28 octobre 2020 - UNIGE

 

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La douce précision de l'assemblage des flagelles

La construction de la machinerie motrice des bactéries, les flagelles, nécessite l’assemblage de nombreuses protéines. L’ajout de sucre et la présence d’un point de contrôle sont des étapes clés identifiées par des scientifiques de l’UNIGE.

 

 

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Image de microscopie électronique de Caulobacter crescentus illustrant les deux cellules filles produites lors de la division cellulaire. Une seule des cellules filles possède un flagelle (structure filiforme à droite de l'image). © UNIGE/VIOLLIER

Afin d’obtenir la machinerie permettant aux bactéries de nager, plus de 50 protéines doivent être assemblées selon une logique et un ordre bien défini pour former le flagelle, l’équivalent cellulaire d’un moteur de bateau. Pour être fonctionnel, le flagelle s’assemble élément par élément, en terminant par l’hélice appelée filament flagellaire composé de six différentes protéines appelée flagellines. Des microbiologistes de l’Université de Genève (UNIGE) démontrent que l’ajout de sucre sur les flagellines est déterminant pour l’assemblage et la fonctionnalité du flagelle. Cette glycosylation est assurée par l’enzyme FlmG, dont le rôle était jusqu’ici inconnu. Partant de cette observation, accessible dans la revue eLife, les chercheurs/euses ont enchaîné avec une autre découverte publiée dans Developmental Cell. Les six flagellines de Caulobacter crescentus, bactérie modèle de ces deux études, contiennent une intruse qui servirait de signal pour enclencher l’assemblage final du flagelle.

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