21 octobre 2021 - UNIGE
Où sont les femmes?
Durant la pandémie de Covid-19, les femmes chercheuses ont nettement moins soumis d’articles scientifiques pour publication que leurs homologues masculins. Une différence qui s’explique probablement par une surcharge de travail combinée à l’obligation d’assumer des tâches supplémentaires au sein du foyer familial.
Le confinement a contraint les femmes chercheuses à adapter leurs activités académiques afin d’être en mesure de gérer les tâches domestiques ainsi que l’école à la maison. C’est ce que vient de démontrer une étude de l’UNIGE et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), en collaboration avec le groupe d’édition BMJ. La première vague de la pandémie a en effet eu pour conséquence une diminution de près de 20% de femmes premières auteures ou auteures de correspondance dans les parutions des revues scientifiques. Les positions d’auteur-es sont attribuées en fonction des responsabilités de chacun-e: le/la premier-ère auteur-e est la personne qui a le plus contribué dans la recherche, le/la dernier-ère auteur-e est la personne qui chapeaute l’ensemble de la recherche et l’auteur-e de correspondance est la personne centrale qui peut répondre à toutes les questions. «Ces places sont déterminantes, car elles attestent de la contribution à la production scientifique et permettent par la suite d’évoluer au niveau académique», explique Angèle Gayet-Ageron, professeure au Département de santé et médecine communautaires (Faculté de médecine) et première auteure de l’étude.
-
Publié le
Comment nos organes savent-ils quand arrêter de grandir?
-
Publié le
Les échanges d'énergie renouvelable entre pairs a un impact positif pour l'individu, la communauté et le réseau
-
Publié le
La théorie quantique a besoin de nombres complexes
-
Publié le
L’absence d’un interrupteur génétique à l’origine de malformations