28 octobre 2020 - UNIGE

 

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Le réseau cosmique nourrit les galaxies primitives

Les galaxies de l’univers primitif sont beaucoup plus matures qu’escompté par les astrophysicien-nes, une précocité issue de leurs interactions avec le cosmos.

 

 

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Une galaxie de l’univers primitif observée par le télescope ALMA. Elle est considérée comme déjà mature, car elle contient de grandes quantités de poussière (jaune) et de gaz (rouge). © B. Saxton NRAO/AUI/NSF, ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), ALPINE team.

Les premières galaxies se sont formées 200 millions d’années après la naissance de l’univers. Elles ont accumulé la majeure partie des étoiles, des poussières et des métaux qui les composent lors d’une période située entre 1 et 3 milliards d’années après le Big Bang, une époque charnière pour comprendre la formation des galaxies. Les astronomes de l’Université de Genève (UNIGE) basés à l’Observatoire de Genève et le consortium international d’astronomes du projet ALPINE ont étudié 118 galaxies de cette époque grâce au télescope ALMA établi sur les hauts plateaux chiliens d’Atacama. À travers huit publications jointes, dont quatre ont été réalisées principalement à l’UNIGE, les astrophysiciens ont réussi à remonter le temps de près de 13 milliards d’années pour déterminer la composition en gaz et poussière des galaxies. Leurs analyses, à lire dans le journal Astronomy & Astrophysic, démontrent que les galaxies primitives sont déjà matures, appuyant l’existence d’un réseau cosmique capable de les alimenter en ressources.

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