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Voleurs de sens et travail scolaire

 

Philippe Perrenoud

Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation
Université de Genève
2001

 

Sommaire

1. Sentiment d’insécurité, angoisse, stress

2. Attitude distante ou humiliante de l’enseignant

3. Faible adéquation des tâches aux élèves

4. Pédagogie peu active et participative

5. Programmes rigides et surchargés

6. Savoirs désenchantés, sans racines ni enjeux

7. Savoirs sans liens avec des pratiques sociales

8. Zapping permanent, journées décousues

9. Manque de continuité et de clarté dans le contrat et les attentes

10. Faible implication de l’enseignant dans son travail

En guise de conclusion

Quelques lectures sur le sens de l’école, le métier d’élève et le rapport au savoir

 


L’échec scolaire procède, pour une part, du manque de sens du travail ou des savoirs scolaires.

Or, le sens se construit, à partir des valeurs, goûts, projets et rejets de chacun, mais aussi de la situation pédagogique et didactique, des relations intersubjectives, de la dynamique de la classe, des transactions et du contrat qui se développent autour du savoir et du travail scolaire.

Si cette construction est inachevée ou fragile, si le sens s’évanouit, ou ne s’installe jamais, ce n’est pas en général parce que les enseignants aspireraient à en donner le moins possible ou les élèves à en trouver le moins possible. Il est plus fécond de se dire que, lorsque le sens fait défaut, c’est qu’il a été affaibli, dilué ou perverti détourné, par divers mécanismes agissant pour une part à l’insu des acteurs, même si leurs ambivalences y sont pour quelque chose.

Il convient d’identifier ces mécanismes pour mieux les neutraliser. Par métaphore, on les considérera comme des voleurs de sen, en s’inspirant des voleurs de temps repérés par Jean-Jacques Servan-Schreiber (1983).

Les voleurs de sens ne sont ni des personnes, ni des événements singuliers, Ce sont des mécanismes psychosociologiques actionnés régulièrement, en général involontairement. Ils sont liés à un climat, un fonctionnement, un contrat, une dynamique, un environnement matériel et organisationnel, une culture, un rapport au savoir, aux élèves, au métier.

À partir de cette construction minimale de la notion et de sa mise en relation avec la problématique de l’échec scolaire, il a paru intéressant de proposer une première liste de voleurs de sens, 

Voici quelques-uns des voleurs de sens identifiés :

1. Sentiment d’insécurité, angoisse, stress, menaces d’évaluation, d’ironie ou de sanctions

2. Attitude distante ou humiliante de l’enseignant

3. Faible adéquation des tâches aux élèves

4. Pédagogie peu active et participative

5. Programmes rigides et surchargés

6. Savoirs désenchantés, sans racines ni enjeux

7. Savoirs sans liens avec des pratiques sociales

8. Zapping permanent, journées décousues

9. Manque de continuité et de clarté dans le contrat et les attentes

10. Faible implication de l’enseignant dans son travail.

Analysons ces dix voleurs, en tentant pour chacun d’identifier ce qui affaiblit le sens et ce qui pourrait au contraire le renforcer.


1. Sentiment d’insécurité, angoisse, stress

Il faut, selon les pédagogues, pour donner du sens à ce qu’on fait et à ce qu’on apprend :

On peut résumer le propos disant que pour apprendre il faut se trouve dans une situation (Perrenoud, 1999) :

Ces conditions sont loin d’être constamment réunies. 

Ce qui affaiblit le sens

Il est difficile d’apprendre sous la menace : sanctions, jugements cruels, retrait d’amour, privation de liberté ou d’argent de proche participent du jeu de la carotte et du bâton.

Ce qui affaiblit le sens profond des apprentissages, c’est d’apprendre en étant soumis constamment à une évaluation assortie, si elle est négative, de blâmes ou de commentaires ironiques.

C’est aussi travailler uniquement pour :

L’enseignant qui encourage ces mobiles ne devrait pas s’étonner que les élèves développent un rapport instrumentale, voire cynique aux savoirs.

 

Ce qui pourrait le renforcer 

Il n’est pas question de substituer aux menaces des récompenses de même nature. Ce qui accroît le sens d’un apprentissage, c’est notamment :

Il importe donc que l’enseignant crée un espace protégé, un atelier plutôt qu’un tribunal, une communauté éducative plutôt qu’une compétition permanente, un rapport au savoir comme outil de compréhension du monde plus que de réussite sociale. 


2. Attitude distante ou humiliante de l’enseignant

Selon la relation éducative et au contrat pédagogique et didactique qui s’établissent entre l’enseignant et ses élève, le sens s’accroît ou s’affaiblit. C’est pour certains élèves le facteur déterminant. D’autres sont plus sensibles à d’autres aspects, mais nul n’apprend en faisant complètement abstraction de la relation.

On peut considérer comme voleuse de sens une relation à laquelle font défaut des qualités telles que la chaleur, la sincérité, l’estime réciproque, le dialogue, le respect de l’autre, la complicité. 

Ce qui affaiblit le sens

 

Pourquoi la relation ne serait-elle pas toujours excellente, dans un métier qu’on a en principe choisi pour travailler avec des jeunes ? On peut suggérer plusieurs hypothèses :

Ce qui pourrait le renforcer

On touche ici à des dimensions très subjectives et subtiles, dans un domaine où rien ne se décrète. On peut cependant suggérer quelques mécanismes susceptibles de rendre la relation et le dialogue plus satisfaisants :


3. Faible adéquation des tâches aux élèves

Placé devant une tâche trop facile ou trop difficile pour lui, l’élève ne peut se mobiliser, il s’ennuie, il décroche. Mais l’ajustement touche aussi au type de contenus et d’activités, parfois assez éloignés des intérêts et de la culture des élèves, en français aussi bien qu’en musique, en sciences de la vie aussi bien qu’en informatique.

