FAQ des enseignant-es

GLOSSAIRE

L’enseignement en présentiel (cours donnés dans les locaux universitaires en présence des étudiant-es) se différencie de l'enseignement à distance, dans lequel les cours sont donnés via un environnement numérique (par exemple via la plateforme Moodle, l’enregistrement de capsules vidéo, webinaires sur Zoom, diffusion live sur Mediaserver, etc.) ne nécessitant pas la présence physique des étudiant-es dans les locaux universitaires.  

Entre ces deux modalités s’ajoutent deux autres qui les combinent : l’enseignement hybride et l’enseignement co-modal. On parle d’enseignement hybride lorsque l’enseignant-e a planifié sur le semestre une alternance de cours en présentiel et à distance. A l’inverse, l’enseignement co-modal signifie que chaque cours est donné à la fois en présentiel et à distance, par exemple l’enseignant-e donne son cours dans une salle tout en le retransmettant en live sur Mediaserver ou sur Zoom. Dans ce cas les étudiant-es sont libres de choisir de suivre le cours en présentiel ou à distance, la modalité ne leur est pas imposée comme dans le cas de l’enseignement hybride.

 

A son niveau le plus avancé, l'apprentissage hybride atteint le format de cours hybride flexible ("HyFlex"), où chaque session de cours et activité d'apprentissage est proposée en personne, en ligne de manière synchrone (en direct) et en ligne de manière asynchrone (après que le cours ait eu lieu). Le modèle HyFlex suit le principe clé selon lequel l'apprentissage doit être équivalent, quel que soit le format.


Une autre distinction est à faire lorsqu’on parle d’enregistrement vidéo des cours : il s’agit du mode de diffusion synchrone ou asynchrone. En effet, les outils proposés par l’UNIGE permettent un mode de diffusion synchrone avec diffusion live du cours, par exemple webinaire sur Zoom ou streaming live sur Mediaserver. Dans ce cas, les étudiant-es à distance doivent suivre le cours pendant qu’il est donné, ce qui permet de les faire participer en live. A l’inverse, si vous enregistrez vos cours avec Mediaserver (hors live) ou que vous enregistrez les cours donnés sur Zoom pour mettre ces enregistrements à disposition des étudiant-es, ceux-ci n’ont plus besoin d’être connecté-es en simultanée, ils et elles peuvent visionner l’enregistrement ultérieurement.

La plateforme d’enseignement de l’UNIGE est la plateforme Moodle@UNIGE, souvent désignée plus simplement sous le nom de "Moodle", qui se trouve à l’adresse moodle.unige.ch.

Afin de sécuriser le e-assessment (examens et examens blancs passés en ligne), il existe d’autres plateformes Moodle, facultaires, qui se nomment les plateformes Moodle-exam. Ce sont des instances de Moodle dont l'utilisation est exclusivement réservée au e-assessment, c’est pourquoi leur accès est strictement encadré et elles ne contiennent que les modules nécessaires aux examens. Les activités qu’elles proposent sont l’activité Devoir, qui permet la remise de travaux, et l’activité Test qui permet la mise en ligne de quizzes. Notez que ces deux activités sont aussi disponibles sur Moodle@UNIGE.

Le SPOC, acronyme pour Small Private Online Course, est une déclinaison du MOOC volontairement ouvert à un public restreint. A l’UNIGE, la majorité des SPOCs proposés aux étudiants sont basés sur des MOOCs existants et sont enrichis par des ressources et activités complémentaires. Contrairement aux MOOCs, ils donnent lieu pour la plupart à des crédits universitaires.


Réorganiser son enseignement au format hybride ou à distance

En principe, tous les enseignements dont les objectifs d’apprentissage sont liés au savoir ou au savoir-être peuvent être donnés à distance. Ceux dont les objectifs sont liés au savoir-faire et qui impliquent des activités sur le terrain ou de la manipulation en laboratoire, par exemple, seront plus difficiles à transposer en ligne (même si on peut envisager d’alterner des séances à distance de démonstration ou d’exposé de méthodes avec de la documentation ou des exercices sur Moodle).

