"Earth Systems and Environment" : la qualité de l’air influence la pandémie de COVID-19

La corrélation entre la concentration élevée en particules fines et la gravité des vagues de grippe est bien connue des épidémiologistes. Une équipe interdisciplinaire de chercheurs de l’Institut des sciences de l’environnement et de Meteodat, spin-off de l’École polytechnique fédérale de Zurich, a étudié les interactions possibles entre des niveaux très élevés de particules fines et la virulence de la maladie COVID-19.

Les résultats de l’étude, publiés dans la revue Earth Systems and Environment, suggèrent que les fortes concentrations de particules fines de moins de 2,5 micromètres peuvent moduler, voire amplifier, les vagues de contamination du SARS-CoV-2 et expliquer en partie le profil particulier de la pandémie de la maladie COVID-19.

L’augmentation en particules fines est généralement favorisée par les inversions de température de l’air, caractérisées par les situations de brouillard, ou par les intrusions de poussières sahariennes. L’étude donne des pistes préventives liées à la pollution de l’air pour limiter les futures flambées de morbidité et de mortalité dues au coronavirus.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire la suite du communiqué de presse de l’UNIGE (le communiqué est également disponible en version anglaise).