«L'UNIGE tiendra les rênes du programme de développement et coopération en science et technologie avec la Russie»

L'UNIGE décroche 8 millions pour développer des partenariats en Russie

C’est l’Université de Genève (UNIGE) qui tiendra les rênes du programme de développement et coopération en science et technologie avec la Russie durant la période 2008-2011. A la clé: une enveloppe budgétaire de plus de huit millions de francs, attribuée par le Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche, dans le cadre de son programme stratégique de coopération bilatérale entre les hautes écoles suisses et certains pays considérés comme "prioritaires"

Ce projet de coopération internationale atteste la reconnaissance dont bénéficie l’UNIGE dans des domaines de pointe comme la génétique, les sciences des matériaux ou la physique des particules. Il constitue également un important défi stratégique pour l’alma mater genevoise, que ce soit en termes de recherche, de formation ou de valorisation.

C’est dans le cadre de son Message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation 2008 à 2011 que le Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche (SER) lance un programme stratégique de coopération bilatérale entre les hautes écoles suisses et certains pays «prioritaires» comme la Chine, la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud.

Axé sur le développement de partenariats avec ces nations, ce programme mise sur l’excellence de la recherche et de la formation en Suisse dans le domaine des sciences et de la technologie afin d’en faire la promotion à l’étranger. Il repose sur le partage et l’élaboration commune des connaissances, seuls garants de la croissance et de la prospérité de notre pays.

Dynamiser la coopération internationale
Dans ce contexte, l’UNIGE a été désignée Leading house pour la Russie. Selon Jacques Weber, Recteur de l’UNIGE, «il s’agit là d’une marque de reconnaissance considérable pour les chercheurs genevois, en même temps que d’un défi stratégique d’envergure.» Le recteur Weber prendra prochainement la tête d’un comité de pilotage qui entend, d’une part, identifier les domaines privilégiés dans lesquels ces coopérations auront lieu et, d’autre part, mettre en place une organisation de haut niveau qui permette de favoriser l’intensification des collaborations scientifiques entre les deux pays.

Pour Jacques Weber, «l’UNIGE peut s’appuyer sur un grand nombre de domaines de compétence dans lesquels des collaborations internationales sont susceptibles d’être développées. Même si ce sera surtout au rectorat de Jean-Dominique Vassalli d’opérer ces choix, on peut aisément envisager des projets en génétique, en sciences affectives, en pharmacie, en physique des particules ou encore en sciences des matériaux.»

Pourvu d’un budget de huit millions de francs, ce programme devrait en outre contribuer à une bonne valorisation de la recherche de l’UNIGE, puisque un tiers de l’enveloppe doit être consacré à des projets incluant des partenaires du secteur privé suisse.

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