Les cours magistraux peuvent être dispensés via Zoom, avec partage d’écran en cas de projection de diaporama ou vidéo : ne pas oublier que suivre un cours pendant deux heures (ou plus) d’affilée sur un écran est fastidieux, il est donc recommandé d’intégrer dans le cours de éléments d’interactivité (questions-réponses via un outil de vote, par exemple Wooclap, ou l’outil intégré de zoom). Les cours devraient toujours être enregistrés et mis à disposition des étudiants sur Mediaserver.

Les séminaires peuvent faire l’objet d’un enseignement entièrement en ligne ou hybride, à adapter en fonctions des modalités et activités prévues, selon le système de classe inversée : alterner par exemple des semaines à distance sur Moodle (mise à disposition de documents, de cas à traiter ou de problèmes à résoudre/textes à étudier ou préparer pour la séance en présence suivante) et des séances de regroupement (discussions de groupe ou par sous-groupes, exposés, mini-colloques), en présence ou à distance via zoom.

En résumé, le choix du type de séance à enseigner à distance dépend d’une part des objectifs d’apprentissage, d’autre part du niveau de familiarité des enseignants avec la scénarisation d’enseignement en ligne et les outils techno-pédagogiques.

D’un point de vue des modalités d’enseignement, cette question doit être validée avec la faculté concernée. D’un point de vue technique, c’est tout à fait possible, voir les ressources mises à disposition sur le Portail, entre autres sous la tuile “intégrer du e-learning dans mon enseignement”. Des pistes et exemples sont également proposés sous la tuile “intégrer un MOOC”.

Des ressources sont mises à disposition sur le Portail entre autres sous la tuile “intégrer du e-learning dans mon enseignement” afin de vous guider dans vos projets selon vos objectifs ou selon un contexte précis. Des pistes et exemples de scénarisation sont également proposés sous la tuile “intégrer un MOOC”. Voir également la tuile “Boite à outils, documents de référence et ressources”, et entre autres l’article “Deux outils pour scénariser son enseignement” (D. Scherly, Blog Ciel, 14 Mai 2019)-

La conception d’un cours en ligne de type MOOC / SPOC représente une charge de travail importante. Elle nécessite en général un minimum de 9 mois pour que l’ensemble des étapes soit accompli (conception pédagogique - plan de cours, évaluations, etc.; préparation aux tournages, rédaction de scripts, participation aux ateliers, etc.). Chaque projet de MOOC doit être soutenu par le décanat de la Faculté ou la direction du centre interfacultaire concerné et être validé par le Rectorat.

Le SPOC, acronyme pour Small Private Online Course, est une déclinaison du MOOC volontairement ouvert à un public restreint. A l’UNIGE, la majorité des SPOCs proposés aux étudiants sont basés sur des MOOCs existants et sont enrichis par des ressources et activités complémentaires. Contrairement aux MOOCs, ils donnent lieu pour la plupart à des crédits universitaires.

Les MOOCs sont davantage destinés à un public massif externe alors que Moodle est a priori réservé aux étudiant-es de l’UNIGE. La transformation d’un cours au format e-learning se fait donc en priorité sur la plateforme Moodle, qui est le LMS (Learning Management System) utilisé à l’UNIGE. Les services centraux représentés au sein du Portail pour l’Enseignement à distance et Hybride vous conseillent et vous accompagnent dans vos projets de transformation.

La classe (ou pédagogie) inversée consiste à demander aux étudiant-es e de réaliser des activités d’apprentissage en autonomie (ex: lire des articles, visionner des capsules vidéos et préparer des questions) avant un cours en présentiel ou à distance synchrone avec l’enseignant-e. Le cours avec l’enseignant-e pourra alors approfondir les notions apprises en autonomie et privilégier les activités en collaboration, par exemple. afin que ce dernier puisse se concentrer- Un exemple ainsi que le témoignage d’un enseignant concernant l’approche de la classe inversée est disponible sous la tuile “intégrer un MOOC” (sous “exemple de classe inversée”).

Cela dépend du poids respectif des 2 populations d’étudiant-es.