 

Ce qui affaiblit le sens

Seuls les professeurs les plus élitistes souhaitent mettre le savoir et les tâches à distance des élèves. Les autres sont victimes d’un ensemble de contraintes qui rendent difficile la différenciation de l’enseignement :

 

Ce qui pourrait le renforcer

Le problème peut être attaqué simultanément de plusieurs manières :


4. Pédagogie peu active et participative

Écouter, prendre des notes, étudier dans des livres, faire des exercices : ces figures traditionnelles du travail scolaire mettent certes l’élève en activité, mais d’une façon assez stéréotypée, sans l’impliquer dans la définition de la tâche et en justifiant l’activité par sa nécessité pour apprendre plutôt que par des enjeux plus proches et mobilisateurs.

 

Ce qui affaiblit le sens

On peut en rappeler quelques-unes :

 

Ce qui pourrait le renforcer

Les courants d’école moderne en ont proposé quelques-unes, d’autres s’ancrent dans les travaux didactiques contemporains :

 


5. Programmes rigides et surchargés

La contrainte des programmes est souvent évoquée pour expliquer le manque de sens du travail scolaire 

Ce qui affaiblit le sens

La critique des programme est aussi ancienne que l’école, mais elle reste d’actualité :

 

Ce qui pourrait le renforcer

On peut agir sur les programmes eux-mêmes, mais aussi sur leur mise en œuvre, qui laisse plus de degrés de liberté qu’on ne le croit :

 


6. Savoirs désenchantés, sans racines ni enjeux

Pour les uns, le sens du travail scolaire s’ancre essentiellement dans le sens des savoirs qu’il est censé permettre de s’approprier. D’autres pensent que cette source de sens n’est pas suffisante, que les activités d’apprentissage doivent avoir un intérêt pour elles-mêmes, sur le vif, indépendamment de leurs effets d’apprentissage. Dans tous les cas, on souhaitera que les savoirs à construire aient le maximum de sens en eux-mêmes.

Ce qui affaiblit le sens

Ce qui pourrait le renforcer


7. Savoirs sans liens avec des pratiques sociales

Le manque de sens peut résulter d’un faible ancrage des savoirs dans les pratiques sociales, aussi bien celles qui leur ont donné naissance que celles auxquelles ils sont censés préparer.

Ce qui affaiblit le sens

Tout cela ne tient pas à l’arbitraire du professeur. C’est assez largement inscrit dans la structure :

Ce qui pourrait le renforcer

On peut en suggérer quelques unes :


8. Zapping permanent, journées décousues

Pour les uns, le sens du travail scolaire s’ancre essentiellement dans le sens des savoirs qu’il est censé permettre de s’approprier. D’autres pensent que cette source de sens n’est pas suffisante, que les activités d’apprentissage doivent avoir un intérêt pour elles-mêmes, sur le vif, indépendamment de leurs effets d’apprentissage. Dans tous les cas, on souhaitera que les savoirs à construire aient le maximum de sens en eux-mêmes.

Ce qui affaiblit le sens

Ce qui pourrait le renforcer


9. Manque de continuité et de clarté
dans le contrat et les attentes

Faut-il se taire ou prendre la parole ? A-t-on le droit de poser des questions dont on ne sait pas la réponse ? L’erreur est-elle une faute ou un moyen d’apprendre ? S’exprimer, est-ce une façon de s’affirmer ou de déranger ?

La pédagogie traditionnelle était sans doute plus claire. Les pédagogies modernes, vaguement teintées d’école active et de constructivisme, veulent

Ce qui affaiblit le sens

Parmi les manques de continuité et de clarté, on peut citer :

Ce qui pourrait le renforcer

Le sens peut être renforcé par :

 


10. Faible implication de l’enseignant dans son travail

Il n’est pas anodin de finir par ce constat : si le travail scolaire n’a pas beaucoup de sens pour l’enseignant, pourquoi en aurait-il pour les élèves ? La curiosité, la passion, l’implication de l’enseignant ne suffisent pas toujours à entraîner l’enthousiasme des élèves, mais si elles font défaut, l’ennui et l’absence seront aux rendez-vous.

 

Ce qui affaiblit le sens

Pourquoi un enseignant ne s’impliquerait-il pas ? Pour mille raisons différentes, dont voici quelques unes :

 

Ce qui pourrait le renforcer

Dans certains cas, le problème ne trouve pas ses racines dans l’école et devrait être attaqué sur un autre front. Même alors, on peut faire l’hypothèse que le moral des enseignants et le sens qu’ils donnent à leur métier se jouent sur plusieurs front et qu’un environnement professionnel stimulant peut compenser d’autres expériences (ou inversement). Parmi les pistes :

 


En guise de conclusion

La notion de voleurs de sens reste une métaphore et la liste esquissée demeure ouverte. Du point de vue de l’analyse, il me semble fécond de percevoir le sens comme un état instable, constamment susceptible de se dégrader et dont le maintien exige un travail.

Du point de vue de la formation, cette approche donne quelques clés de lecture des risques et quelques pistes pour construire ou rétablir du sens.

Bien entendu, cela ne dépend pas que des enseignants, le manque de sens naît aussi des contraintes du système. On aurait tort cependant de sous-estimer la dimension constructive et subjective. On observe tous les jours des acteurs capables de créer du sens dans les conditions objectives les plus défavorables et d’autres qui, dans des conditions apparemment privilégiées, fabriquent du non sens…

 


Quelques lectures sur le sens de l’école,
le métier d’élève et le rapport au savoir

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