Automne 2017

L'édition de l'automne 2017-2018 est intitulée "Un monde de chercheurs.ses. Objets, méthodes et éthique". Dans une démarche réflexive, les membres du département de géographie de l'UNIGE et des spécialistes d'autres horizons présenteront les postures épistémologiques, les méthodes et les protocoles d'enquête qui caractérisent leurs recherches, en interrogeant le rapport entre les théories mobilisées et les difficultés ou les défis rencontrés dans la pratique. Les enjeux liés au positionnement éthique, présents notamment dans le cas de terrains "sensibles", seront également au cœur de leur questionnement.

 

[photo: © Alberto Campi 2011]

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Jeudi 12h15-13h45, automne 2017

Université de Genève - Uni Carl-Vogt
Salle B001
Boulevard Carl Vogt 66
Genève
       
Entrée libre    
 

CALENDRIER

Les communautés pastorales vivent dans des régions éloignées, isolées, des contrées souvent exposées aux conflits, à l’insécurité alimentaire, en somme à la vulnérabilité. Un outil d’aide à la décision en milieu transhumant mobile a été développé dans le cadre de ce travail de recherche pour répondre aux préoccupations des développeurs qui souhaitent travailler avec les transhumants, appelé « observatoire de la transhumance ». Cette présentation évoquera les moyens mis en place à travers ce dispositif, et ses objectifs : celui de discuter avec les transhumants des difficultés rencontrées au cours de leurs parcours, de quantifier le flux de troupeaux fréquentant les pistes sécurisées, d’enregistrer la fréquence des conflits au cours de chaque transhumance sur chacune des pistes. Il constitue également un outil d’aide à la décision prenant la défense des intérêts des pasteurs nomades, tout en cherchant à prendre en compte les intérêts des agriculteurs sédentaires, dans une démarche intégratrice inter communautaire.

Jeudi 21 septembre 2017

Introduction générale et présentation de l'évaluation

Jeudi 28 septembre 2017
Irène Hirt, CNRS - laboratoire Passages (UMR 5319), Bordeaux
"Remettre le chercheur à sa place" : les méthodes participatives comme pratique et philosophie de recherche en contextes autochtones
Qu’est-ce la recherche participative ? Cette question sera abordée à partir du présupposé que la co-production des connaissances peut être un outil de transformation sociale. Elle présentera deux projets de recherche réalisés par l’auteure au Chili et au Canada avec des organisations et des communautés autochtones, et dont l’objectif était la production de cartes ou d’histoires alternatives aux représentations et récits dominants sur la nation et le territoire. Les enjeux et défis de la recherche participative seront discutés à la lumière du contexte social et politique qui est celui des luttes de réappropriation du territoire et de décolonisation des savoirs effectuées par les peuples autochtones dans les deux Amériques, et dans lequel la dimension interculturelle marque de façon déterminante la rencontre entre le/la chercheur-e et ses interlocuteurs-trices autochtones : en quoi ces modalités participatives transforment-elles les pratiques, les méthodes et les relations de recherche ? Quelles sont leurs conséquences sur la nature des savoirs produits ? Peut-on parler de changement de paradigme scientifique ? Et si la recherche participative ne faisait-elle, tout simplement, que remettre le chercheur « à sa place » ?
Géographe et chercheure au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Irène Hirt travaille à Passages (UMR 5319), Unité Mixte de Recherche en sciences sociales à Bordeaux, en France. Elle s’intéresse aux processus de réappropriation du territoire par les peuples autochtones des Amériques (Chili, Bolivie, Canada). Ses principales publications portent sur les usages et impacts sociaux des cartes et cartographies produites en contexte autochtone, les géographies (post)coloniales et les méthodes participatives de recherche.

