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 Communiqué de presse 

Le 8ème élément - L'UniGe lance la Faculté des sciences de l'environnement et du développement durable

Croissance urbaine, développement touristique sans précédent, effet de serre, essor de la mobilité, déforestation, autant de phénomènes complexes, propres à l'homme et à notre époque, qui n'ont à ce jour pas bénéficié de toute l'attention qu'ils méritaient. Pour remédier à cette carence et répondre ainsi aux besoins de la société, l'Université de Genève lance la Faculté des sciences de l'environnement et du développement durable. Une entité nouvelle dont les recherches et les enseignements mettront l'accent sur l'interdisciplinarité en fédérant de nombreux savoirs comme les sciences de la nature, l'étude du tourisme, la géographie ou encore l'architecture. Actuellement, cette huitième faculté de l'Université de Genève fait l'objet d'une réflexion très concrète de la part d'un groupe dirigé par la vice-rectrice Louisette Zaninetti avec le prof. Beat Bürgenmeier et pourrait bien voir le jour à la rentrée 2005, voire 2006. Fruit d'une dynamique innovatrice, elle permettra d'aborder des problématiques fondamentales de notre temps en interrogeant, selon de multiples points de vue, les rapports entre l'homme et l'espace qu'il habite.

L'Université comme tour d'ivoire - image vétuste d'une institution supposée indifférente aux préoccupations de la société qui la soutient - est un lieu commun qu'il arrive encore trop souvent de croiser. Fidèle à sa tradition d'innovation, l'Université de Genève apporte aujourd'hui un nouveau démenti à cette représentation de l'Alma mater. En effet, consciente des nombreuses mutations que connaît notre société et de l'importance croissante que celle-ci accorde aux questions liées à l'environnement, l'Université lance la Faculté des sciences de l'environnement et du développement durable.

Huitième du nom, cette nouvelle Faculté fait, à compter d'aujourd'hui, l'objet d'une réflexion très concrète qui doit aboutir à en cerner les contours. Le groupe chargé de cette réflexion a été mis en place par le Rectorat, sous la présidence de la vice-rectrice Louisette Zaninetti, et rendra son projet dans des délais qui permettront aux enseignements de débuter à la rentrée académique 2005 ou 2006. Parmi ses membres, on compte également le prof. Pierre Spierer, Doyen de la Faculté des sciences et M. Philippe Roch, Secrétaire d'Etat et directeur de l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP).

Être en phase avec son époque
Le lancement de la Faculté des sciences de l'environnement et du développement durable représente un événement " historique " puisqu'une telle initiative n'avait pas vu le jour à Genève depuis la création, il y a exactement trente ans, de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation. La nouvelle-née permettra de fournir, grâce aux savoirs et aux compétences qu'elle rassemblera, des réponses adéquates aux problèmes de plus en plus complexes du rapport de l'homme avec son environnement. A ce titre, elle donne à l'ensemble de l'Université, l'occasion de relever un important défi : repenser les finalités de l'institution en réfléchissant à la distribution de ses forces pour répondre à une problématique manifestement contemporaine.

Réorganiser les forces
D'un point de vue structurel, la conception de cette Faculté autorisera notamment à plusieurs centres actuellement dispersés - le Centre universitaire d'écologie humaine et des sciences de l'environnement (CUEH) et le Centre universitaire d'étude des problèmes de l'énergie (CUEPE), par exemple, de se situer dans un environnement stable et cohérent. En outre, elle permettra à l'architecture, actuellement enseignée dans un institut, de se déployer dans un cadre qui lui sera plus favorable et qui rendra justice à son profil spécifique dans la tradition humaniste genevoise, proche des sciences sociales et des questions touchant à l'environnement.

L'élaboration de cette Faculté place également le projet d'étude du tourisme dans un contexte global, celui des effets de l'activité humaine sur l'environnement naturel. Enfin, notons qu'à terme, elle permettra à l'ensemble des programmes de coopération lémanique (UniGe-UniL-EPFL), de bénéficier d'une entité nouvelle venue renforcer ce qui est en train de devenir un véritable pôle de compétences régional et national portant sur l'environnement et le développement.

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter
soit le recteur André Hurst au 022 379 75 13
soit le prof. Beat Bürgenmeier au 022 379 82 79


Genève, le 7 octobre 2004