2 mars 2021 - UNIGE

 

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Déchiffrer les bases génétiques des troubles alimentaires

En étudiant les génomes de plus de 20 000 personnes, une équipe met en lumière les liens génétiques entre les troubles alimentaires, les maladies mentales et la régulation du poids corporel.

 

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L’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques sont les trois principaux troubles alimentaires touchant 4 personnes sur 10 en Europe occidentale à un moment ou à un autre de leur vie. Ces dernières années, des études sur les bases génétiques de l’anorexie mentale ont mis en évidence l’existence de marqueurs prédisposant à ces maladies, qui semblent partager un profil génétique commun avec d’autres troubles psychiatriques. En analysant le génome de dizaines de milliers d’individus, une équipe de l’Université de Genève (UNIGE), des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), du King’s College de Londres, du University College de Londres, de l’Université de Caroline du Nord (UNC) et de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï a découvert des similitudes entre les bases génétiques des troubles alimentaires et celles d’autres troubles psychiatriques. Par contre, les associations génétiques de ces différents troubles alimentaires divergent quand on les associe génétiquement à certains traits anthropométriques, comme le poids, le tour de taille ou l’indice de masse corporelle. Ainsi, la prédisposition génétique à certains traits corporels constitue une caractéristique qui permettrait de distinguer l’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques. Ces résultats sont à découvrir dans la revue International Journal of Eating Disorders.

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