2011

AMS à la recherche de l'antimatière - La navette Endeavour décolle afin de traquer des mystères de nature astrophysique

Vendredi 29 avril prochain, la navette Endeavour emmènera le spectromètre AMS-02, en partie construit à l’Université de Genève (UNIGE), jusqu’à la Station spatiale internationale (ISS). Les analyses que cet appareil permettra de réaliser déboucheront sur des enseignements cruciaux au sujet des rayons cosmiques, de l’antimatière, de la matière noire et des mini trous noirs que contient l’Univers. Le détecteur partira à destination de l’ISS, avec ce qui pourrait être le dernier vol de la navette spatiale de la NASA. AMS-02 sera le premier détecteur de ce type à être installé sur ISS. Si l’antimatière primordiale existe bel et bien, cette installation devrait pouvoir la détecter et résoudre ainsi l’un des mystères de la science. L’UNIGE, en partenariat avec la Radio Télévision Suisse (RTS), organise une rencontre autour de cet événement le samedi 30 avril à Genève.


Vendredi 29 avril, la navette Endeavour emmènera le spectromètre AMS-02, en partie construit à l’Université de Genève (UNIGE), jusqu’à la Station spatiale internationale (ISS). Les analyses que cet appareil permettra de réaliser déboucheront sur des enseignements cruciaux au sujet des rayons cosmiques, de l’antimatière, de la matière noire et des mini trous noirs que contient l’Univers. Le détecteur partira à destination de l’ISS, avec ce qui pourrait être le dernier vol de la navette spatiale de la NASA. AMS-02 sera le premier détecteur de ce type à être installé sur ISS. Si l’antimatière primordiale existe bel et bien, cette installation devrait pouvoir la détecter et résoudre ainsi l’un des mystères de la science. L’UNIGE, en partenariat avec la Radio Télévision Suisse (RTS), organise une rencontre autour de cet événement le samedi 30 avril à Genève.Plus de 60 instituts et 700 physiciens ont collaboré pour réaliser le détecteur AMS-02, un outil de grande sensibilité et de haute résolution. Il a entre autres bénéficié du savoir-faire du Département de physique nucléaire et corpusculaire (DPNC) de l’UNIGE. Après la construction du cœur de l’expérience AMS-02 dans les locaux de la Section de physique, tous les éléments ont été assemblés au CERN, puis emmenés par avion en Floride au Kennedy Space Center. Les physiciens du monde entier cherchent les preuves de l’antimatière avec des équipements toujours plus performants. L'expérience AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) conjugue les dernières technologies orientées vers cet objectif. Son but consiste à améliorer l'observation des particules dans l'espace. Le spectromètre a été construit à cet effet ; il sera par la suite installé sur la station ISS.

L’être et le non-être, sous l’angle de la physique
Les objectifs scientifiques de la mission vont de la recherche de la matière noire à la recherche d'antimatière primordiale. Si la théorie du Big Bang implique que matière et antimatière étaient également abondantes à l'origine de l'Univers, jusqu'à présent, on n’a pu qu’exclure la présence de grandes quantités d'antimatière dans le voisinage de notre amas de galaxies. Mais qu'en est-il ailleurs? L'expérience AMS-02 sera capable de détecter la moindre trace d'antimatière primordiale, à condition bien sûr que cette dernière existe et… Qu’elle puisse atteindre notre Terre.

L’événement depuis la Terre… A Genève!
A l’attention du grand public, avec l’événement intitulé «De la terre à l'espace», l’UNIGE et la RTS développeront, samedi 30 avril, des présentations pour faire saisir les enjeux du lancement d’AMS.02. En commençant par une explication de la mission spatiale Endeavour STS-134 et du projet AMS-0 par des astronomes, puis par un exposé sur la recherche spatiale telle qu’elle est menée à l’UNIGE, ainsi que sur le rôle d’une telle recherche quant à la société.

Le public est ensuite invité au journal télévisé de 12h45, durant lequel seront diffusées les images du décollage de la veille ; des simulations visuelles des activités qui seront ultérieurement déployées par la mission étofferont alors le programme, ainsi que des démonstrations de la manière dont sont enregistrées et traitées les données récoltées par AMS. Une collation sera offerte au public présent, qui pourra poser des questions aux experts astrophysiciens Stéphane Berthet (membre de la commission fédérale des affaires spatiales), Thierry Courvoisier (professeur à l’UNIGE, physicien), Sylvie Rosier-Lees (directrice de recherche), Frank Cadoux (ingénieur) et Philippe Azarello (physicien). ,

Contact:
prof. Martin Pohl, au tél. +41 22 379 68 23

ou Olivier Gaumer, tél. +41 22 379 62 67 et +41 76 487 11 80

26 avr. 2011

2011

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