3 mai 2021 - UNIGE

 

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La cicatrisation sous la loupe de la physique

Des scientifiques de l’UNIGE et de l’UZH ont utilisé des outils de physique statistique pour comprendre à quelles échelles les principaux mécanismes de cicatrisation agissent lors de la guérison d’un tissu.

 

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Microscopie à fluorescence d’un front (ligne verte) de cellules épithéliales de rat se propageant dans une boite de Pétri. Les cellules, avec le noyau (rouge) et le cytoplasme (bleu), forment un tissu bidimensionnel, servant à modéliser la cicatrisation. © Guillaume Rapin, UNIGE

La physique des matériaux s’intéresse à la manière dont les interfaces des substances interagissent entre elles et à la façon dont elles s’adaptent aux contraintes subies. Mais les modèles physiques peuvent-ils aider à comprendre ces mêmes enjeux dans des organismes vivants, comme les cellules? Des physicien-nes de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l’Université de Zurich (UZH), ont utilisé des outils de physique statistique pour étudier le processus de cicatrisation – soit deux fronts cellulaires qui se rejoignent pour guérir une blessure. Leur étude a permis d’identifier les échelles lors desquelles de fortes interactions apparaissent entre les cellules. Les résultats, publiés dans la revue Scientific Reports, permettront une meilleure analyse du comportement des fronts cellulaires, tant pour la cicatrisation que pour le développement de tumeur. A l’avenir, cela pourra aider à classifier les cancers et mieux adapter leurs traitements, mais aussi à identifier de nouvelles cibles pharmacologiques pour la transplantation.

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