S’il y a moins de participants à distance qu’en présentiel, une possibilité (déjà testée dans plusieurs facultés) est de travailler avec des sous-groupes physiques, à qui l’on « attribue » via autre canal (whatsapp par exemple) un ou deux participant-es à distance.  Jusqu’au ratio de 1 étudiant-e à distance pour 3 étudiant-es présentiel (ou 2 vs 4) cette approche fonctionne relativement bien, à condition de donner la responsabilité (ou une partie) de la présentation des résultats du groupe aux participant-es à distance.  Il s’agit alors d’une adaptation simple du cours présentiel habituel.

Si au contraire, il y a plus de participant-es à distance que de participant-es en présentiel, une approche possible est la suivante :

  • Créer un nombre de sous-groupes équivalent au nombre de participant-es présent-es   
  • Leur attribuer chacun-e un groupe de participant-e à distance (sous-salles/ “break-out rooms” sur Zoom)
  • Le/la participant-e présent-e a alors un rôle de facilitateur/-trice, et il/elle guide les sous-groupes zoom
  • Cela change donc les rôles, et la pédagogie. Les participant-es présent-es doivent être relativement préparés à leur rôle en amont.

Les exemples ci-dessus ne sont que des suggestions, d’autres scénarios pédagogiques sont envisageables. Il faut néanmoins noter que ce type d’organisation requiert non seulement un peu de scénarisation et qu’ils redessinent la carte des responsabilités des apprenant-es face à leurs études en même temps que cela leur offre de la flexibilité et de l’initiative de choix.

Enfin, le travail en groupes de manière synchrone n’est pas toujours envisageable, entre autres lorsque les étudiant-es à distance se trouvent dans différents fuseaux horaires. Prévoir alors des exercices asynchrones, sur Moodle par exemple.

Attention: à l’utilisation des micros et du son durant les activités en groupes où certain-es étudiant-es sont en présentiel et d’autres à distance.

Des cas de « zoombombing » ont été signalés à l’UNIGE. Des interventions externes ont fortement perturbé des cours en ligne qui n’avaient pas été suffisamment sécurisés par l’enseignant. Il est important de suivre les indications données notamment dans ce tutoriel.

 

 

Filmer et diffuser son cours en ligne

Si vous donnez votre cours dans une salle équipée pour la diffusion live sur Mediaserver (liste des salles équipées), connectez-vous sur Mediaserver et remplissez le formulaire de demande d’enregistrement.

Si le cours n’est pas donné dans les locaux de l’UNIGE ou s’il est donné dans une salle qui n’est pas équipée, il faudra utiliser la plateforme Zoom. Voir le tutoriel prévu à cet effet.

Des tutoriels sont disponibles afin de vous aider à choisir et utiliser les bons outils de production de capsules vidéo. Attention, il faut bien distinguer les capsules vidéo ayant pour fonction de promouvoir ou de fournir un aperçu (“teaser”) d’un programme de formation d’une part, et des capsules vidéo pédagogiques. Ces dernières ont pour fonction d’être intégrées au sein de l’enseignement et requièrent donc une certaine scénarisation et une cohérence pédagogique.

Mediaserver permet de programmer l’enregistrement automatique de votre cours pour le semestre. Il est également possible dans certaines salles de diffuser en live le cours pour les étudiant-e-s qui seraient à distance. Consultez la liste des salles équipées et connectez-vous sur Mediaserver pour remplir le formulaire de demande d’enregistrement. Voir également le tutoriel prévu à cet effet.

Les différentes options possibles dans un enseignement en live streaming mixte sont détaillées dans le tutoriel “Utiliser Zoom dans un contexte d’enseignement mixte en Live-Streaming.”  Attention: Si vous décidez d'utiliser un smartphone récent connecté à Zoom, nous recommandons de l'installer sur un trépied pour obtenir un meilleur rendu (voir détail et suggestions dans le tutoriel prévu à cet effet).  Pensez également à contacter les techniciens audiovisuels de votre faculté pour un soutien technique.

 

Créer et utiliser des ressources numériques

Des pistes et exemples sont proposés sous la tuile dédiée “intégrer un MOOC”.

Les tutoriels Moodle de ce portail présentent différentes façons de structurer et d’organiser le contenu de votre espace de cours Moodle à l’aide des sections. Pour aller plus loin, consultez la documentation d’aide sur Moodle@UNIGE.

