Déroulement du projet

Les grandes étapes

ETAPE 1
Dans un premier temps, les élèves, sur simple observation, sans toucher la boîte, doivent émettre des suppositions concernant son contenu. Seuls indices donc, la taille de la boîte, permettant d’énoncer des objets de dimension inférieure, ou encore la matière de la boîte, du carton, permettant d’exclure les liquides (s’ils ne sont pas dans un récipient).

ETAPE 2
Un second temps autorise la manipulation de la boîte. Émergent alors d’autres stratégies reposant sur des représentations en lien avec la per ception des objets se déplaçant dans la boîte, leurs bruits, l’odeur dégagée, etc. « Il y a un objet rond, qui roule ». « Ce n’est pas très lourd ». « Il y a plusieurs objets ». « Ca sent une odeur d’épice ». « Les objets sont de poids différents ». « On entend le bruit d’une clochette ou d’un grelot » …

ETAPE 3
La troisième phase consiste à imaginer des dispositifs permettant d’en savoir plus, de voir si les suppositions énoncées pourraient être validées ou invalidées par une ou plusieurs « expériences ». Les élèves ont une grande latitude quant à la mise en place des dispositifs. Ils disposent du matériel de classe habituel et peuvent amener à l’école du matériel qu’ils trouveront chez eux. Une boîte en carton, de même taille que la boîte mystérieuse, leur est fournie (boîte test).

ETAPE 4

La réalisation des expériences constitue la quatrième phase de la séquence.

ETAPE 5

Une cinquième phase incite à un travail d’analyse, de validation des différents dispositifs et un apprentissage de la distinction entre « données brutes » (ce que l’on peut percevoir – sens – et/ou mesurer, constats et/ou déductions (ce que l’on peut déduire en s’appuyant directement sur les données) et interprétations  (ce que le faisceau d’indices permet d’imaginer et/ou d’expliquer). Pour ce faire, les enseignants peuvent utiliser les différents journaux de bord que les autres classes ont publiés sur le site. Ce travail incite les élèves à requestionner la question de la « preuve scientifique » par des allers et retours entre leurs dispositifs et les certitudes ou incertitudes qui en découlent.

ETAPE 6, 7, 8 et 9

Les classes vont ensuite à la rencontre des physiciens pour comparer leur démarche expérimentale avec celles mises en œuvre au CERN ou à l’Université de Genève. Le projet se termine par une conférence de ces « chercheurs en herbe », à la manière des scientifiques. Les élèves y présentent leurs propres résultats ou expériences, sous la forme d’un poster.