Se former en Leadership

Êtes-vous une meilleure leader que la moyenne (médiocre) des managers romandes* ?

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Par le Dr Raphaël H Cohen, Academic Fellow et Directeur académique de la spécialisation leadership entrepreneurial de l’Executive MBA

La question est éminemment importante, puisque sa réponse indique vos chances de réussite managériale… et offre ainsi une indication du potentiel d’évolution de votre carrière et de votre avenir professionnel.

La performance de toute équipe étant directement corrélée au niveau d’engagement de ses membres, la responsabilité numéro un de toute manager est de faire en sorte que ses collaboratrices soient aussi engagées que possible. Pour savoir si une manager fait bien son travail de leader, il suffit donc de mesurer le niveau d’engagement qu’elle obtient !

En montrant que vous faites mieux que la moyenne des managers, vous augmentez vos chances d’être appréciée par vos supérieures. Vous augmentez aussi les chances de conserver votre emploi ou d’en obtenir un meilleur.

La bonne nouvelle est que c’est assez facile d’être meilleure que les autres. Pourquoi ? Parce que la moyenne des autres managers est actuellement – et malheureusement – plutôt médiocre.


Les managers romandes devraient faire beaucoup mieux

Self-Leadership-2.jpg Un sondage réalisé cette année par l’Université de Genève a mis en exergue le faible niveau d’engagement que suscitent les managers. Il révèle que seulement 20% des collaboratrices ont envie de donner le meilleur d’elles-mêmes compte tenu de la manière dont elles sont traitées par leur manager. Comme des collaboratrices engagées travaillent mieux que celles qui ne le sont pas, cela signifie évidemment que 80% des collaboratrices ne sont pas aussi productives que ce qu’elles pourraient l’être.

Le fond du problème ? Les résultats du sondage mettent en évidence que ce niveau d’engagement insuffisant est imputable à l’incapacité des managers de susciter le niveau d’engagement souhaité. Cela fait beaucoup de cadres en Suisse romande qui ne livrent pas ce qui est attendu d’elles, c’est-à-dire des collaboratrices engagées… rien de quoi être fière !

Self-Leadership-3.jpg Pire encore, les managers pensent être bien meilleures que ce qu’elles sont réellement ! Autrement dit, elles ne sont même pas lucides sur leur capacité – ou plutôt leur incapacité – à susciter de l’engagement.

Et vous ? Pour connaître votre niveau de leadership, vous pouvez par exemple utiliser l’outil de mesure gratuit de l’engagement que vous suscitez auprès de vos équipes sur www.EazyMirror.com. Ce dispositif de mesure garantit la confidentialité qui protège aussi bien les managers évaluées que les collaboratrices qui expriment leur niveau d’engagement. Grâce à cet outil, vous saurez si vous faites mieux ou moins bien que la moyenne des managers romandes.


Devenir une bonne manager, heureusement ça s’apprend !

La bonne nouvelle est qu’il est tout à fait possible d’améliorer le niveau d’engagement que vous suscitez chez vos collaboratrices. Il n’y a pas de recette passepartout. Il y a toutefois différentes manières d’obtenir de l’engagement ou au contraire de le réduire. Le Certificat de formation continue en Responsible Leadership enseigne justement les leviers de l’engagement ainsi que d’autres outils pour devenir une leader reconnue. Toute la démarche s’appuie sur un leadership qui assure le juste équilibre entre la performance, l’équité et la bienveillance. C’est la marque de fabrique du programme, qui aide à monter en puissance et à révéler les talents.

Cette formation continue permet à celles dont le score d’engagement est insuffisant de corriger le tir. Elle permet aussi à qui n’est pas encore cadre de le devenir avec succès. Ce programme est donc destiné aux managers qui veulent que leurs équipes fassent partie des 20% qui sont réellement engagées et qui performent au lieu de faire partie des 80% qui ne donnent pas le meilleur d’elles-mêmes.

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Il y a manifestement beaucoup de managers qui n’obtiennent pas un niveau d’engagement suffisant… Celles qui sont ainsi capables d’obtenir plus d’engagement disposeront d’un réel avantage concurrentiel sur le marché du travail. Cet avantage est particulièrement d’actualité dans le contexte de la pandémie actuelle, laquelle va malheureusement entrainer la suppression de beaucoup d’emplois, et notamment des postes d’encadrement. Les managers les plus médiocres seront vraisemblablement les premières à perdre leur job. L’engagement est aussi essentiel dans le télétravail. Quand on a des collaboratrices engagées, on n’a pas besoin de les surveiller : on sait qu’elles font au mieux.

Faire preuve d’excellence en matière de leadership est une clé essentielle pour conserver son emploi actuel, et aussi pour progresser dans sa carrière. L’avenir appartiendra aux cadres qui sont capables de maximiser le niveau d’engagement de leurs équipes. Heureusement, cela s’apprend.


* L’emploi du féminin dans le texte est délibéré. Ce parti-pris fait partie des multiples remises en question et changements de posture mentale suggérés par l’enseignement à l’Université de Genève du Leadership équitable et bienveillant. En optimisant l’engagement, ce leadership maximise la performance.