Jeudi 5 octobre 2017 à partir de 12h45
Camille Lefebvre, CNRS - Institut des Mondes africains

Fabriquer des frontières, occuper des territoires, Sahara-Sahel XIXe-XXe siècles

Les frontières africaines sont-elles les cicatrices de la violence des impérialismes étrangers en Afrique ? Ce lieu commun du partage de l'Afrique par les puissances coloniales a la vie dure. Mais, en cherchant à dénoncer l'arbitraire colonial, il réduit les configurations territoriales africaines à de simples conséquences de la domination européenne et fait des populations africaines des spectateurs passifs de leur propre histoire. Aux antipodes de cette analyse, une analyse de l'histoire longue de la constitution des frontières d’un État africain – le Niger – englobant dans un même regard un siècle d’histoire antérieure à la colonisation et soixante ans de domination coloniale, révèle une histoire paradoxale. Celle d’une poignée de militaires coloniaux, qui au début du xxe siècle instituent dans les plus grandes difficultés un gouvernement précaire qui s’appuie très largement sur les organisations politiques et territoriales locales et qui, ce faisant, contribuent à la fois à les vider de leur sens et à amoindrir leur importance. Les frontières alors mises en place sont dans leur grande majorité le reflet des dynamiques historiques internes du Soudan central au XIXe siècle. Pourtant l’histoire de leur tracé a contribué à construire le grand récit d’Européens maîtres du jeu imposant sans considération le partage du monde.
Camille Lefebvre est historienne, chargée de recherche au CNRS et membre de l’Institut des Mondes Africains (IMAF). Travaillant depuis une quinzaine d'année sur l'Afrique de l'ouest au 19e et 20e siècles et particulièrement sur le Niger, elle a publié en février Frontières de sable, frontières de papier (Publications de la Sorbonne, 2015).
 
Jeudi 12 octobre 2017
Marion Ernwein, Université d'Oxford
Se rencontrer autour de la caméra. Réflexions méthodologiques et éthiques sur l’outil audiovisuel dans la recherche en géographie.
Cette communication propose une réflexion critique sur une expérience de réalisation audiovisuelle effectuée dans le cadre d’une recherche en géographie portant sur la fabrique des espaces de nature en ville à Genève. Elle se concentre sur le tournage et la projection d’un film de recherche pour examiner la manière dont l’objet caméra et le medium film ont pu susciter et exacerber des relations sociales dans et en-dehors du champ, contribuant à une compréhension accrue du terrain de recherche, mais posant aussi un certain nombre de questions éthiques. Elle discute les aspects méthodologiques et éthiques associés à cette démarche de recherche performative et réflexive.
Marion Ernwein est lecturer à la School of Geography and the Environment de l’Université d’Oxford. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat à l’Université de Genève en 2015, elle a été maître-assistante à l’Université de Fribourg, puis chercheuse invitée à l’Université d’Oxford au bénéfice d’une bourse du FNS. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la political ecology. Elle s’intéresse actuellement aux transformations du travail environnemental induites par les politiques d’austérité en Grande-Bretagne.

Jeudi 19 octobre 2017
Pablo de Roulet, département de géographie et environnement de l'Université de Genève
Géographie de l'expatriation : méthode et techniques de collectes de données sur des terrains "sensibles"(Bamako, Juba, Nairobi et Abidjan)
La présentation portera sur un travail de doctorat en cours consacré à l'expatriation des travailleurs humanitaires en milieu urbain dans des contextes de guerre. Nous montrerons comment une méthodologie d'étude comparée de quatre villes africaines en situation de conflit politique et militaire (Bamako, Juba, Nairobi et Abidjan) doit être adaptée et modifiée pour répondre aux questions de recherche, en prenant garde à maintenir des possibilités d'accès aux différents terrains. Les techniques de recherches qui répondent à une méthodologie "distendue", suivant des types de politiques, plutôt que des comparaisons strictes entre villes mobilisent une variété d'outils, parfois transposables, mais rarement de façon systématique. Je m'attacherai à montrer comment techniques et méthodes de recherches peuvent s'entrecroiser et s'influencer les unes les autres.
Pablo de Roulet est assistant-doctorant au département de géographie et environnement de l'UNIGE. Il s'intéresse aux questions d'aménagement du territoire et à la cartographie.