La Faculté de Médecine de l’UNIGE met à disposition des scénarios pédagogiques, des outils technologiques, des fiches modèles et des personnes ressources pour aider les enseignant-es dans la préparation et l’adaptation de leurs activités d’enseignement en ligne. Voir la page spécifique de la Faculté qui centralise ces informations.

 

Soutenir l'apprentissage et la collaboration entre étudiant-es

1 ECTS correspond à 25 - 30 heures de travail réalisées par l’étudiant-e. Ce chiffre inclut : les heures de cours ou séminaire à l’université (ou en ligne), le travail individuel et/ou en groupe, la préparation aux évaluations (révisions), les évaluations elles-mêmes, les stages obligatoires ou les supervisions.

Un exemple concret : Votre enseignement vaut 3 crédits pour un semestre, soit un total de 75 heures  

  • moins le nombre d’heures de cours (tout mode confondu). P.ex. : 28h (2h/semaine sur les 14 semaines du semestre)
  • moins le temps de contact avec les enseignants (question ou feedback personnalisé, etc.). P.ex. : 2h
  • moins les révisions pour l’examen et la passation de l’examen. P.ex. :  10h

Restent : 35 heures de travail personnel pour l’étudiant-e, qui sont à répartir sur le semestre. Dans cet exemple, environ 1/3 des heures réalisées en classe et 2/3 des activités réalisées en dehors des heures de cours (travail personnel). Cette proportion peut varier d’un enseignement à l’autre.

Cet outil vous permet d’estimer le temps nécessaire pour différentes activités et de vérifier que votre projet de syllabus corresponde bien au cadre établi : Calculateur semestriel du Pôle SEA.

La gestion du temps est souvent une difficulté pour les étudiant-es : il est possible de les guider en leur indiquant le temps qu’ils/elles devraient consacrer aux différentes activités.

Pour aller plus loin vous pouvez accéder à l’enregistrement et aux ressources du webinaire “Estimer et équilibrer la charge de travail” et aux dossiers thématiques du pôle SEA sur les ECTS et la charge de travail.

Moodle permet d’encadrer le travail de groupe, pour en savoir plus sur les différentes fonctionnalités consultez la documentation Moodle pour les enseignant-es.

L’évaluation entre pairs consiste à demander aux étudiant-es d’évaluer un travail ou une production (ex: poster, podcast, projet) réalisé-e par un-e ou plusieurs autre-s étudiant-es. Cette activité représente un apprentissage complexe et de haut niveau. Elle est en outre l’occasion pour les étudiant-es de voir d’autres approches, d’autres perspectives d’apprenant-es sur un même objet. Pour que l’évaluation soit de qualité, il faut absolument pouvoir identifier les dimensions que l’on souhaite que l’étudiant-e/évaluateur-rice apprécie dans le travail de l’autre ainsi que des critères clairs, précis et indépendants l’un de l’autre (pour en savoir plus, voir le dossier du SEA  sur les grilles d’évaluation). Enfin, deuxième condition pour que l’évaluation entre pairs constitue un apprentissage pour l’apprenant : l’évaluation doit être accompagnée d’un feedback constructif identifiant notamment des pistes d’amélioration. Sur Moodle, l’outil atelier permet d’organiser une évaluation entre pairs de manière anonyme et aléatoire ; le forum peut aussi être utilisé en créant des accès restreints pour 4 ou 5 étudiant-es. Pour voir un exemple d’une évaluation par les pairs à l’UNIGE, cliquer ici.

La tuile “améliorer l’interactivité” vous propose des outils et des conseils pour soutenir la motivation des étudiant-es et leur propose des activités interactives.

Attention: pour les programmes conjoints, penser à anticiper les problèmes de gestion des outils de la part d’enseignant-es de différentes universités.

