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Mieux évaluer les besoins des personnes polyhandicapées

Comment révéler les compétences perceptives et socio-émotionnelles chez enfants en situation de polyhandicap grave ? Les apports de l’oculométrie (eye-tracking)

Une équipe de l’UNIGE démontre que l’oculométrie permet d’évaluer les compétences perceptives des personnes en situation de polyhandicap. Un pas vers une prise en charge personnalisée. Comment évaluer les besoins des personnes en situation de polyhandicap grave? Dans l’incapacité de communiquer verbalement et physiquement, cette population n’a pratiquement aucun moyen de s’exprimer. Elle est ainsi parfois considérée comme «intestable» par le milieu scientifique et médical. Grâce à des techniques d’oculométrie, ou «eye-tracking», une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) est parvenue à mettre en évidence et à évaluer certaines compétences perceptives et socio-émotionnelles chez neuf enfants et adolescents présentant un polyhandicap, ouvrant la voie à une prise en charge personnalisée. Ces résultats sont à découvrir dans la revue PLoS ONE.

Lien PDF de l’article publié par la revue scientifique PLoS ONE.

Pour citer cet article : 

Cavadini, T., Courbois, Y., & Gentaz, E. (2022). Eye-tracking-based experimental paradigm to assess social-emotional abilities in young individuals with profound intellectual and multiple disabilities. PLOS ONE, 17(4), e0266176. doi:10.1371/journal.pone.0266176.


Dans les médias :

 

  • La Matinale (La Première, RTS Info) : Interview de Thalia Cavadini pour La Matinale (RTS Info) diffusée le mercredi 27 avril 2022 sur La Première, à découvrir ici.

 

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Exemple de paires de visages émotionnels de joie et de colère présentés de manière répétée (quatre essais de 10 secondes) en contrebalançant latéralement leur emplacement sur l’écran (a), et cartes de chaleur ('heatmaps') illustrant l’exploration visuelle des visages de joie et de colère des 32 enfants au développement typique âgés de 1 à 3 ans qui composaient le groupe contrôle (b), ainsi que celles de deux participants en situation de polyhandicap ayant tous deux effectué 8 séances expérimentales : une enfant de 8 ans présentant un syndrome de Rett (c), et un adolescent de 15 ans avec une encéphalopathie épileptique néonatale d’origine génétique (mutation du gène KCNQ2) (d.).
26 avr. 2022

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