Jeudi 26 octobre 2017
Myriam Houssay-Holzschuch, Université de Grenoble Alpes
"Long-distance, long-term": une chercheuse française en Afrique du Sud
La présentation portera sur les enjeux d’une recherche à la fois à longue distance (Le Cap) et sur le long terme (depuis 1993), dans le contexte spécifique de l’Afrique du Sud post-apartheid. Ce contexte est celui de la fin immédiate d’un crime contre l’humanité, d’une situation “post-“ (et en particulier tout juste postcoloniale), mais aussi d’un terrain violent. Les questions de positionnalité (de race, classe, genre, âge, et nationalité), de langue et de responsabilité de la chercheuse seront également abordées.
Myriam Houssay-Holzschuch est professeure de géographie à l'Université Grenoble Alpes et à l'UMR PACTE, où elle dirige l'équipe "Justice sociale". Elle travaille depuis 1993 sur les villes sud-africaines, dans une perspective de géographie sociale, politique et culturelle. Elle est membre du comité éditorial des revues ACME - An International Journal for Critical Geographies, Geographica Helvetica et Justice spatiale / Spatial Justice.

Jeudi 2 novembre 2017
Bernard Debarbieux, département de géographie et environnement de l'Université de Genève

Présentation du projet de recherche "patriMondial" (Université de Genève – Fonds national suisse de la recherche scientifique)

Depuis 2003, l’UNESCO a mis sur pied une procédure relative à la sauvegarde du « patrimoine culturel immatériel » de l’humanité (ou « PCI ») qui cible des traditions, des pratiques, des connaissances et des savoir-faire. Avec désormais près de 170 Etats signataires, la « Convention pour la sauvegarde du PCI » rencontre un succès retentissant, dont l’analyse dominante en fait une illustration particulièrement éclairante du processus de « glocalisation » et de la montée en puissance des régimes internationaux. En effet, la procédure onusienne conduit à un « re-scaling » ou de recomposition des échelles, du national au mondial, dans les façons d’institutionnaliser le patrimoine. 
Tout en s’intéressant de façon générale à cette dimension inexplorée du mondial dans la procédure PCI, ce projet étudie quatre initiatives, trois qui concernent des éléments qui figurent déjà dans la Liste représentative du PCI (le tango, le flamenco et la fauconnerie) et une qui concerne une pratique qui aspire à cette inscription (l’alpinisme). Ces éléments ont en commun de correspondre à des pratiques largement mondialisées depuis des siècles, sinon des millénaires (fauconnerie), et sont donc porteurs d’une mondialité constitutive qui remonte bien en amont de leur soumission au Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ce projet propose d’analyser les différentes manières selon lesquelles l’échelle mondiale est invoquée dans les projets soumis au PCI.

Bernard Debarbieux est professeur ordinaire en géographie politique et culturelle et en aménagement du territoire, et doyen de la Faculté des Sciences de la société de l'Université de Genève.

