2002

Introduction d'un émolument d'inscription à l'Université

Afin d'améliorer la qualité et la rapidité des procédures d'inscription des nouveaux étudiants, l'Université de Genève a décidé de prélever un émolument d'inscription de 65 francs sur tous les candidats dont l'admission se fait sur la base d'un titre étranger, quelle que soit leur nationalité. Cet émolument sera remboursé aux personnes admises, par le truchement d'une déduction de leur taxe du semestre d'hiver. Par cette mesure, l'Université compte limiter le nombre de dossiers redondants, envoyés par des candidats pour se prémunir contre un éventuel refus d'une autre université choisie en priorité.

Jusqu'à présent, l'Université de Genève était l'une des seules en Suisse à ne pas percevoir d'émolument d'inscription. Sur les quelques 6'000 dossiers de candidature traités annuellement par l'administration, 40% restent sans suite, ce qui ralentit et complique inutilement les procédures d'immatriculation, sans compter les frais entraînés par cette gestion. A titre de comparaison, l'Université de Lausanne, qui prélève une taxe d'inscription de 200 francs, limite les dossiers en rade à 20% du total des candidatures.

Les candidats munis d'un titre d'admission suisse ne sont pas soumis à cet émolument. Cette restriction s'explique par le fait que "c'est parmi les titulaires de diplômes étrangers que l'on trouve la plus forte proportion de demandes restant sans suite; ce sont aussi les dossiers qui mobilisent le plus de ressources", indique Pascal Garcin, responsable de la Division administrative et sociale des étudiants. Par ailleurs, "il s'agit d'éviter que cet émolument soit assimilé à une augmentation des taxes universitaires, même si ce n'est pas le cas, puisque les 65 francs sont récupérés sous forme de déduction des frais du semestre d'hiver", ajoute le responsable.

Après avoir été soumis au Rectorat et au Conseil de l'Université, le projet a été approuvé le 12 mars 2002 par le Département de l'instruction publique. Il est mis en oeuvre avec effet immédiat.

21 mars 2002
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