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Ursa Bernardic

Faire connaissance avec les candidat-es au doctorat de la Geneva School of Economics and Management. Aujourd'hui, Ursa Bernardic, candidate au doctorat à l'Institute of Management, nous en dit plus sur ses recherches. 

 

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Nom complet et nationalité ?
Je m'appelle Ursa Bernardic, et je suis slovène.

Formation universitaire ?
Je suis titulaire d'un BSc en biopsychologie et d'un MSc en sciences du cerveau et de la cognition de l'Université d'Amsterdam. Avant de rejoindre la GSEM, j'étais chercheuse invitée au MIT Sloan Neuroeconomics Lab.


Programme et spécialisation ?
Je suis dans la phase finale de mon doctorat en management : « The role of familiarity, complexity, and temporal normalization on decision making ».
Mes directeurs de thèse sont les Prof. Giuseppe Ugazio et Prof. Benjamin Scheibehenne.


Pourquoi avez-vous choisi d'étudier pour votre doctorat à la GSEM ?
J'ai choisi la GSEM pour faire mon doctorat en raison de ses groupes interdisciplinaires (« Cognition and Consumer Behavior Lab » et « Behavioral Philanthropy Lab ») ; en raison de mes liens avec la Suisse (mon partenaire est suisse), et parce que j'aime beaucoup le ski et la randonnée dans les montagnes suisses.


Sur quoi porte votre doctorat, et pourquoi avez-vous choisi votre sujet de recherche ?
Dans le cadre de mon doctorat, j'essaie de relier les théories du marketing, des sciences cognitives et de la neuroéconomie afin de fournir des applications utiles et de nouveaux indices sur la façon dont une attention limitée filtre les informations. L'objectif principal de ma thèse est de comprendre si, quand et de quelle manière ces stratégies influencent l'attention humaine et la prise de décision. Par exemple, l'un de mes projets étudiait comment la familiarité affecte l'attention et la reconnaissance des marques : nous avons constaté que les marques familières sont trouvées plus rapidement que les marques inconnues. Sur la base de l'attention visuelle, nous avons mis au point deux mesures objectives (fondées sur les développements récents en sciences cognitives et en traitement de l'image) pour mesurer la familiarité des marques, qui peuvent être utilisées à la fois par les chercheurs et chercheuses en marketing et les spécialistes du domaine. Dans d'autres projets, nous essayons d'étudier l'impact de la normalisation temporelle sur la prise de décision basée sur la valeur, l'impact de différentes subventions fiscales (rabais et contrepartie) sur la prise de décision caritative, et l'influence de la perception des inégalités sur les préférences de redistribution.


Qu'est-ce qui est innovant dans votre recherche ?
Dans tous mes projets, j'essaie de combiner les connaissances et de rapprocher les théories de différentes disciplines pour fournir des solutions applicables. J'aime aboutir à de nouvelles découvertes à partir de données expérimentales et élaborer de nouvelles méthodes. Enfin, je suis une grande fan de la science ouverte : je partage mes plans, mes expériences et mes données anonymisées sur Open Science Framework.


Qu’avez-vous le plus apprécié pendant votre doctorat ? Quelle a été la partie la plus compliquée ?
Au cours de mon doctorat, j'ai pris plaisir à travailler sur divers projets interdisciplinaires, de la conception à la programmation d'expériences et à l'analyse de données; ainsi qu'à présenter mes projets lors de nombreuses conférences internationales et à partager les résultats avec des entreprises et des praticien-nes. J'ai également aimé enseigner à des étudiant-es et superviser leurs thèses de master. Je pense que le plus difficile est de maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une bonne gestion du temps, car j'aime travailler sur tous mes projets.


Auriez-vous des conseils à donner à quelqu'un qui envisage de faire un doctorat ?
Je vous conseille de bien connaître votre groupe, superviseur ou superviseuse avant de vous décider pour votre doctorat. J'ai eu beaucoup de chance d'être entourée par les grands et bons esprits de mes collègues de notre groupe (un grand merci à Antonia, Benjamin, Cecilia, Carlos, Giuseppe, Lucia, Marco, Nina, Sami, Yvonne), mais d'après ce que j'ai entendu de la part d'autres personnes, ce n'est pas toujours le cas. Je pense qu'en tant qu'universitaires, nous bougeons beaucoup et qu'il est également conseillé de trouver un pays qui vous plaît. Bien que le voyage puisse parfois être solitaire, je pense que le monde universitaire est génial : il offre une grande flexibilité pour travailler sur des questions de recherche importantes, et il est diversifié et stimulant.


Dites-nous quelque chose d'amusant sur vous.
J'ai été élevée dans une ferme de chevaux !

13 août 2021
  Les participant-es aux programmes doctoraux de la GSEM partagent leur expérience
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