Un véritable changement de paradigme dans les transports publics arrive à Genève

Le professeur de la GSEM Dimitri Konstantas est coordinateur associé et directeur technique du projet ULTIMO. À partir de 2025, le consortium européen ULTIMO testera un service de transports publics autonomes et à la carte dans trois villes d’Europe.

Bien que les services de transport public autonomes présentent de nombreux avantages et applications, il existe encore des obstacles importants à leur déploiement à grande échelle. Pour aider à faire progresser ce service, le projet Horizon Europe ULTIMO développera un service de minibus automatisé à Genève (Suisse), Kronach (Allemagne) et Oslo (Norvège). Au total, 45 véhicules seront déployés.

Dès 2025 et pour une année, il est prévu que quinze minibus électriques sans conducteur ou conductrice soient déployés à Genève, sur un périmètre qui reste à définir. Ces navettes d’une quinzaine de places assureront des parcours à la demande, porte-à-porte et 24h sur 24. Ce projet pilote, mené par le consortium européen ULTIMO, auquel participe activement la Geneva School of Management de l'Université de Genève, vise à mettre en place un réseau de transport public autonome grandeur nature, offrant un service porte-à-porte. Il s'appuiera sur les résultats prometteurs du projet H2020 AVENUE, qui s'est déroulé de 2018 à 2022.

L'objectif d'ULTIMO sera de développer un véritable modèle d'entreprise qui répond aux questions concrètes d'ordre économique, juridique et sécuritaire d'un service de transport automatisé à la demande. La première partie du projet se concentre sur la résolution de problèmes tels que la sécurité des passagers et passagères, la prix des billets et la détermination des distances minimales et maximales. La deuxième partie du projet (2025-2026) sera consacrée à la mise en œuvre du service de transport autonome sur le terrain et au test de la compatibilité du système. Le projet disposera d'un budget total de 55 millions d'euros sur quatre ans, dont 16 millions seront financés par la Confédération suisse et 24 millions par la Commission européenne.

> Voir le communiqué de presse publié par l'Université de Genève.

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