2005

Récupération du papier à l'Université: le bilan 2004

Récupération du papier à l’Université en 2004: des chiffres qui interpellent

 

225 tonnes de papier et de cartons ont été récupérées à l’Université de Genève en 2004. Un chiffre certes impressionnant, mais en nette diminution (-13,5%) par rapport à l’année précédente. En 2003, en effet, 260 tonnes avaient été récoltées par l’entreprise Papirec. Faut-il en conclure que les collaborateurs ont perdu leur zèle récupérateur? Responsable du secteur Environnement du service du STEPS à l’Université, Renald Cartoni donne son explication.

Comment faut-il interpréter la diminution de papier récupéré en 2004?
Renald Cartoni: C’est surtout que l’année 2003 a été exceptionnelle. Des déménagements importants ont eu lieu, notamment le regroupement de la biologie à Sciences III et l’installation de la FPSE à Uni Pignon. Et lorsqu’on déménage, on en profite pour faire le ménage et évacuer quantité de papiers.

Les habitudes des collaborateurs n’ont donc pas changé?
Peut-être, c’est une autre explication que l’on peu donner: il y a eu moins de récupération en 2004, parce que les collaborateurs ont utilisé moins de papier. De ce point de vue, il faut donc se réjouir de ce résultat. Nous avions précisément fait campagne sur le thème «Une meilleure gestion des déchets c’est en produire moins».
L’objectif, en effet, n’est pas de récupérer toujours plus de papier pour le plaisir de fournir de jolies courbes statistiques, mais bien de diminuer la consommation! Si l’on imagine que tous les bureaux sont correctement équipés de cartons pour la récupération, et que les entreprises font correctement leur travail, ce qui est vrai dans la majorité des cas, je pense qu’avec ces chiffres 2004, nous avons atteint une sorte de vitesse de croisière en termes de récupération.

A-t-on une idée de la proportion de papier récupéré au sein de l’institution?
C’est très difficile à évaluer. Il faudrait, pour cela, connaître les flux: le papier qui rentre à l’Uni et celui qui sort. Dans le papier qui rentre, il y a le papier que nous avons acheté et qui est imprimé dans les différents services, polycopiés et administration. Ce papier espérons-le ne va pas tout de suite à la récupération. Mais il y a toutes sortes d'apports extérieurs, tels que les journaux, catalogues et autres publicités, qui sont quasiment impossible à quantifier. Résultat: on ne peut avancer aucun chiffre sérieux quant à la proportion de papier récupéré.

Avez-vous l’impression que les collaborateurs jouent le jeu?
Absolument, et j’en profite pour saluer l’amabilité et l’efficacité des personnes avec lesquelles je collabore pour organiser la récupération. Celle-ci s’est généralisée sur tous les sites du campus. Je tiens aussi à apporter une précision aux personnes qui me font part de leur crainte, pensant que le contenu des cartons de récupération serait jeté avec les ordures ménagères: qu’ils soient rassurés, chaque fois qu’un doute est émis, je discute avec les responsables des entreprises de nettoyage en les rendant attentifs aux remarques qui me sont faites. Et ceux-ci s’assurent que leur personnel est bien formé.

Que devient le papier que nous avons récupéré?
Il rentre dans la fabrication de différents produits tels que les papiers graphiques, journaux, hygiéniques ainsi que dans la fabrication de cartons d’emballage. Dans cette logique, on peut d'ailleurs souhaiter qu'il soit fait un plus grand usage du papier recyclé.


Pour en savoir plus:
www.unige.ch/ecogest/
Renald Cartoni

15 avril 2005
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