L’encadrement/la supervision de travaux longs des étudiant-es consiste à suivre le travail d’un-e étudiant-e sur une période relativement longue de un à plusieurs mois. Ce temps long implique de bien planifier les étapes du travail avec l’étudiant-e en lui fournissant notamment des outils d’aide (par exemple, échéancier ou retroplanning). Il implique aussi de clarifier la manière dont vous envisagez la communication entre vous, le déroulement des séances, ce que vous attendez de l’étudiant-e, ce que l’étudiant-e peut attendre de votre part. Cet ensemble peut être formalisé dans un document qui peut être appelé « accord d’encadrement » ou « contrat d’apprentissage », document qui pose le cadre dans lequel se déroulera la supervision. Durant le processus d’accompagnement proprement dit, les autres dimensions auxquelles le/la superviseur-euse sera attentif-ve et pour lesquelles il / elle fournira des ressources aux étudiant-es sont : la responsabilisation et l’initiative de l’étudiant-e, l’optimisation du temps de travail, la communication claire, la création d’un sentiment d’appartenance. Pour voir un exemple de contrat d’apprentissage utilisé par une enseignante de l’UNIGE, cliquer ici.

 

aspects juridiques LIES AUX ENREGISTREMENTS

L’étudiant-e qui désire enregistrer un cours pour son usage privé doit au préalable obtenir le consentement de l’enseignant-e et des autres éventuels intervenant-es.

À défaut, l’enregistrement du cours peut être considéré comme illicite sous l’angle :

  • Du droit pénal, qui réprime les enregistrements à l’insu des participants à un entretien ou une conversation non publique (à l’exclusion des discours ou monologues), au sens de l’article 179ter du Code Pénal;
  • Du droit de la personnalité, l’enseignant-e disposant d’un droit sur sa propre image et sa propre voix protégé par l’article 28 du Code civil;
  • De la protection des données, si l’étudiant-e entend communiquer l’enregistrement du cours à des tiers, au sens de l’article 12 alinéa 1 de la Loi fédérale sur la protection des données; et
  • Du droit d’auteur, si l’étudiant-e n’entend pas faire un usage privé de l’enregistrement, à savoir une utilisation à des fins personnelles ou dans un cercle de personnes étroitement liées, tels des parents ou des amis, au sens de l’article 19 al. 1 let. a de la Loi fédérale sur le droit d’auteur.

Non, l’enregistrement ne peut être utilisé que dans les limites de l’autorisation consentie par l’enseignant-e. Si l’autorisation a été donnée afin d’aider l’étudiant-e dans sa compréhension du cours, l’enregistrement ne peut pas être utilisé dans un autre but.

Les étudiant-es ne sont en droit d’échanger les enregistrements de cours qu’ils auraient réalisés eux-mêmes que si les enseignants-es et autres participant-es concerné-es ont consenti à l’échange.

En l’absence de consentement, les enregistrements ne peuvent pas être échangés.

Pour autant que les étudiant-es respectent les conditions d’utilisation de mediaserver et les éventuelles restrictions décidées par l’enseignant-e, il n’existe pas de contre-indication à ce que les étudiant-es copient sur leur propre PC les enregistrements fournis sur mediaserver

Non, les étudiant-es ne peuvent pas partager les enregistrements avec des personnes extérieures à l’Université sans le consentement des enseignant-es et participant-es figurant sur ces enregistrements, sous réserve des conditions d’utilisation de mediaserver.

Dans pareil cas, en l’absence de consentement, il existera une atteinte aux droits de l’enseignant-e, notamment aux droits de la personnalité de l’enseignant-e concerné-e qui pourra signaler à Youtube le caractère illicite de la vidéo afin que la plateforme cesse de la mettre à disposition. Par ailleurs, l’enseignant-e en cause pourra introduire action civile et demander notamment l’arrêt de l’enregistrement, sa destruction et des dommages et intérêts (en cas de dommage) ou un tort moral. Il lui sera en outre possible de déposer une plainte pénale pour l’infraction visée à l’article 179ter du code pénal.

L’étudiant-e s’expose à des sanctions disciplinaires prononcées par le conseil de discipline de l’Université. Il s’expose également à des actions civiles de la part de l’enseignant-e et à un dépôt de plainte pénale.

