2018

Brigitte Galliot rejoint le rectorat de l'UNIGE

Brigitte Galliot, vice-doyenne de la Faculté des sciences, a été nommée vice-rectrice de l’Université de Genève par le recteur Yves Flückiger. Elle prendra ses fonctions le 1er août 2018. En charge des ressources humaines et de la recherche, elle mettra sa vaste expérience au service de l’institution qu’elle a rejoint en 1993. La promotion de la recherche, la formation des chercheuses et chercheurs au management et la place des femmes dans l’univers académique font partie de ses priorités.

«En tant qu’institution académique, nous devons soutenir une recherche fondamentale basée sur la curiosité, mais être aussi capable d’établir des passerelles avec les filières professionnelles», souligne Brigitte Galliot. Elle insiste également sur l’importance du management au sein des groupes de recherche, et sur la nécessité d’offrir aux chercheuses et chercheurs une formation adéquate dans ce domaine: «Diriger un groupe de recherche est une activité complexe. Il faut pouvoir définir une ligne de recherche originale, lever des fonds, former et gérer du personnel, publier, enseigner, communiquer avec la cité, le tout dans un environnement exceptionnellement compétitif.»

Brigitte Galliot entend enfin assurer aux femmes une place plus importante au sein de l’institution par la sensibilisation des hiérarchies, par la mise en place de solutions de mentoring ou en abordant de façon concrète la question de la parentalité.


 BIO-EXPRESS

BG-portrait-2.jpgAprès un doctorat en médecine obtenu à Paris, sa ville natale, Brigitte Galliot, née en 1956, entame en 1982 sa carrière professionnelle aux hôpitaux universitaires de Strasbourg en tant qu’interne en pédiatrie d’abord, en biochimie ensuite. En parallèle, elle entreprend des études en sciences qui la mènent à un second doctorat, en biologie moléculaire, dont le sujet de thèse porte sur les gènes architectes, impliqués dans le développement de l’embryon.

Dès 1989, elle travaille à Heidelberg, en Allemagne comme post-doctorante puis comme cheffe de projet. Là, elle s’intéresse au modèle de l’hydre, ce curieux organisme que l’on trouve dans nos étangs, dont les capacités étonnantes de régénération ont été découvertes au XVIIIe siècle par le mathématicien genevois Abraham Trembley.

Elle rejoint l’Université de Genève en 1993, où elle crée son groupe dans le Département génétique et évolution de la Faculté des sciences, grâce à une bourse du FNS. Nommée professeure associée en 2009, elle sera la première femme à rejoindre le décanat de la Faculté des sciences, dont elle devient vice-doyenne en juillet 2014.

Site du Laboratoire de régénération et neurogénèse adulte

24 mai 2018
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