Passer l'été au travail

Alors que les cigales chantent tout l'été, dans la plupart des entreprises des fourmis se doivent d'assurer une permanence à leur poste de travail. Et à l'Université, qui sont celles et ceux qui passent un été laborieux?

Dans les bâtiments du campus, désertés par les étudiants qui profitent des vacances académiques, l'activité estivale prend de multiples formes, suivant les services. Pour certains, c'est le moment du repos, ou du moins d'une baisse d'activité, qui permet d'entreprendre de nouvelles réflexions ou encore de mettre à jour les dossiers qui "traînent dans les tiroirs", faute de temps. Ainsi, les bibliothèques sont généralement abandonnées durant le mois de juillet, mais retrouvent dès le mois d'août leur "clientèle" avec le retour des étudiants qui ont échoué aux examens. La bibliothèque d'Uni Mail, par exemple, profite de cette accalmie pour procéder au nettoyage annuel de ses locaux. A la loge d'Uni Dufour, l'huissière Helen Gagnon explique: "Avec la fin des activités universitaires, les contrôles à effectuer sont peu nombreux, comme les activités de réception et d'accueil. La présence d'une seule personne est alors suffisante".

Des organisations souples pour un été "relax"
A contrario, d'autres services voient leurs activités se multiplier justement pendant cette période. Pourtant, la grande majorité des collaborateurs de l'UniGe semble profiter largement des beaux jours. Même si une permanence reste indispensable, comme c'est le cas pour le central téléphonique ou encore le Helpdesk qui voit toutefois ses horaires s'alléger, dans la plupart des services, on s'organise de manière à ce que chacun puisse prendre quelques jours de repos au soleil. Avec des tournus bien rôdé, même les structures qui traversent une période de surcharge arrivent à s'arranger, telle la Division administrative des étudiants (DASE) qui traite plusieurs milliers de dossiers durant l'été.

Une préparation de longue haleine
Au Service de la logistique, c'est l'heure des grands travaux. Maryline Gattelet (photo ci-contre), adjointe au chef du service, sera présente tout l'été pour préparer l'équipement en mobilier de la nouvelle Ecole romande de pharmacie. L'ensemble des locaux doit être prêt pour le mois de septembre, au moment où les collaborateurs et étudiants de Lausanne emménageront. Loin de déranger Mme Gattelet, sa présence l'été à Genève la ravit: "La ville est très vivante durant cette période. Il y a toujours de la musique quelque part. Et puis, je préfère partir l'hiver au soleil."

Alexandra Mossiere
Université de Genève
Presse Information Publications
Juin 2004