Jeudi 9 novembre 2017
semaine sans cours

Jeudi 16 novembre 2017
Cagla Aykac et Engin Sustam
Sur la neutralité des chercheurs, les mécanismes de censure et l'ambition de vérité en temps de répression politique
La dérive autoritaire actuelle du gouvernement turc a des conséquences importantes sur la production et le partage des connaissances, les hiérarchies au sein des universités et la vie quotidienne des chercheurs et des étudiants dans le pays. Notre présentation se déroulera en deux temps : nous évoquerons d'une part les mécanismes de répression dont souffre le milieu universitaire en Turquie, en particulier dans l'espace kurde, avec les limitations de l'accès à la connaissance, les formes de censure, de violence quotidienne et de criminalisation des chercheurs. Dans un deuxième temps, nous discuterons du rôle des intellectuels en cette période de crise et des différentes formes d'action politique possibles, ainsi que de leurs limites et de leurs conséquences. Ces développements seront analysés au regard des mouvements sociaux qui agitent aujourd'hui les universités dans le monde, depuis 2015 en particulier. Notre objectif est de discuter de l'émergence d'espaces minoritaires créatifs menacés, mais en ébullition, liés à l'histoire des mouvements de résistance.
Çağla E. Aykaç est collaboratrice scientifique à l'université de Genève. Docteure en sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), elle enseigne en sociologie politique, en études genre et méthodes qualitatives en sciences sociales. Ses intérêts de recherche portent sur les débats et les scandales publics liés à l'islam en Europe, sur les articulations des racismes et nationalismes contemporains avec les mouvements sociaux, ainsi que sur la Turquie contemporaine.
Engin Sustam est maître de conférence invité à l'université Paris 8 et collaborateur scientifique à l’Institut d'études de la citoyenneté (InCite). İl travaille sur les nouvelles formes de révolte, la contre-violence et la domination biopolitique au Moyen-Orient. Il a enseigné la sociologie et la philosophie en Turquie et est l’auteur du livre Art et Subalternité Kurde, L'émergence d'un espace de production subjective et créative entre violence et résistance en Turquie paru chez l’Harmattan.

Jeudi 23 novembre 2017
Karine Duplan, département de géographie et environnement de l'Université de Genève
Enquêter auprès des élites transnationales : méthodes, enjeux, dilemmes
Cette intervention s’appuie sur une enquête ethnographique menée lors de ma thèse de doctorat sur les expériences vécues de la mondialisation, à partir d’une étude de cas portant sur les femmes en situation d’expatriation à Luxembourg. Comment enquêter auprès d’interlocuteurs occupant une position sociale privilégiée ? En quoi les rapports de genre sont-ils susceptibles d’interférer dans le processus d’enquête ? Quel rôle joue le.la chercheur dans la relation d’enquête ? En s’appuyant sur un corpus théorique issu des épistémologies du point de vue, et en posant la réflexivité comme outil et méthode, cette présentation souhaite interroger la possibilité de conciliation entre engagement social du.de la chercheur.e et souci d’éthique dans la production de savoirs scientifiques en situation d’enquête auprès de populations pensées comme dominantes.
Karine Duplan est géographe, collaboratrice d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève. Ses thèmes de recherche portent sur les migrations, au travers de la circulation des élites transnationales ; la production et la diffusion des normes de sexe et de genre en contexte de mondialisation ; l’imbrication des rapports de pouvoir traversant les questions de vivre ensemble et d’accès à l’espace public.

Jeudi 30 novembre 2017
Mansour Moutari
Observatoire de transhumance. Vers l’élaboration d’un outil d’aide à la décision en milieu mobile pastoral au Sahel
Les communautés pastorales vivent dans des régions éloignées, isolées, des contrées souvent exposées aux conflits, à l’insécurité alimentaire, en somme à la vulnérabilité. Un outil d’aide à la décision en milieu transhumant mobile a été développé dans le cadre de ce travail de recherche pour répondre aux préoccupations des développeurs qui souhaitent travailler avec les transhumants, appelé « observatoire de la transhumance ». Cette présentation évoquera les moyens mis en place à travers ce dispositif, et ses objectifs : celui de discuter avec les transhumants des difficultés rencontrées au cours de leurs parcours, de quantifier le flux de troupeaux fréquentant les pistes sécurisées, d’enregistrer la fréquence des conflits au cours de chaque transhumance sur chacune des pistes. Il constitue également un outil d’aide à la décision prenant la défense des intérêts des pasteurs nomades, tout en cherchant à prendre en compte les intérêts des agriculteurs sédentaires, dans une démarche intégratrice inter communautaire.
Mansour El Hadji Moutari est géographe spécialiste du pastoralisme et directeur pays (Niger) pour l'ONG Suisse Heks et doctorant à l’UNIGE et à l’université Abou-Moumouni de Niamey. Il a piloté pendant plus d'une dizaine d'années pour la DDC un vaste programme de reconnaissance, d'aménagement et de sécurisation de corridors internationaux de transhumance. Ces réalisations dédiées à la mobilité et qui incluent un important volet de gouvernance spatiale questionnent la territorialité sous toutes ses formes qui se déploie au Sahel avec ses frontières, ses limites administratives et municipales, ses parcs et réserves et ses zones fonctionnelles.
Jeudi 7 décembre 2017
Cecilia Raziano, département de géographie et environnement de l'Université de Genève
Les enjeux de la lexicométrie en sciences sociales

