2012

La recherche de la vérité, la quête d’une vie pour Rousseau

rousseau

Le mardi 21 février, à Uni Dufour, Martin Rueff, professeur au Département de langue et de littérature françaises modernes de la Faculté des lettres, a inauguré le semestre de printemps 2012 en analysant la question de la vérité dans la vie et l’oeuvre de Jean-Jacques Rousseau. Cette leçon d’ouverture s'est déroulée dans le cadre des commémorations organisées par l’UNIGE à l’occasion du tricentenaire de la naissance du penseur d’origine genevoise.

ENREGISTREMENT VIDÉO

Spécialiste des relations entre littérature et philosophie et éminent représentant du renouveau des études rousseauistes, Martin Rueff part du constat que Rousseau aura risqué sa vie pour la vérité. Pour lui, cette exigence fut sa devise et, des Discours aux Rêveries, Rousseau n’aura de cesse qu’il n’ait dit la vérité, toute la vérité.

«Qui voudrait saisir la singularité de sa pensée et de son oeuvre ne saurait ignorer cette injonction car elle indique l’horizon de la première et la cohérence de la seconde, explique Martin Rueff. Si la quatrième Rêverie du promeneur solitaire importe tant, c’est qu’elle est consacrée au mensonge. Or le mensonge est l’épreuve même à laquelle doit se confronter toute pensée désireuse de comprendre le lien de la parole et de la vérité.»

Lors de sa conférence, le professeur Rueff a donc essayé de susciter la réflexion sur ce qu’est et comment se détermine la vérité pour Rousseau: «C’est l’affaire de la pensée et de la vie – de la vie de la pensée et de la pensée de la vie.»


Mardi 21 février à 18h30
Jean-Jacques Rousseau: dire la vérité
Uni Dufour, Auditoire Piaget

15 février 2012
  2012