CAS Digital Finance Law 2022

Apporter une analyse juridique de la numérisation du secteur bancaire et financier, établir des ponts entre les technologies financières et le droit, adopter une approche pratique des besoins concrets d'un secteur en pleine mutation et présenter une perspective critique des risques induits

Informations

Période

mars 2022 - novembre 2022
12 Crédits ECTS
100 Heures enseignement en présence
Formation créée par le Centre de droit bancaire et financier

Langue

Français

Format

En présence et à distance

Renseignements

Megumi MOSCA
+41 (0)22 379 84 90
cas-digital(at)unige.ch

Lieu

Genève

Inscriptions

Délai early bird

21 janvier 2022

Délai d'inscription

4 mars 2022

Finance d'inscription:

CHF 10'600.- (Early bird: CHF 9'500.-)

Contribution aux ODD

Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous Objectif 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation Objectif 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable

Objectifs

  • Comprendre les enjeux de la digitalisation dans le secteur bancaire et financier
  • Acquérir les bases juridiques permettant de faire face aux défis que pose la digitalisation dans le secteur bancaire et financier
  • Intégrer des réflexions juridiques fondamentales qui permettent de réagir face à l’évolution attendue de la digitalisation dans le secteur bancaire et financier
  • Créer une communauté de spécialistes en matière de questions digitales dans le secteur bancaire et financier

Public

Praticien-ne du secteur bancaire et financier, y compris le secteur des assurances, du trading, de l'audit et du conseil; data protection officer (DPO), spécialiste en matière de compliance, de stratégie, de gestion des risques, de front ou back office; avocat-e d'affaires actif/ve dans le domaine du numérique; informaticien-ne travaillant dans le secteur bancaire et financier

Compétences visées

A la fin du programme, les participantes et les participants

  • ont acquis des connaissances et une compréhension des questions relatives à la régulation de la finance digitale, à la protection des données dans le domaine bancaire et financier, à l’évolution des contrats bancaires liée aux innovations technologiques, ainsi qu’à la propriété intellectuelle et au droit de la concurrence 
  • sont capables d’analyser les situations juridiques complexes, en comprenant les sous-jacents technologiques, telles que l’application de la législation anti-blanchiment aux technologies financières ou des règles relatives au secret bancaire et à la protection des données en cas d’utilisation de services cloud 
  • disposent de bases de réflexion juridique solides leur permettant d’analyser les défis futurs que ne manquera pas de présenter la digitalisation croissante du secteur bancaire et financier, par exemple en lien avec l’augmentation constante des cyber-attaques et les exigences accrues de maintien de l’activité (business continuity
  • ont amélioré leur capacité à communiquer, par écrit et par oral, leurs analyses juridiques liées à des projets de digitalisation 
  • ont développé leur capacité d’interaction avec les diverses catégories de professionnel-les actifs/ves dans le contexte de la digitalisation du secteur bancaire et financier, parmi lesquel-les des spécialistes en matière de compliance, de gestion des risques, ou encore de front ou back office
  • sont en mesure d’assister efficacement les dirigeant-es d’établissements bancaires et financiers dans le déploiement de projets de digitalisation 
  • ont noué un réseau étroit avec des professionnel-les faisant également face à des questions juridiques qui concernent la digitalisation du secteur bancaire et financier

Programme

4 modules:

  • Régulation de la finance digitale
  • Protection des donnéee et cybersécurité
  • Contrats et technologie dans les services financiers et l'assurance
  • Propriété intellectuelle et concurrence

Direction

Prof. Aline DARBELLAY et Dr Adrien ALBERINI, Faculté de droit, Université de Genève

Coordination

Megumi MOSCA, Université de Genève
Nouvelles technologies et établissements financiers (Webinaire du 10.2.2022)
Les banques et les établissements financiers ont entamé depuis plusieurs années un mouvement important vers l’automatisation d’un certain nombre de leurs services, que ce soit dans leurs relations avec leurs client-es ou sur le plan interne. Il s’agit de répondre aussi bien aux besoins des client-es que d’améliorer l’efficacité de l’industrie financière et de réduire les coûts. À cela s’ajoutent l’irruption d’actifs digitaux et d’applications et développements informatiques modifiant grandement l’interaction avec les tiers (FinTech).
Le CAS en Droit de la finance digitale entend apporter une analyse juridique renouvelée de ces changements et contribuer à créer des bases de réflexion que les participant-es pourront continuer à mettre en pratique en tenant compte de l’évolution attendue de ces domaines.

