Chœur

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Pierre-Antoine Marçais

call to action 2021-10-04

Depuis septembre 2017, Pierre-Antoine Marçais est directeur du Chœur de l’Université de Genève. Pour sa première saison, il place le répertoire du Chœur sous le signe du romantisme allemand avec Mendelossohn et Schumann. Une nouvelle ère s'ouvre pour le Chœur de l'Université dont l'histoire de ces cinquante prochaines années reste à écrire.

Pierre-Antoine Marçais est un jeune chef d’orchestre français, actuellement directeur musical de l'Orchestre de l'Université et de l'Orchestre de Chambre d'Anjou (France). Son talent l'a déjà amené à diriger plusieurs formations de renommée internationale, que ce soit en Bulgarie, en France ou au Brésil, et de bénéficier de l'enseignement de grands maestros tels Neeme Jarvi, Jorma Panula et Johannes Schlaefli. Il a par ailleurs déjà travaillé avec plusieurs grands solistes internationaux comme Ji Young Lim, Marc-Didier Thirault, Paul Ben Soussan et Jean-Frederic Neuburger.

Depuis septembre 2016, Pierre-Antoine Marçais est assistant à la Haute école de musique de Genève (HEM) pour le département des instruments d’orchestre. À ce titre, il est en charge de l’orchestre professionnel des étudiant-e-s et des cours de lecture à vue. Par le lien privilégié qu'il entretient avec la HEM, il entend tisser des contacts étroits entre les deux Hautes écoles et les deux formations musicales.

Pierre-Antoine Marçais est diplômé du Master of Arts en direction d’orchestre de la classe de Laurent Gay à la HEM ainsi que du Diplôme Supérieur de Direction d’Orchestre de l’École Normale de Musique de Paris. Il a étudié l’analyse, l’harmonie, le contrepoint, la fugue et l’orchestration au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il a obtenu un Master en Écriture mention Très Bien et trois premiers prix. Il est également violoncelliste et hautboïste, titulaire du Diplôme d’Études Musicales au Conservatoire d’Angers.

Intéressé par la pédagogie, Pierre-Antoine Marçais a été professeur de direction d’ensembles instrumentaux au Conservatoire d’Angers et en charge de l’orchestre des élèves de 3e cycle. Il s’est investi dans plusieurs projets socio-éducatifs musicaux. En 2011 et 2012, il a organisé en collaboration avec le Conservatoire Édouard Said le projet Musiques en Palestine dans lequel il a animé avec d’autres musiciens des stages d’été pour de jeunes enfants palestiniens. En 2015, il a participé activement au projet Neojiba à Salvador (Brésil) où il a pu diriger des orchestres de jeunes instrumentistes issu-e-s des favelas.

Ouvert à la transversalité entre les musiques, Pierre-Antoine Marçais a co-organisé un concert mixte entre pop et classique avec le groupe A Singer Must Die. Il a aussi dirigé le concert des 10 ans d’Al Kamandjati où a été interprétée de la musique de Marcel Khalife. Pierre-Antoine Marçais est, de plus, un grand défenseur de la musique créée par ses contemporains.

Alors que le Chœur de l'Université fêtait en 2017 le cinquantième anniversaire de sa fondation, un nouveau directeur musical prenait la relève. Le tout jeune chef Pierre-Antoine Marçais entamait ainsi une nouvelle page de l'histoire du Chœur. À lui la parole.

C’est avec une vive émotion que j’ai reçu ma nomination pour succéder en septembre 2017 à Sébastien Brugière comme directeur musical du Chœur de l’Université de Genève. Cette institution a fêté ses 50 ans, elle fait résolument partie du paysage musical genevois. Sa longévité manifeste l’importance de la musique à Genève et plus particulièrement à l’Université: quelle que soit leur orientation facultaire – sciences, médecine, droit, management, sociologie, psychologie, lettres, interprétation, théologie –, les étudiant-e-s pratiquent avec le Chœur de l’Université l’une des formes universelles d’expression et de communication.

Le défi n’est pas mineur que de continuer le formidable travail de mes prédécesseurs. Comme eux, je compte aborder les œuvres chorales du grand répertoire tout en diversifiant les programmes et les styles, que chaque choriste puisse s’y retrouver tout en se laissant surprendre par la découverte d’œuvres plus inédites, plus inouïes.

Par les rapports étroits que j’entretiens avec la Haute école de musique de Genève (HEM), je compte faciliter et multiplier les collaborations avec ses jeunes instrumentistes talentueux, avec ses futurs solistes. Cet échange, d’une Haute école à l’autre, entre jeunes professionnels et étudiants amateurs de musique sera sans doute aussi enrichissant pour les uns que pour les autres.

L’enjeu majeur sera de réussir la difficile alchimie entre exigence musicale et épanouissement personnel et collectif – bien chanter ensemble requiert que les répétitions soient aussi assidues que plaisantes, aussi plaisantes qu’assidues.

Pierre-Antoine Marçais