2007

Procès fictifs: quand les enfants découvrent les rouages de la justice

Comment se déroule un procès ? Qui sont les protagonistes cérémonieusement placés dans une salle de tribunal? Et puis, les avocats de l’accusé, de la partie civile, que font-ils exactement? A l’âge de 11 ans ces questions sont souvent sans réponse. Il y a bien sûr la télévision et ses séries qui apportent quelques pistes. Lorsqu'elles ne sont pas fausses, ces images proviennent d'un modèle judiciaire qui n’est pas le nôtre, mais celui des Etats-Unis.

Depuis deux ans, L'UNIGE est associée au pouvoir judiciaire et au Département de l'instruction publique (DIP) pour organiser des procès fictifs. Encadrés par des étudiants en droit, quelques 1500 élèves des classes de sixième primaire sont invités à participer à un jeu de rôle d’un genre particulier.

Au sein de chacune des classes participant à l’opération, chaque élève endosse, le temps d’une visite dans une vraie salle de tribunal, l’habit du président, de la greffière, de la victime ou d’un témoin.

Les élèves choisissent un scénario et le jouent, guidés par une équipe de professionnels qui tentent de leur faire découvrir un univers qui, selon une étude récente menée à Genève, reste un mystère pour une grand partie de la population.

Isabelle Dubois-Dognon, présidente du Tribunal cantonal des assurances sociales, Christian Bovet, doyen de la Faculté de droit de l'UNIGE et Yann Arnold, animateur des procès fictifs, étudiant en droit (niveau maîtrise) tentent, devant la caméra, de mieux nous faire comprendre les enjeux de ce programme pédagogique.

7 décembre 2007
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