Date(s)

25 mars 2022
26 mars 2022
8 avril 2022
9 avril 2022

Lieu

Genève

Intervenant-es

Prof. Aline DARBELLAY, Centre de droit bancaire et financier, Université de Genève; membres du corps académique, praticien-nes expérimenté-es au sein d’institutions bancaires et financières, expert-es en assurance, avocat-es au barreau

Description

La transformation numérique des marchés financiers est en marche, qu'il s'agisse de tokénisation, d'actifs digitalisés, de coffres-forts numériques ainsi que de services innovants de gestion et de transfert d’actifs. De tels bouleversements créent des opportunités, mais engendrent également de nouveaux risques.

Dans ce premier module, vous aborderez des aspects réglementaires liés à la surveillance des banques digitales ainsi que la nécessité pour les intermédiaires financiers actifs dans le domaine des FinTech d’obtenir une autorisation auprès de la FINMA. Vous saisirez également l'évolution vers des processus de compliance automatisés aussi bien que vers la surveillance automatisée.

Vous bénéficierez d’un panorama complet de l’application de la législation anti-blanchiment aux technologies financières. Vous analyserez les questions juridiques liées à l’automatisation des transactions telles que le trading algorithmique. Enfin, vous appréhenderez également les principaux risques cross-border en lien avec les juridictions européennes, américaines et asiatiques.

1. Marchés financiers digitalisés : cryptoactifs, tokenisation, trading algorithmique

2. Infrastructures des marchés pour actifs digitaux

3. Régime de surveillance des banques digitales et des acteurs FinTech

4. Blanchiment d’argent et nouvelles technologies

5. Déploiement de projets digitaux

6. RegTech & SupTech : vers une automatisation des processus de compliance ainsi que de la surveillance

7. Réglementations européennes : instruments financiers, services de paiement digitaux, protection des consommateurs

8. Réglementations américaines et asiatiques : régulation des securities, cyber enforcement

Date(s)

6 mai 2022
7 mai 2022
20 mai 2022
21 mai 2022

Lieu

Genève

Intervenant-es

Philipp FISCHER, Oberson Abels SA, Genève; membres du corps académique, praticien-nes expérimenté-es au sein d’institutions bancaires et financières, expert-es en assurance, avocat-es au barreau

Description

La protection des données a connu un développement fulgurant au cours des dernières années. L’intérêt grandissant du grand public sur le sort des données personnelles a accéléré les développements règlementaires et jurisprudentiels dans ce domaine. En parallèle, la digitalisation a accru la capacité des acteurs/trices économiques, en particulier dans le secteur bancaire et financier, à exploiter les données personnelles.

Par ce deuxième module, vous maîtriserez le nouveau cadre légal et règlementaire en matière de protection des données.

Vous examinerez également l’articulation du droit de la protection des données avec le cadre légal et règlementaire existant en matière bancaire et financière.

Vous mettrez en perspective ces divers corps de règles avec le développement de la digitalisation dans le domaine bancaire et financier.

Vous aborderez enfin les questions essentielles de cybersécurité et les processus permettant de se prémunir et réagir en cas de cyber-attaques.

1. Cadre règlementaire – Suisse/UE

2. Acteurs-clés du droit de la protection des données – controller, processor, joint controller

3. Data governance

4. Données personnelles de client-es de banques (client identifying data)

5. Données personnelles d’employé-es de banques/assurances - protection des données à l'ère du télétravail

6. Gestion du droit d'accès aux données personnelles

7. Externalisation et services cloud (banques/assurances)

8. Fuites des données bancaires - gestion des cyber-risques

Date(s)

23 septembre 2022
24 septembre 2022
7 octobre 2022
8 octobre 2022

Lieu

Genève

Intervenant-es

Prof. Luc THEVENOZ, Professeur à l’Université de Genève, Directeur du Centre de droit bancaire et financier

Description

La transformation numérique des établissements financiers conduit les acteurs/trices du secteur à se reposer toujours davantage sur les technologies (dont le cloud ou l’intelligence artificielle), par exemple pour offrir des prestations améliorées telles que les robo advisors. En outre, ces acteurs/trices font appel de manière accrue à des prestataires externes hautement spécialisé-es, notamment pour l’outsourcing des activités IT.

La cybersécurité devient par ailleurs un enjeu majeur pour les banques, puisque les cyber-incidents et cyber-attaques ne sont plus théoriques, mais bien réels. En raison de la nature de leurs activités et de la confidentialité des données, les établissements financiers sont une cible privilégiée des hackers/euses et autres cyber-attaques, ce qui entraîne d’importants risques en matière de préjudice matériel, financier, réputationnel, légal et réglementaire.

