2007

L’UNIGE sort de ses murs pour promouvoir ses filières de formation

«Nombre de jeunes ne savent pas ce qu’ils vont faire après leur maturité ou leur baccalauréat. Nous cherchons à devenir l’élément déclencheur, à dédramatiser l’Université, à montrer qu’elle est accessible».

Dès l’automne, l’UNIGE ira sur les chemins de Suisse romande et de France voisine à la rencontre des collégiens, gymnasiens et lycéens. Objectif affiché: promouvoir ses filières de formation auprès des jeunes terminant leurs études secondaires. «L’idée est de sortir de nos murs, d’aller au-devant des questions des jeunes et ne plus attendre qu’ils viennent à nous», poursuit Catherine Sattiva, responsable du projet avec Dorothée Dumoulin (lire ci-dessous).

L’UNIGE organise régulièrement des événements à l’intention des futurs étudiants, notamment la Journée des collégiens. Des actions qui touchent un public avant tout genevois. Il s'agit dès lors d'élargir le champ d'influence de l'UNIGE en étoffant son offre.

Elargir son audience

Le contexte de concurrence entre les hautes écoles, voulue par le Secrétariat d’Etat à l’éducation, et une certaine stagnation, depuis plusieurs années, du nombre de nouveaux inscrits à l’UNIGE ont poussé cette dernière à réagir, explique Pascal Garcin, chef de la Division administrative et sociale des étudiants, qui pilote le projet avec Didier Raboud, responsable du Service Presse Information Publications.

Car il s’agit d’inverser la vapeur: l’effectif global de l’institution a pour la première fois diminué et l’UNIGE entend rester une université généraliste ouverte à tous, souligne Pascal Garcin. Suite à une étude circonstanciée dirigée par l’ancien vice-recteur Jean Kellerhals, une stratégie pro-active a été décidée par le rectorat.

Répondre à une grande attente

L’UNIGE se déplacera auprès des jeunes, ira chercher les potentiels étudiants hors du canton, notamment ceux que la situation géographique contraint à choisir une institution loin de leur domicile. «Hormis en sciences, où notre Faculté doit se profiler face aux écoles polytechniques, la plupart des nouveaux étudiants viennent de la zone la plus proche géographiquement. Notre effort doit donc se porter ailleurs», explique M. Garcin. Si les Genevois ne seront pas laissés de côté, le Valais, les cantons romands et la France voisine seront les premières cibles de l’opération de promotion.

Une opération qui devrait répondre à une «très grande attente», explique Dorothée Dumoulin, engagée pour un an afin de mettre en œuvre le projet, et qui a enquêté auprès de tous les établissements secondaires romands et les lycées français autour du canton pour évaluer leur réceptivité au projet. A la fin de l’année, un bilan sera fait. «Cette période test nous permettra d’apprendre par le terrain les attentes des jeunes et de réorienter, si nécessaire, notre action», ajoute Pascal Garcin.

Le temps de finaliser les brochures destinées aux jeunes et le stand à l’effigie de l’UNIGE que Dorothée Dumoulin transportera dans ses pérégrinations, l’opération pourra débuter cet automne. Juste assez tôt pour rencontrer les jeunes en dernière année de secondaire et leur laisser le temps de mûrir leur réflexion, conclut Catherine Sattiva.

Un «guichet unique» itinérant, pour inciter les jeunes à s’inscrire à l’UNIGE

C’est un véritable guichet unique de l’UNIGE qui arpentera les chemins romands, de l’Ain et de Haute-Savoie dès cet automne. Le concept: un stand vite monté et modulable, qui réponde aux attentes formulées par les établissements secondaires. Car si l’UNIGE propose, les enseignants et responsables d’écoles secondaires disposent du type d’intervention qu’ils souhaitent pour leurs futurs diplômés de fin d’études.

La souplesse est donc le maître-mot de la prestation proposée par l’UNIGE: le stand classique offrant conseils et documentation peut, sur demande, s’enrichir de la présence de conseillers aux études - pleinement associés à l’opération – et/ou d’animations émanant des facultés et susceptibles de susciter l’intérêt des jeunes pour certaines disciplines. A ces diverses formules autour du stand peuvent également se greffer une séance de présentation et d’information de l’UNIGE et des Cafés des sciences –les fameux «Cafés de l’Uni» - avec, à la clé, des spécialistes de la maison réunis autour d’une problématique.

21 septembre 2007
  2007