 

examens

Problèmes techniques

  • Les microcoupures de réseau ou problèmes similaires sont couverts par les sauvegardes automatiques de Moodle chaque minute
  • Il risque d’être difficile de résoudre en temps réel un problème informatique chez un-e étudiant-e individuel
  • La possibilité offerte de passer des examens dans les locaux de l’UNIGE sur demande préalable vise à prévenir d’éventuels problèmes techniques, par exemple en termes de connexion internet
  • L’enseignant-e peut rallonger en temps réel la durée d’un examen sur Moodle. La procédure est décrite dans les tutoriels à ce sujet. Cependant, cette manière de faire n’est pas recommandée, notamment puisqu’elle peut pénaliser des étudiant-es qui enchaîneraient plusieurs examens
  • Les données conservées sur les serveurs Moodle permettent de vérifier si un-e étudiant-e individuel-le a connu ou non un problème de connexion à un moment particulier. Il peut aussi être pertinent de recommander aux étudiant-es de faire une capture d’écran si un problème technique survient, afin d’en avoir une trace
  • Dans le cas d’un « bug » lié à l’infrastructure institutionnelle, les décanats/directions doivent prévenir immédiatement le Rectorat, qui s’engage à trouver des solutions satisfaisantes, justes et équitables
  • Il est recommandé aux enseignant-es responsables d’un examen en ligne d’avoir une liste d’adresses prête ou un autre canal pour pouvoir communiquer rapidement avec les étudiant-es par email institutionnel en cas de problème technique
  • L’envoi d’emails permettrait également de documenter l’heure à laquelle un incident a eu lieu et, le cas échéant, la durée d’interruption d’un examen
  • À titre d’exemple, il est possible de fournir à ses étudiant-es un numéro de téléphone central (secrétariat aux étudiant-es) et une adresse mail générique à contacter en cas de problème technique. Pendant les examens, l’enseignant-e est par ailleurs atteignable par Zoom. Les communications groupées aux étudiant-es sont faites uniquement par les enseignant-es
  • En cas de doute sur la fiabilité de leur matériel informatique, les enseignant-es sont encouragés à utiliser pour les examens du matériel UNIGE ; cela pourra se faire dans les locaux de l’UNIGE pendant la session d’examens
  • Si des équipement spécifiques (p.ex. webcam, micro) ne sont pas installés sur ces ordinateurs institutionnels, cela doit être géré au niveau du parc informatique de chaque faculté/centre. La fiabilité du matériel doit être testée avant les examens

Types d'examens

  • Un ordinateur, tablette ou smartphone avec écran tactile permet de réaliser des dessins
  • La fonction « tableau blanc » de Zoom permet de faire des dessins basiques et de taper du contenu au clavier
  • Des fichiers peuvent être transmis pendant un oral par partage d’écran ou avec la fonction d’envoi de fichiers de l’onglet « Conversation » de Zoom
  • L’égalité de traitement étant essentielle, un-e étudiant-e mieux équipé-e (p.ex. avec une caméra de document) ne doit pas être avantagé. Les enseignant-es devraient accepter divers modes de transmission, comme montrer une feuille de papier en vidéoconférence ou envoyer une photo d’un document faite avec un smartphone
  • Des produits de type « magic whiteboard » sont disponibles en ligne à un prix abordable et pourraient être filmés en vidéoconférence
  • Il est souvent plus pertinent d’adapter la forme de l’examen plutôt que de vouloir répliquer à distance les conditions du présentiel

  • Techniquement, l’enseignant-e peut seulement afficher le nombre de lignes qui s’afficheront en permanence dans le champ « réponse », mais il ne peut pas empêcher l’étudiant-e d’écrire des réponses plus longues, que l’enseignant-e pourra lire
  • Il est recommandé de demander des réponses de 3 lignes maximum notamment pour éviter que l’étudiant-e ne perde des longues réponses suite à une erreur de manipulation
  • Il n’est pas interdit de prévoir des réponses plus longues, mais les étudiant-es doivent être clairement informés de la longueur attendue et du risque en cas de réponse trop longue
  • Une option peut être de rédiger ses réponses séparément dans un traitement de texte puis de les copier-coller dans Moodle
  • Il est important de trouver un équilibre entre objectifs pédagogiques, prévention de la fraude et la gestion du stress des étudiant-es. Se référer au document “bonnes pratiques & recommandations” ainsi qu’aux tutoriels et webinaires disponibles sur la page du Portail dédiée aux examens
  • Recommandations de temps raisonnable à attribuer pour chaque question
  • Possibilité d’ajuster la difficulté d’un sous-ensemble de questions pour assurer l’équivalence
  • En cas de questions différentes par étudiant lors d’examens écrits, il est utile de prévenir les étudiant-es qu’ils auront à traiter des questions différentes, mais équivalentes

