Journal n°158

La formation continue universitaire dévoile ses atouts à Uni Mail

image-6.jpg«Se former pour rester humain.» C’est sous ce titre que le Centre pour la formation continue et à distance (CFCD) a choisi de décliner ses prochaines portes ouvertes. Qu’ils aient déjà un intérêt très ciblé ou qu’ils viennent simplement pour s’informer, les employeurs et les candidats potentiels pourront trouver des réponses à leurs questions le 11 avril prochain, de 16h à 20h, à Uni Mail, en déambulant entre les stands, en visitant l’exposition ou encore en assistant à une conférence. Les personnes intéressées par une formation en particulier pourront, quant à elles, suivre une séance d’information spécifique et rencontrer des membres des équipes pédagogiques et parfois des alumni.

La soirée sera aussi l’occasion de partager les résultats des réflexions de l’alma mater sur l’avenir de la formation continue universitaire (FCU). «Celle-ci se situe dans le continuum des autres formations universitaires, mais avec des fins plus professionnalisantes, précise Sophie Huber, directrice du CFCD. Elle permet d’interroger les pratiques professionnelles à l’aide d’outils scientifiques et de les enrichir avec des approches théoriques.» Seront également évoquées au cours de la soirée les réflexions de la communauté FC de l’UNIGE sur les formats d’enseignement, sur la reconnaissance et la valorisation des diplômes, ainsi que sur les transferts effectifs dans les pratiques professionnelles des participants.

La formation continue a enregistré une progression quasi exponentielle du nombre de participants

À 17h et à 18h30, deux conférences porteront sur les compétences de demain. «Un bon nombre de métiers vont être impactés par la transition numérique, relève Sophie Huber. Il faut déterminer les compétences pérennes qui permettront aux personnes d’être extrêmement mobiles et réinterroger l’importance d’acquérir des compétences très spécialisées. Faudra-t-il que chacun suive un MOOC pour développer une culture numérique générique, faudra-t-il savoir coder en Python ou maîtriser la technologie blockchain? Ces connaissances techniques seront sans doute d’autant plus valorisées qu’elles s’articuleront avec d’autres compétences, analytiques et interpersonnelles, qui font de l’homme ce qu’il est.» 

La formation continue universitaire a vu le jour dans les années 1990 et, depuis, elle a enregistré une progression quasi exponentielle du nombre de participants (175 en 1991 contre 9790 en 2018), une progression que toute la FCU a connue en Suisse. L’UNIGE se distingue toutefois par le nombre et la diversité des formations qu’elle propose. «Notre offre émane directement des facultés et des centres interfacultaires qui sont très actifs en la matière, se réjouit Sophie Huber. La richesse des programmes proposés s’adosse à la polyvalence de l’Université.»

Pour rester en phase avec l’évolution de la société, entre 15 et 20 nouvelles formations sont créées chaque année. En 2019, des formations hyperspécialisées ont vu le jour, comme le CAS Blockchain, mais aussi des formations plus généralistes, comme le CAS Développement durable. Si les programmes spécialisés ont une durée de vie limitée avant que les avancées technologiques ne demandent une adaptation, les compétences de type analytique acquises dans les programmes généralistes peuvent, elles, servir bien plus longtemps.

Pour assurer la pérennité de la formation continue, Sophie Huber insiste sur la nécessité de bien informer et orienter le public: «La diversité de l’offre est telle que le risque majeur est que les personnes intéressées n’arrivent ni à la lire ni à choisir une formation en fonction de leurs besoins. En ce sens, tous les acteurs de l’orientation ont un rôle essentiel.» —

Jeudi 11 avril - 16h à 20h
Portes ouvertes de la formation continue
Uni Mail