08 octobre 2020 - NS

 

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Chimiothérapies: la fin des effets secondaires?

 

 

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Patrycja Nowak-Sliwinska


Une équipe de la Section des sciences pharmaceutiques de l’UNIGE et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), en collaboration avec le Centre universitaire médical d’Amsterdam, a breveté une technologie qui permet de «réaliser rapidement, c’est-à-dire en peu d’étapes, des tests simultanés sur des cellules cancéreuses et saines provenant d’un-e même patient-e, et d’évaluer toutes les combinaisons possibles de médicaments que nous avons sélectionnés à cette fin», explique à la Tribune de Genève Patrycja Nowak-Sliwinska, professeure à la Section des sciences pharmaceutiques et directrice de l’équipe de recherche. 

La technique, qui «allie expérimentation et analyse statistique très poussée», permet de déterminer les combinaisons de substances optimales pour provoquer la mort des cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines, et ce, tout en établissant la dose minimale nécessaire. 

Les résultats théoriques obtenus ont fait l’objet de tests in vitro, puis sur des souris. Les chercheurs ont ainsi pu montrer que les combinaisons identifiées permettaient de réduire de 80% le développement des tumeurs. Ce chiffre dépasse de loin les résultats obtenus avec des chimiothérapies traditionnelles. 

Mise au point dans le cas du cancer colorectal, cette technique pourrait être adaptée dans le futur aux autres types de cancer. Thibaud Koessler, médecin adjoint au service d’oncologie des HUG et l’un des auteurs de l’article publié dans la revue Molecular Oncology, également cité par la Tribune de Genève, indique que «cette approche représente clairement l’avenir pour les patient-es oncologiques». 

 

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