Les conditions des examens à distance devraient rester proches de l’équivalent en présentiel. Par exemple, si aucune pause n’était prévue pendant une certaine durée en présentiel, le même principe peut s’appliquer à distance s’il reste pertinent.

 Moodle Examens et Zoom, questions techniques

Il est vivement recommandé d’utiliser Moodle Examens pour les contrôles continus, même durant le semestre. Mais l’équipe des référents e-assessment et l’équipe e-learning doivent en être informés, comme cela occasionne un surplus de travail pour eux.

Moodle Enseignement n’est pas prévu pour l’évaluation des connaissances ; son utilisation dans ce contexte est à la responsabilité des enseignants.

  • Au niveau technique, une durée limitée à 2 heures réduit le risque de dépasser le nombre de connexions simultanées possibles. Elle réduit aussi le risque lié aux micro-coupures de réseau chez les étudiant-es
  • Au niveau académique, des examens courts et compacts réduisent les possibilités d’interaction, demandes d’aide, recherche de réponses dans des sources, etc. Mais cet aspect est laissé à l’appréciation des enseignant-es
  • Au niveau organisationnel, un examen court peut être avantageux pour des étudiant-es qui n’ont pas des bonnes conditions cadre pour leurs examens (place de travail, horaire, etc.)
  • Les secrétariats aux étudiant-es fourniront à l’équipe e-assessment des listes comportant le nom et le code du cours, l’enseignant-e et les étudiant-es inscrits, pour chaque examen. L’espace Moodle correspondant sera créé sur cette base et donc accessible uniquement aux étudiant-es inscrits
  • La limitation technique sur la durée est valable surtout pour les examens qui nécessitent une activité permanente sur Moodle (module test ; QCM p. ex.)
  • Si c’est indispensable académiquement et possible au niveau du nombre de connexions, des examens de type QCM plus longs sont possibles. Cela permet de sauvegarder entièrement les résultats d’une partie d’examen avant d’entamer la prochaine. Une navigation libre entre les questions d’une même partie est donc possible, tout en réduisant les risques de fraude ou de problèmes techniques inhérents aux longs examens
  • Pour des travaux à faire en mode « Devoir » sur d’autres supports (tous formats numériques), l’étudiant-e peut se connecter au début de l’examen pour obtenir les questions et rendre le travail après un temps déterminé. Une connexion sans activité ne surcharge pas le serveur.
  • Pour des très petits effectifs, un rendu par email peut également être envisagé
  • Si l’examen est soumis avant la fin du temps réglementaire, un message automatique indique que l’examen a été bien reçu
  • Une fois le temps échu, l’examen est soumis automatiquement sans notification particulière. Le système affiche seulement que la tentative a été enregistrée. On peut conseiller aux étudiant-es de faire une capture d’écran de ce message.
  • Normalement, l’identification se fait avec la carte d’étudiant-e
  • Si celle-ci n’est pas disponible ou pas à jour, une autre pièce d’identité peut être montrée
  • Pour l’identification lors de la surveillance d’une examen écrit sur Moodle, voir la marche à suivre correspondante annoncée en faculté
  • Oui, c’est techniquement possible avec la mise en place de salles virtuelles sur Zoom (p.ex. salles de préparation, salles d’attente, etc.)
  • Ces temps de préparation introduisent une complexité supplémentaire dans l’organisation de l’examen. Certaines facultés/centres préconisent de les éviter en prévoyant des oraux sans temps de préparation ou avec un temps de préparation long (envoi des consignes 1-2 jours avant par email par exemple)
  • Si de tels changements sont introduits, il faut expliciter que les critères d’évaluation seront adaptés en conséquence
  • Par analogie avec les demandes d’enregistrement lors d’une soutenance de thèse en présentiel, la présence de « spectateurs » par vidéoconférence est possible si l’ensemble du jury est d’accord
