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La mort du bourreau. Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse

Parution de l’ouvrage collectif dirigé par Sévane Garibian, La mort du bourreau. Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse , aux éditions Pétra de Paris (préface d’Antoine Garapon).

Le livre parait simultanément dans sa traduction espagnole aux éditions Miño y Dávila de Buenos Aires, sous le titre La muerte del verdugo. Reflexiones interdisciplinarias sobre el cadáver de los criminales de masa (préface de Juan Ernesto Méndez).

L’ouvrage a été réalisé dans le cadre du programme européen de recherche Corpses of Mass Violence and Genocide, au bénéfice d’une bourse du Conseil européen de la recherche (ERC Starting Grant 2012-2016).

Quatrième de couverture :

mort du bourreau
La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ?

Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque.

La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi comprendre les enjeux entourant la mort des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle.

Avec les contributions de :

Rosa Ana Alija Fernández, Ana Arzoumanian, Antoine Garapon, Sévane Garibian, Anne Yvonne Guillou, Florence Hartmann, Frédéric Mégret, Juan Ernesto Méndez, Muriel Montagut, Didier Musiedlak, Nicolas Patin, Karine Ramondy, Élodie Tranchez

17 novembre 2016
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