Au travers de ce troisième module, vous traiterez les questions que pose le recours aux technologies et à des prestataires tiers en termes contractuels, en particulier sous l’angle de l’allocation des risques et des responsabilités.

Vous examinerez les adaptations requises tant dans les contrats avec les prestataires que dans les conditions générales et autres documents bancaires vis-à-vis des client-es.

1. Services financiers numériques

2. La « numérisation » de la relation avec le client (robo-advisors, néobanques, risque de fraude)

3. L'intelligence artificielle et ses applications dans le secteur financier

4. Contrats entre établissements financiers et entreprises technologiques

5. Smart contrats et marché des capitaux

6. L'assurance à l'ère du numérique (assurance du cyberrisque, assurance des FinTechs et dans l'outsourcing)

Date(s)

4 novembre 2022
5 novembre 2022
18 novembre 2022
19 novembre 2022

Lieu

Genève

Intervenant-es

Dr Adrien ALBERINI, Université de Genève et Sigma Legal, Genève; membres du corps académique, praticien-nes expérimenté-es au sein d’institutions bancaires et financières, expert-es en assurance, avocat-es au barreau

Description

Tout développement technologique dans le domaine numérique repose largement sur les innovations préexistantes et constitue le socle d’innovations futures. Cette réalité a pour conséquence que l’appropriation et l’exploitation de nouvelles technologies numériques dans le secteur bancaire et financier sont complexes et nécessitent une attention accrue d’un point de vue juridique.

Dans ce quatrième module, vous aborderez des composantes essentielles du monde digital, telles que le code source d’un logiciel, le look and feel d’une application ou encore les méthodes de calcul de larges quantités de données, et examinerez les moyens d’appropriation et d’exploitation offerts par le droit de la propriété intellectuelle. Dans ce cadre, vous aborderez certaines thématiques complexes, comme l’analyse des régimes open source ou la problématique des patent trolls, dont on ne peut pas faire abstraction dans une économie globalisée. Vous analyserez enfin les risques et opportunités que présentent le droit de la concurrence (antitrust) et les réglementations analogues en présence de technologies ou plateformes incontournables ; par exemple, l’open banking met-il à mal la propriété intellectuelle et les efforts de développement réalisés par les acteurs établis du marché ?

1. Concepts essentiels de la propriété intellectuelle et du droit de la concurrence

2. Protection des programmes informatiques dans le secteur financier

3. NFT : protection et possibilité de transfert

4. Sécuriser la titularité sur la technologie

5. Exploiter la technologie en conformité avec la PI

6. Blockchain et brevets

7. Open source dans la finance digitale

8. Signes distinctifs dans la finance digitale

9. Blockchain et signes distinctifs

10. Technologie et concurrence

Evaluation

Projets de groupes: résolution d'un cas pratique transversal servant de fil conducteur à travers les 4 modules.

Méthodes d'enseignement/modalités pédagogiques

8 vendredis après-midi, 8 samedis matin; flexibilité grâce aux séances live interactives en présentiel et à distance et aux capsules à visionner durant la semaine précédant les cours; études de cas, workshops, blended learning; interactions avec des praticien-ne-s.

Titre obtenu

Le Certificat de formation continue en Droit de la finance digitale est délivré par la Faculté de droit de l’Université de Genève aux participant-es ayant satisfait aux conditions de contrôle des connaissances des quatre modules.

Conditions d'admission

  • Maîtrise universitaire, licence universitaire, baccalauréat universitaire de l'Université de Genève, master ou bachelor d'une Haute Ecole ou un titre jugé équivalent
  • Expérience professionnelle pertinente de 2 ans

Comité directeur

  • Prof. Aline DARBELLAY, Centre de droit bancaire et financier, Genève.
  • Dr. Adrien ALBERINI, Université de Genève et Sigma Legal, Genève.
  • Prof. Yaniv BENHAMOU, Université de Genève et ABR, Genève.
  • Philipp FISCHER, Oberson Abels, Genève.
  • Prof. Luc THEVENOZ, Directeur du Centre de droit bancaire et financier, Genève.

