28 novembre 2022 - UNIGE

 

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Localiser les mutations des gènes BRCA pour mieux traiter le cancer de l’ovaire

Une équipe internationale met en évidence l’importance de la localisation des mutations  des gènes BRCA dans le traitement du cancer de l’ovaire.

 

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Représentation en 3D de la structure du gène BRCA1. © istock

Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, héréditaires chez 1 personne sur 400 et 1 personne sur 800 respectivement, augmentent significativement le risque de certains cancers: ovaire, sein, pancréas ou encore prostate. En 2016, une nouvelle classe de médicaments, les inhibiteurs de PARP, s’est avérée extrêmement efficace contre les tumeurs liées à une mutation BRCA. Cependant, près de la moitié des femmes souffrant d’un cancer de l’ovaire voient la maladie récidiver dans les 5 ans. Une équipe internationale menée par l’Université de Genève (UNIGE), les Hôpitaux universitaire de Genève (HUG), le Centre Léon Bérard, centre de lutte contre le cancer de Lyon, l’Institut Curie, le groupe collaboratif français ARCAGY-GINECO et le consortium européen ENGOT, a examiné les données génétiques de 233 patientes. Ceci dans le cadre de l’essai clinique de phase III préalable à la mise sur le marché du olaparib, un inhibiteur de PARP, ajouté au bevacizumab, un médicament déjà utilisé contre le cancer de l’ovaire. Les chercheurs/euses ont découvert que le succès des inhibiteurs de PARP dépend de la localisation précise de la mutation sur le gène. Ces résultats, à lire dans la revue Annals of Oncology, démontrent qu’une médecine de très haute précision est possible dans le domaine de l’oncologie.

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