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Témoignages

Trouvez ci-dessous quelques témoignages d'étudiants en théologie.


Carolina: "développer sa pensée et son sens critique"

J’ai commencé mes études de théologie grâce à un catéchisme plutôt original lors de ma confirmation. En effet, mon pasteur, un ex-révolutionnaire argentin, nous avait présenté Jésus comme un révolutionnaire anarchiste qui voulait changer le monde, ce qui pour l’adolescente que j’étais fut très parlant!
A la fin du collège, j’ai eu envie d’en savoir plus et je n’excluais pas l’idée de pouvoir peut-être devenir pasteure un jour, ce qui me poussa à m’inscrire en faculté de théologie. Ces études furent passionnantes puisqu’elles me permirent de toucher à différents domaines comme l’étude des langues anciennes mais également de développer ma pensée et mon sens critique sur les questions de foi, de sens, d’éthique, de religion etc.
Au terme de mes études, j’ai eu besoin de faire un break et de passer complètement à autre chose. J’ai ainsi passé trois ans à Paris pour me consacrer à ma deuxième passion qui est celle de la musique, en suivant une école d’auteur-compositeur-interprète. Suite à cette expérience riche et passionnante dans un autre univers, je me suis sentie prête pour revenir à Genève afin d’entrer en stage pastoral. Et c’est ainsi que j’ai pu réaliser deux de mes rêves puisque je suis devenue pasteure et comédienne-chanteuse.


Etienne: "avoir un accès plus averti au texte biblique"

Pasteur à Genève, dans l’Eglise… de Calvin? Non, ce n’était pas mon projet professionnel. Beaucoup trop institutionnel à mon goût! Au départ, je voulais être agriculteur, comme mon père. J’ai finalement été instituteur pendant plus de 20 ans ; une première passion: la pédagogie, la recherche de chemins d’apprentissage inédits! Mais je rêvais d’autres espaces. Intellectuels et spirituels en particulier. D’origine anabaptiste, j’avais été fortement impliqué dans une Eglise évangélique, d’abord comme laïc, puis comme pasteur, après des études diaconales. Rapidement, j’ai ressenti un manque d’outils théoriques et le besoin d’une formation systématique. Notamment pour avoir un accès plus averti au texte biblique. Les études de théologie m’ont permis de mettre en perspective ma foi avec un ensemble de connaissances dans des domaines aussi variés que l’histoire, l’anthropologie, la philosophie, l’ecclésiologie… De crise en crise, loin de m’éloigner de Dieu, elles m’ont contraint à plus d’exigence, d’authenticité, de vérité. Si on les aborde avec un esprit ouvert, curieux, on en ressort transformé et renforcé. La théologie: un chemin vers soi?


Ariane: "la possibilité d’étudier à mon rythme, aux moments de disponibilité"

Après une licence en sciences économiques et plusieurs années d’expérience dans le domaine du tourisme et de la communication, l’approche de la quarantaine m’a ramenée aux questions fondamentales: comment tenter de parler d’une vie de foi à ceux qui ne la partagent pas? Comment concilier milieu professionnel économique et vie spirituelle? Il y a un moment où un travail de réunification se fait et l’idée d’une formation en théologie s’est rapidement imposée: un parcours de réflexion accompagné.

Mère de famille et travaillant à temps partiel, je ne pouvais pas suivre les cours à l’université. La formation de bachelor à distance m’a permis de réaliser mon projet, en me donnant la possibilité d’étudier à mon rythme, aux moments de disponibilité. Le parcours s’est ainsi étendu sur cinq ans qui se sont révélés formidablement stimulants, grâce à la générosité et à l’engagement des professeurs, assistants et co-étudiants. Au-delà des questions que je me posais, cette formation en a suscité bien d’autres; elle m’a conforté dans l’idée que ce chemin intérieur est infini.


Rafael: "la rigueur académique est un souci permanent"

En 2007, onze ans après avoir obtenu mon Baccalauréat en Communication à l’Université de Brasilia (Brésil), et neuf ans après avoir obtenu un Certificat en Etudes Cinématographiques à l’Université Laval (Québec) comme formation complémentaire, je me suis dit qu'il était temps de reprendre les études, pour cette fois-ci réaliser un vieux rêve, étudier la théologie, comme projet strictement personnel, sans aucun rapport avec mon activité professionnelle de journaliste au Sénat.

Les cours proposés dans ma ville ne me plaisaient pas, car ils étaient tous liés à des séminaires d'églises, donc très influencés par des confessions religieuses particulières. Il me fallait donc recourir à l'enseignement à distance. Je me suis mis à la recherche d’une formation de ce type sur internet et n'ai rien trouvé de particulièrement satisfaisant par rapport à mes attentes.

J'ai relancé ma recherche en français, et suis alors tombé sur le site de la formation à distance de Genève, laquelle m'a paru parfaite: une opportunité d'étudier dans une université de grande tradition, dans une ville européenne à caractère cosmopolite, et en langue française. L'origine calviniste de l'institution était pour moi, issu d'un milieu presbytérien, une garantie de sérieux et de qualité pour étudier la théologie Réformée.

Je ne suis pas déçu. La rigueur académique est un souci permanent, si bien qu’étudier entièrement à distance ne diminue en rien la valeur de la formation. Au contraire, le défi d’aller jusqu’au bout de ces études est encore plus grand; à condition de fournir un effort continuel d'organisation personnelle, de gestion du temps et de concentration. Heureusement, outre un corps professoral de très haut niveau, on peut compter sur l'aide toujours aimable de la coordination et de nos anges gardiens que sont les assistant(e)s.