Comité scientifique / Conseil scientifique

  • Maria-Antonella BINO, docteure en droit, Group General Counsel de la banque Vontobel.
  • Adrienne CORBOUD FUMAGALLI, docteure en sciences économiques et sociales, Présidente de la Commission fédérale de la communication (ComCom), membre du conseil d’administration et du comité d'audit de Swisslife.
  • Pablo FAUS PEREZ, Group Information Risk and Data Protection Officer chez Lombard Odier.
  • Alain GIRARD, docteur en droit, économiste, Chef surveillance des petites banques et des maisons de titres de la FINMA.
  • Biba HOMSY, Déléguée nationale Luxembourg auprès de ISO (Blockchain, IoT, AI) et Fondatrice de l'Association Luxembourgeoise de Blockchain LëtzBlock.
  • Roni MICHAELY, professeur en finance au Geneva Finance Research Institute de l’Université de Genève.
  • Jean-Philippe NERFIN, Group General Counsel chez Pictet.

Nombre de participant-es

Max. 30 participant-es

Horaires d'enseignement

Vendredi 13h30-18h30; Samedi 8h30-12h30

Remarques

Grâce à l'accréditation Cicero Certified, la réussite du CAS Digital Finance Law octroie 360 crédits CICERO.

Membres du corps académique, praticien-nes expérimenté-es au sein d’institutions bancaires et financières, expert-es en assurance, avocat-es au barreau

Intervenant-es de l’édition 2021 :

Adrien Alberini, Centre de droit bancaire et financier
Alain Alberini, sigma legal
Prof. Aline Darbellay, Centre de droit bancaire et financier
Ana Andrijevic, Université de Genève
Sevan Antreasyan, Lenz & Staehelin
Anaïs Avila, Université de Genève
Jeremy Bacharach, Centre de droit bancaire et financier
Prof. Rashid Bahar, Centre de droit bancaire et financier
Ariel Ben Hattar, Lenz & Staehelin
Prof. Yaniv Benhamou, Université de Genève
Pierre Besson, Union Bancaire Privée (UBP)
Alain Beuchat, Groupe Lombard Odier
Maria-Antonella Bino, Banque Vontobel
Prof. Christian Bovet, Centre de droit bancaire et financier
Marc Buntschu, Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT)
Michèle Burnier, Pestalozzi
Yannick Caballero Cuevas, Centre de droit bancaire et financier
Prisca Cattaneo, Lenz & Staehelin
Stéphanie Chuffart-Finsterwald, sigma legal
Rémy David, Lombard Odier
Olivier Depierre, Crédit Agricole next bank (Suisse) SA
Giuseppe Donatiello, Waeber Avocats
Pablo Faus Pérez, Lombard Odier
Fabio Filippi, Swissquote
Philipp Fischer, Oberson Abels SA
François Fleuret, Université de Genève, EPFL et Idiap
Alain Girard, FINMA
Prof. Rui Guo, Law and Technology Institute, Renmin University of China
Vanessa A. Haerry, Consultante indépendante
Prof. Andreas Heinemann, Universités de Zurich et Lausanne, Président de la Commission de la concurrence
Célian Hirsch, Centre de droit bancaire et financier
Biba Homsy, Homsy Legal
Ralf Huber, Apiax
Michel Jaccard, id est
Raoul Jacot-Descombes, Union Bancaire Privée (UBP)
Emilie Jacot-Guillarmod, Lenz & Staehelin
Sotiria Kechagia, Université de Genève
Jérôme Kehrli, NetGuardians
Morgan Lavanchy, Swissquote
Alizée Lecouturier, JP Morgan
Julien Levis, EFG Bank
Fabien Liégeois, Centre de droit bancaire et financier et CMS von Erlach Poncet
Valérie Malo, Kudelski
Katharina Martin, Lombard Odier
Simona Mulinari Fleury, Lombard Odier
Nicolas Ollivier, Lalive
Gavin Pacini, Consultant indépendant
Marie Pfammatter, Université de Genève
Cyril Pierre-Beausse, CLAW
Stéphanie Pierret, BCDT
Natacha Polli, PAZ Consultants
Fedor Poskriakov, Lenz & Staehelin
Michel José Reymond, Byrne-Sutton Bollen Kern
Sébastien Ruche, Le Temps
Prof. Luc Thévenoz, Centre de droit bancaire et financier
David Violi, PwC
Gino Wirthensohn, Sygnum Bank AG

Témoignages participants du CAS DFL 2020
Véronique Nebel, Country Head of Regulatory Affairs-Compliance, HSBC Private Bank (Suisse) SA
Michel Koenig, responsable suppléant du service juridique prévoyance, Mobilière Suisse
Sébastien Fanti, avocat, notaire, élu au poste de Préposé à la protection des données et de la transparence
Sébastien Ruche, journaliste économique au journal Le Temps

Contribution aux ODD

Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous Objectif 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation Objectif 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable

Les termes utilisés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois la valeur d'un masculin et d'un féminin.