Le projet PatriMondial, initié en février 2017, analyse l’évocation des échelles géographiques dans le discours des acteurs du patrimoine culturel immatériel (PCI), et notamment dans celui se construisant autour de la fauconnerie, du tango, du flamenco, et de l’alpinisme. Au sein de ce projet, Cecilia Raziano analyse plus largement l’évocation scalaire dans les 429 dossiers de candidature des pratiques culturelles figurants sur les listes du PCI de l’Unesco par le biais, d’une part, de l’analyse textuelle des formulaires de candidature, et d’autre part, de l’analyse des photos et vidéos annexées aux dossiers.
Dès lors, à travers la présentation des résultats de l’analyse lexicométrique menée sur ces dossiers de candidature, la conférence propose d’évaluer les enjeux éthiques lors de l’utilisation de logiciels de statistique textuelle dans la recherche en géographie, et plus largement en sciences sociales.

Initialement diplômée en langues et littératures françaises et romanes de l’Université de Liège, Cecilia Raziano s'intéresse rapidement au patrimoine culturel immatériel à travers ses dimensions spatiales grâce à l’étude du flamenco dans l’immigration espagnole en Wallonie. Elle mène désormais une thèse de doctorat à l'Université de Genève dans le cadre du projet PatriMondial.

Jeudi 14 décembre 2017
Julie de Dardel, département de géographie et environnement de l'Université de Genève
Concilier recherche et engagement éthique/politique: réflexions sur mon parcours géo-ethnographique dans les prisons colombiennes
Les prisons sont un exemple par excellence de « terrains sensibles » qui portent généralement sur « des pratiques illégales ou informelles, des individus faisant l’objet d’une forte stigmatisation et sur des situations marquées par la violence, le danger et/ou la souffrance » (Bouillon, Fresia et Tallio, 2006). Les prisons soulèvent des enjeux sociopolitiques d’une importance cruciale à l’heure actuelle et elles interrogent nécessairement – bien que souvent implicitement – « l’engagement citoyen » des chercheurs impliqués dans ce domaine. Pourtant, la question de l’engagement des chercheurs sur le terrain, et au-delà de celui-ci, reste étonnamment rare dans le débat scientifique contemporain sur les prisons, notamment au sein du champ émergent des « carceral geographies ». Dans cette présentation, je relaterai mes propres tentatives de combiner recherche scientifique et engagement militant en faveur des droits des prisonniers depuis le début de mes travaux sur le système carcéral en Colombie. J’exposerai également différents enjeux éthiques en lien avec ce terrain sensible, tels que la relation avec les enquêtés (prisonniers et autres acteurs du champ carcéral) et le devoir de restitution envers ces derniers.
Julie de Dardel est maître-assistante au Département de géographie de l’Université de Genève. Ses travaux sont consacrés aux prisons, aux politiques des drogues, aux mouvements sociaux et au genre, en particulier dans le contexte latino-américain. Elle est également engagée en faveur des droits des prisonniers et dans la défense des victimes de répression politique.

Jeudi 21 décembre 2017
Séance de conclusion