Céline: "les études à distance ne sont pas dénuées de contacts humains"

Depuis l'adolescence je porte un très grand intérêt à tout ce qui touche à la spiritualité et aux religions. Pourtant, après ma maturité fédérale, je me suis orientée vers des études médicales et j'exerce la profession d'ostéopathe depuis 2003. A ce moment-là j'avais des a priori vis à vis de la théologie, car je croyais que cette branche s'adressait uniquement à des croyants et pratiquants convaincus dans le but de devenir pasteur, ce qui n'était pas mon cas.

Mais au fil du temps mes lectures ont continué à alimenter ma curiosité, plus particulièrement pour le christianisme et la Bible. Je souhaitais redécouvrir ce que je considère comme le fondement de notre culture, tout en ayant conscience que sans cadre cela risquait d'être difficile de trouver mon chemin.

En 2007 j'ai entendu parler de la formation à distance, et en allant me renseigner sur le site de la faculté, j'ai su que c'était exactement ce que je recherchais. Depuis bientôt trois ans, je combine mon activité d'indépendante à 60% et mes études. Cela demande un investissement considérable en matière de temps et de discipline, mais les efforts sont récompensés au centuple par la qualité de l'enseignement et l'enrichissement personnel que l'on en retire. De plus, contrairement à ce que l'on pourrait penser les études à distance ne sont pas dénuées de contacts humains, et j'ai eu la chance de rencontrer des personnes que je n'aurais jamais connu autrement.


Nicolas: "l’utilisation de différents outils de communication, créent un véritable environnement d’étude"

A la fin de mes études secondaires, j’étais persuadé de vouloir continuer à étudier en faculté des Lettres, ce qui m’occupe d’ailleurs encore aujourd’hui. Pourtant, sans doute attiré principalement par l’envie d’apprendre un jour ou l’autre l’hébreu, mais aussi attiré par l’envie d’avoir des connaissances plus approfondies en matière de "civilisation judéochrétienne", connaissances qui m’apparaissaient alors comme parfaitement complémentaires à des études classiques et comme indispensables à la compréhension de la civilisation occidentale moderne, je suis allé suivre, en tant qu’auditeur, quelques cours en faculté de théologie. Puis quand j’ai vu, peu avant mon inscription à l’université, la possibilité d’effectuer un cursus complet de théologie à distance, j’ai sauté sur l’occasion, afin de pouvoir suivre en parallèle de mes études de Lettres, un enseignement universitaire en théologie.

Depuis deux ans maintenant, je poursuis donc simultanément ces deux cursus, l’un en présence et l’autre à distance. La relative liberté laissée aux étudiants par la faculté des Lettres dans le choix de leurs horaires, m’a d’ailleurs permis de suivre jusqu’à maintenant un ou deux cours de théologie en présence, ce qui me permet d’avoir un contact plus «humain» avec les enseignants et les étudiants de théologie. Pourtant, il faut admettre que la formation à distance est organisée de telle sorte qu’à aucun moment on ne se sente esseulé. La disponibilité des professeurs et des assistants en cas de problèmes, ainsi que l’utilisation de différents outils de communication comme par exemple la webcam, créent un véritable environnement d’étude.

Pour terminer, je dirai que selon moi la principale «qualité» que requiert un tel cursus, outre la curiosité, est sans surprise l’organisation. Quelles que soient leurs éventuelles activités, j’encourage vivement celles et ceux qui hésitent à se lancer dans la découverte d’un pan important de la civilisation occidentale, à tenter l’expérience d’une formation universitaire en théologie.


Claire: "les corrections personnalisées des assistants et le tutorat en langues sont vraiment motivants"

Je suis actuellement professeur et j'ai fait des études de langues à l'université. Il y a quelques années j'ai eu envie d'approfondir ma connaissance de la bible. Le problème étant que je ne pouvais pas me permettre d'arrêter de travailler. Lorsque j'ai trouvé la formation à distance, j'ai été impressionnée par le contenu du cursus. En plus des matières théologiques que je souhaitais (langues anciennes, nouveau testament…) ce cursus comprend de la philosophie, de l'éthique, les sciences des religions, de la sociologie etc., importants pour mieux comprendre notre société occidentale.

Je ne regrette pas d'avoir choisi ce cursus! Ce n'est pas toujours évident de mener de front le travail et les études, mais les matières sont passionnantes, les corrections personnalisées des assistants et le tutorat en langues sont vraiment motivants. Ce que j'aime aussi c'est la possibilité dans certaines matières de faire des recherches sur les sujets de mon choix.


Carmelo: "le suivi des étudiants par les assistant(e)s et les professeurs est exemplaire"

Instituteur de profession, je me plais dans ce métier. Pourtant, depuis longtemps j’avais envie d’aborder la théologie d’une manière sérieuse. Ayant suivi un «séminaire de culture théologique» de base, je suis resté sur ma faim. La seule possibilité qui s’offrait à moi était la théologie à distance, avec ses avantages (possibilité d’étudier à son rythme) et ses inconvénients (une relative solitude). Plus que la volonté de devenir pasteur, c’est l’intérêt pour la théologie qui a motivé ma démarche. Le parcours universitaire m’a de ce point de vue comblé, même si je découvre au fur et à mesure tout ce qui mériterait des approfondissements…

Pour mener à bien de telles études, deux requis sont nécessaires: une motivation forte et un travail régulier. J’insiste sur cette dernière considération, parce que sans régularité et un rythme non adapté (généralement la surcharge), il est impossible d’arriver en fin de parcours. La variété des méthodes d’enseignement et des branches est la bienvenue. Comme je suis en fin de parcours, je ne travaille qu’une seule discipline et la monotonie guette parfois. D’une manière générale, le suivi des étudiants par les assistant(e)s et les professeurs est exemplaire.