Si vous désirez participer à l'une ou l'autre de ces conférences de vendredi, vous trouverez le programme complet du Symposium à l'adresse suivante: www.expasy.org

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
Prof. Patrick Linder, tél. 022 702 54 84 ou
Prof. Dominique Belin