2007

Bilan du rectorat Weber

L'heure du bilan. Arrivée au terme de son mandat, l'équipe du rectorat Weber s'apprête à tirer sa révérence. Nommé au poste de recteur pour une période de dix mois, le prof. Jacques Weber, épaulé par la vice-rectrice Anik de Ribaupierre, les vice-recteurs Jean Kellerhals et Charles Bader, ainsi que les doyens délégués Jean-Louis Carpentier et Robert Roth, a eu pour difficile mission de sortir l'UNIGE d'une zone de turbulences et de la mener en eaux sereines. Garant de la continuité des missions de l'UNIGE - en particulier l'excellence académique - et d'une gestion saine et transparente de l'institution, le rectorat de transition se devait de restaurer la confiance entre l'Université et la cité, ainsi qu'au sein de son personnel. Il dresse aujourd'hui le bilan du chemin parcouru.

Dès son entrée en fonction, le 1er septembre 2006, le rectorat Weber a veillé au redressement de la situation de l'Université. Il s'est en particulier investi dans le suivi des audits menés au sein de l'institution, audits ayant conduit au dépôt de dix plaintes pénales. A ce jour, sept plaintes ont été classées par le Procureur général. Dans cette persective, l'équipe de transition s'est employée à améliorer la gouvernance et la gestion de l'institution, tout en assurant le maintien des conditions d'une recherche et d'un enseignement du plus haut niveau. Elle s'est en outre attachée à jeter les bases d'un nouveau contrat de confiance entre l'Université et la cité.

Rapprochement académie-administration
Début 2007, l'équipe du rectorat a pris la décision de placer toute l'administration centrale sous son autorité directe. Ce rapprochement visait à résorber les tensions existant entre les directions académiques et administratives de l'alma mater, signalées dans le rapport Béguin. Les organes de direction centrale de l'administration ont été réorganisés. Une réforme en profondeur, qu'il s'agit de poursuivre, et dans laquelle le volet ressources humaines aura une place de choix.

Ces dix mois ont également été marqués par plusieurs défis d'envergure. Ainsi de la coupe de 11,8 millions de francs, que le rectorat Weber a dû opérer dans le budget 2007 de l'UNIGE, au lieu des 5 millions prévus, du redimensionnement de l'Institut des sciences de l'environnement, qui verra le jour en septembre, ou de l'élaboration d'un projet d'Institut universitaire de formation des maîtres de niveaux primaires et secondaires. Sans compter, évidemment, l'élaboration et la consultation relative à l'avant-projet de loi sur l'Université - un texte historique qui devrait conférer plus d'autonomie à l'UNIGE - auquel le rectorat a pris une part active.

Investissement dans l'avenir
De nombreuses autres réalisations sont à mettre à l'actif de l'équipe de transition, en particulier la création du statut de professeur-e assistant-e, destiné à assurer la relève académique, attendu depuis longtemps. Des accords de coopération avec diverses institutions helvétiques et étrangères, visant à offrir à l'UNIGE et ses chercheur-e-s de nouvelles opportunités, ont également été conclus.

Enfin, le rectorat Weber a activement accompagné la création du nouvel Institut universitaire des hautes études internationales et du développement (IUHEID), né de la fusion de l'IUHEI et de l'IUED. Celui-ci verra le jour en janvier 2008. Dans la même optique, à savoir renforcer le statut de l'UNIGE comme pôle d'excellence des études internationales en Suisse, l'équipe du rectorat a contribué à la constitution du Réseau suisse en études internationales, qui reprendra et développera les missions du Réseau universitaire international de Genève (RUIG).

Passage de témoin
Fort de son bilan, le rectorat Weber passera le témoin le 14 juillet prochain au prof. Jean-Dominique Vassalli, recteur désigné le 10 décembre 2006 par le Conseil d'Etat genevois pour diriger l'institution jusqu'en 2011.

> Rectorat Weber
> Bilan du rectorat Weber (pdf)

10 juillet 2007
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