  • Dans ce cas, il est essentiel de suivre les indications en termes de sécurité données dans les tutoriels « Zoom » sur le Portail « Enseignement à distance » (notamment mise en place d’un mot de passe, salle d’attente, pas de possibilité de partage d’écran pour les participants)
  • Notamment en Faculté des sciences, les feuilles de notes de l’étudiant font partie du PV lors d’un examen en présentiel. Cette pratique peut être élargie à des captures d’écran si c’est pertinent. L’étudiant-e doit être informé de cette possibilité
  • Il faudrait éviter si possible que le visage de l’étudiant-e figure sur une capture d’écran, ainsi que son nom ou d’autres données personnelles
  • De telles images doivent être stockées sur l’ordinateur de l’enseignant-e et non sur le cloud et être conservées selon la même durée que celle prévue pour les notes manuscrites lors des examens présentiels
  • L’activité « Forum » de Moodle permet une interaction directe par écrit entre les étudiant-es et l’enseignant-e et peut être activée en parallèle d’un examen
  • L’utilisation de Zoom (en parallèle ou non à Moodle) pour superviser des examens écrits permet une certaine surveillance, mais aussi des interactions avec les étudiant-es (questions/réponses p.ex.). Les étudiant-es doivent être informés de l’utilisation de la vidéo et de ses raisons.
  • Les examens sont mis en place par leurs enseignant-es et assistant-es respectifs
  • Les facultés/centres ont nommé un ou plusieurs correspondant-es informatiques et/ou référents techniques comme contact en cas de problème.
  • Les éventuels problèmes devront d’abord être traités au niveau de la faculté/centre. Ils ne seront transmis au niveau central que s’ils ne peuvent pas être résolus.
  • Si le système de notation est précisé dans le règlement d’études, il ne peut pas être modifié
  • Les copies d’examens effectués sur Moodle pourront être consultées en ligne, dans le respect des délais habituels
  • Les examens sont conservés en format numérique seulement ; une éventuelle impression serait du ressort des facultés/centres
  • Pour discuter d’un examen avec un-e étudiant-e, l’enseignant peut afficher la copie en question sur Moodle et la partager avec l’étudiant-e par Zoom (partage d’écran) par exemple.
  • Le risque de diffusion des contenus d’examens suite à cette consultation (par exemple en prenant une capture d’écran) fait partie des cas prévus par la déclaration sur l’honneur, qui contient un engagement à ne pas communiquer à des tiers ou rendre publiques les questions d’examen
  • Les barèmes et annotations des examens peuvent être partagés avec les étudiant-es à distance si cela correspond à la pratique en présentiel. Si ce n’est pas le cas, il faut éviter de partager sur écran un examen annoté (l’étudiant pouvant facilement faire une capture d’écran)

Non. Pour utiliser un compteur de lignes ou de caractères ou d’autres fonctionnalités de traitement de texte, il est recommandé de rédiger dans Word puis de copier-coller le texte dans Moodle.

 Problématiques individuelles et besoins spécifiques

  • Au moment de la configuration d’un test sur Moodle, des dérogations au temps de passage peuvent être mis en place pour des étudiants individuels ou des groupes d’étudiant-es
  • Ces adaptations peuvent être faites soit par l’enseignant-e, soit de façon centrale par le secrétariat aux étudiant-es. 
  • Cela peut avoir des conséquences sur le timing de l’examen pour tous/toutes les étudiant-es. Les enseignant-es gèrent ce timing, mais chaque examen doit respecter strictement le créneau horaire communiqué par l’administration de la faculté/centre, qui aura également communiqué les tiers-temps nécessaires
  • Les autres besoins spécifiques (équipement informatique, aide de tiers, présentation particulière des examens, etc.) doivent être traités au cas par cas en coordination avec le Pôle Santé de la DIFE et le Pôle e-learning. Les facultés/centres doivent attirer l’attention de leurs enseignant-es sur ces dimensions

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