21 avril 2021 - AD

 

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(Sou)rire, c’est bon pour la santé

 

 

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David Sander


Pas toujours facile d’activer ses muscles zygomatiques en temps de pandémie. Et quand le sourire vient, caché derrière un masque ou une conversation téléphonique, comment savoir s’il est authentique?

Pour le professeur David Sander, directeur du Centre interfacultaire en sciences affectives, identifier le sourire de l’autre fait partie d’un processus corporel et émotionnel «automatique et compulsif», qui ne se limite pas aux muscles du visage. Dans l’édition du 31 mars du journal La Côte, le scientifique explique que «d’autres éléments de lecture sont également à notre disposition. Lorsque l’on parle pendant que l’on sourit, on produit une prosodie particulière: on peut entendre les gens sourire au téléphone.» Qui plus est, un sourire induit par une sensation sincère impacte positivement la manière dont l’être humain gère son lien à autrui. Selon le chercheur, «nos émotions figurent parmi les critères d’évaluation de nos différentes options avant toute prise de décision».

Quant aux sourires de circonstance, David Sander prône un juste milieu. «Sourire à tout le monde par obligation professionnelle peut devenir épuisant. Étant donné les effets bénéfiques personnels et sociaux du sourire, quand la situation le permet, il ne faut pas s’en empêcher, mais il ne faut pas se contraindre non plus», conclut-il.

 

 

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