14 septembre 2020 - UNIGE

 

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La stimulation cérébrale réduit les effets de la dyslexie

La difficulté à lire, caractéristique principale de la dyslexie, peut être combattue par stimulation cérébrale non invasive, un espoir pour les personnes atteintes de ce trouble.

 

 

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L’aptitude à la lecture est perturbée chez les personnes dyslexiques. © UNIGE/Silvia Marchesotti.

Un dixième de la population est touché par la dyslexie qui peut entraîner un trouble de l’apprentissage de la lecture et créer un handicap à vie. La principale cause identifiée est une difficulté à traiter les sons du langage, appelée déficit phonologique. Elle est associée à des changements du rythme oscillatoire de l’activité neuronale dans le cortex auditif gauche —une aire cérébrale responsable du traitement des sons. Des neuroscientifiques de l’Université de Genève (UNIGE) ont démontré, dans une étude publiée dans la revue Plos Biology, une relation de cause à effet entre ces oscillations et la difficulté des personnes dyslexiques à intégrer des processus essentiels à la lecture. À l’aide d’une technique de stimulation électrique non invasive capable de rétablir des fréquences normales d’activité neuronale, les déficits phonologiques et la précision de lecture ont pu être améliorés chez des dyslexiques adultes.

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