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Diana Volonakis: Doctorat en sciences de l’éducation

Text in English below

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Diana Volonakis, qui a été assistante-doctorante au Centre interfacultaire en droits de l’enfant entre 2014 et 2020, a obtenu le grade de docteure en sciences de l’éducation de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève le 5 juillet 2021 pour sa thèse qui porte sur l’histoire sociale et transnationale des transformations de la formation professionnelle horlogère.

À partir d’une perspective transnationale, cette thèse met en lumière comment deux entreprises majeures – Longines (Jura bernois, Suisse) et Waltham Watch (Massachusetts, États-Unis) – rivalisent de zèle pour se disputer la suprématie des marchés horlogers mondiaux durant le second 19e siècle. Attentive à l’influence des représentations de genre sur la formation horlogère, la recherche considère les trajectoires de formation professionnelle des premiers apprentis et apprenties horlogères d’usine de part et d’autre de l’Atlantique comme résultantes de l’interaction des patronats, des institutions éducatives et du savoir. Terrain de lutte, la formation professionnelle est le domaine où se négocient des statuts ouvriers nouveaux, et les contours de masculinités et de féminités ouvriers renouvelées. La recherche fait apparaître les répertoires d’actions déployées par les bénéficiaires de la formation professionnelle en réponse aux contraintes éducatives qui leur sont imposées. Ni résigné-e-s, ni passif-ve-s, les apprentis et apprenties bénéficiaires des formations horlogères dispensées à Longines et à Waltham Watch en contestent les modalités et contribuent à dévoiler ses tensions et inégalités.

 

La thèse est intitulée « Histoire sociale et transnationale des transformations de la formation professionnelle horlogère (1850-1900). Construction du savoir et du statut ouvrier au prisme du genre. Comparaison des entreprises Longines et Waltham Watch ». Elle a été menée sous la co-direction de la Professeure Rita Hofstetter de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation et du Professeur Karl Hanson du Centre interfacultaire en droits de l'enfant et de la Faculté de droit de l’Université de Genève. En plus de la co-directrice et du co-directeur, le jury était composé de :

  • Prof. Pierre-Yves Donzé, University of Osaka, Japon
  • Dre Joëlle Droux, Université de Genève
  • Prof. Charles Heimberg, Université de Genève
  • Prof. Anne-Françoise Praz, Université de Fribourg
  • Prof. Sophus Reinert, Harvard Business School, USA

 

Toutes nos félicitations à Diana pour cette réussite !

 


 

English text

Diana Volonakis, who has been a research and teaching assistant at the Centre for Children’s Rights Studies from 2014 until 2020, has obtained her PhD in educational sciences at the Faculty of Psychology and educational sciences of the University of Geneva on 5 July 2021 for her thesis on the social and transnational history of transformations in watchmaking vocational training.

From a transnational perspective, this PhD research highlights how two major companies – Longines (Bernese Jura, Switzerland) and Waltham Watch (Massachusetts, USA) – competed for supremacy in the world watchmaking markets during the second half of the 19th century. The research looks at the influence of gender representations on watchmaking training and considers the vocational training trajectories of the first male and female factory apprentices on both sides of the Atlantic as the result of the interaction between employers, educational institutions and knowledge. Vocational training is a field of struggle where new workers' statuses are negotiated, and the contours of workers' masculinities and femininities are renewed. The research reveals the repertoires of action deployed by the beneficiaries of vocational training in response to the educational constraints imposed on them. Neither resigned nor passive, the apprentices who benefit from the watchmaking training provided by Longines and Waltham Watch contest its modalities and contribute to revealing its tensions and inequalities.

The thesis was co-directed by Professor Rita Hofstetter of the Faculty of Psychology and educational sciences and Professor Karl Hanson of the Centre for Children’s Rights Studies and the Law Faculty of the University of Geneva. In addition to the co-directors, the jury was composed of:

  • Prof. Pierre-Yves Donzé, University of Osaka, Japan
  • Dre Joëlle Droux, Université de Genève
  • Prof. Charles Heimberg, Université de Genève
  • Prof. Anne-Françoise Praz, Université de Fribourg
  • Prof. Sophus Reinert, Harvard Business School, USA

We warmly congratulate Diana for this achievement!